L’épidémie se répand-elle ? Trump contre la Haute cour de la Haye

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Le paralélisme est tout de même assez remarquable : dans la même période et dans le même mouvement que le public en Israël souffre d’une cour suprême qui dépasse totalement le pouvoir qui lui est attribué et qui tente de prendre les choses en main dans le pays, en même temps Trump a décidé de mettre en place des sanctions contre la cour suprême de La Haye du fait qu’elle prend des décisions qu’elle n’a pas à prendre et intervient dans ce qui se passe à l’intérieur des pays, de pays tels que les Etats Unis d’Amérique… Sans oublier les innombrables décisions prises par cette instance internationale contre Israël.

Sauf que Trump n’a pas beaucoup de sentiment, mais, en revanche, beaucoup de pouvoir : il a donc décidé d’agir, et de la sorte les juges impliqués dans ces affaires se voient interdits de séjour aux USA, eux et leurs proches.

Cette instance, en effet, a décidé d’enquêter sur les « méfaits » des soldats américains dans leur intervention en Afganistan.

Quant à Israël, les raisons ne manquent pas – aux yeux de la Haute cour : admettant que cette instance a le droit de s’intéresser à ce qui se passe du côté palestinien, elle veut s’intéresser à diverses interventions « exagérées » de la part d’Israël lors du conflit Tsouk eitan, ainsi qu’à propos de la construction dans les colonies, ce qui est, toujours pour cette instance, « un crime de guerre » de la part d’Israël. Pas moins.

Yariv Lévin, président de la Knesset, a fait savoir à Trump sa reconnaissance face à sa décision, la Haute cour de La Haye n’ayant cesse de poursuivre Israël et de le condamner de facto pour toute action légitime, qui lui déplait.

Il faut croire que la période moderne est marquée par ce retour de manivelle : l’un des principes des régimes démocratiques repose sur un système juridique fort, mais la nature humaine est ce qu’elle est, et quand on donne du pouvoir à quelqu’un, ou à un groupe, rien ne peut l’arrêter – s’il trouve moyen de dépasser son maitre, il le fera, et finira par le dévorer.

Il faut croire que l’homme n’est pas toujours en mesure de prévoir les débordements possibles des systèmes qu’il met en place…

 

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