Dans sa chronique hebdomadaire du magazine Bama, le rav Mordekhaï Neugerschal écrit :
« Nous voyons un phénomène qu’on ne peut définir autrement que par ce que Sigmund Freud appelait – un désir inconscient d’autodestruction. »
Be’hadré ‘Harédim
Le rav Mordekhaï Neugerschal a lancé cette semaine une attaque virulente et incisive contre les politiciens sionistes religieux.
Dans sa chronique hebdomadaire du magazine Bama, il écrit : « Nos amis définis comme sionistes religieux, où vous situez-vous ? Certes, il y a des différences entre ceux qu’on appelle “’harédim” et vous. Il y a des désaccords, parfois amers et difficiles, et des opinions divergentes. Mais en un temps comme celui-ci, chacun doit se placer du côté auquel il appartient le plus. Il se mène actuellement un combat entre le système judiciaire oppressif et le monde de la Tora appelé “monde des Yechivoth ‘harédithes” – où êtes-vous ? Si vous ne vous tenez pas aux côtés du monde des Yechivoth, vous vous retrouvez de fait du côté du système judiciaire contre lequel vous luttez pourtant sans cesse. »
« La guerre qui reprend de plus belle contre les étudiants de Yechivoth, sous le slogan du recrutement des étudiants ou de la “loi sur la conscription”, fait partie de la lutte du conseiller juridique contre le gouvernement et de son désir de le remplacer par un autre gouvernement, sans aucun parti de droite. Nous nous attendions à ce que tous les gens de droite comprennent cela et rejoignent la représentation ‘harédithe pour repousser ces attaques. Au lieu de cela, nous voyons un phénomène qu’on ne peut qualifier autrement que par le terme employé par Sigmund Freud – un désir inconscient d’autodestruction. Au lieu de soutenir, ils ajoutent leur petit couteau émoussé aux immenses épées déjà plantées en nous, et l’enfoncent eux aussi dans notre dos. »
« Même s’ils n’ont pas de loyauté envers leurs partenaires et ne tiennent pas compte de ce qui est sacré pour ces partenaires, d’un point de vue pragmatique, ils devraient tout faire pour préserver ce partenariat, car ils n’ont pas d’autre alternative. Et tout cela alors que, dans le même temps, le conseiller juridique – renforcé par l’aide qu’il reçoit d’eux – combat ces politiciens et tout ce qui leur est cher et sacré. Je suis sidéré ! »