Les constructions illégales doivent cesser , mais pas celles que les médias internationaux vous rapportent !

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Les constructions illégales arabes en zones B et surtout C constituent aujourd’hui l’un des défis centraux pour la souveraineté juive en Judée‑Samarie et pour la sécurité stratégique d’Israël sur le long terme. Loin d’être un phénomène marginal ou spontané, il s’agit d’un projet coordonné, soutenu par l’Autorité palestinienne et par des acteurs européens, visant à créer des faits accomplis sur le terrain afin d’encercler les communautés juives, de fragmenter la continuité territoriale israélienne et de préparer un futur État palestinien de facto.
Depuis des années, en zone C – qui, selon les accords d’Oslo, doit rester sous contrôle civil et sécuritaire israélien – des dizaines de milliers de structures arabes ont été érigées sans permis, souvent sur des terres d’État, des réserves naturelles et des bandes stratégiques le long des axes routiers et autour des implantations juives. Cette offensive de construction illégale procède d’une logique claire : profiter du laxisme bureaucratique israélien, du sous‑financement de l’application de la loi et de la guerre juridique menée par des ONG étrangères pour transformer progressivement la zone C en extension continue des zones A et B, jusqu’à rendre irréversible l’exigence d’un État palestinien dans le cœur historique de la patrie juive.
Concrètement, cela se traduit par des villages entiers planifiés le long des routes principales, des bâtiments publics financés par l’Union européenne portant fièrement ses drapeaux, et des quartiers entiers sortant de terre sur des parcelles qui devaient être réservées au développement juif ou à la protection environnementale. Chaque maison illégale qui reste debout n’est pas seulement une infraction administrative : c’est un maillon supplémentaire dans une chaîne territoriale palestinienne continue entre le nord et le sud de la montagne, qui menace de couper les blocs d’implantations juives et de détacher Jérusalem de son arrière‑pays naturel.
Face à cette stratégie d’attrition, la politique doit poser un principe simple : la loi israélienne doit être appliquée pleinement et sans complexe en zones B et C chaque fois que des intérêts vitaux sont en jeu, surtout lorsqu’il s’agit de terres d’État et d’espaces stratégiques. Cela implique un recensement systématique des constructions illégales, un objectif annuel de démolitions réellement exécuté, la fin des régularisations automatiques de faits accomplis et la mise en place d’un plan d’aménagement qui donne la priorité au développement juif dans les zones dominantes, les crêtes et les couloirs de transport.
Dans le même temps, Israël doit cesser de jouer sur la défensive au niveau diplomatique et juridique. Plutôt que d’accepter le récit d’un prétendu « droit » palestinien à construire partout, l’État doit exposer, dossiers à l’appui, comment l’Autorité palestinienne viole délibérément les accords signés en orchestrant ces projets illégaux avec de l’argent européen, et comment ces chantiers sapent toute possibilité d’arrangements de sécurité durables. Assumer une telle politique sur la question, ce n’est pas chercher la confrontation pour elle‑même : c’est défendre, par les outils du droit, de l’urbanisme et de la diplomatie, le caractère juif et la sécurité d’Israël sur la terre d’Israël.

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