Malgré la crise qui a conduit à leur retrait du gouvernement, les partis orthodoxes estiment qu’il est encore possible de faire adopter la loi sur la conscription et tiennent des pourparlers avec des hauts responsables du Likoud et du parti sioniste religieux. Netanyahou est impliqué dans les discussions.
Kikar haChabbath – Yishai Cohen
Après la décision dramatique de quitter le gouvernement, les partis orthodoxes ne baissent pas les bras et tiennent ces jours-ci des réunions avec des hauts responsables du Likoud et du sionisme religieux, afin de tenter de parvenir à un accord sur une loi consensuelle sur la conscription qui régulerait le statut des étudiants des Yechivoth.
Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, est également impliqué dans les discussions. Selon des sources haut placées dans les partis orthodoxes, il tente de promouvoir une version consensuelle de la loi qui permettrait le retour des partis orthodoxes à la table du gouvernement. Il est à noter que le député Yuli Edelstein n’est pas impliqué dans ces discussions, car tant au Likoud que dans les partis orthodoxes, on le considère comme le principal responsable de l’échec du vote de la loi sur la conscription.
Parmi les options envisagées figure celle de transférer le traitement de la loi à une autre commission, retirant ainsi la responsabilité de cette loi des mains d’Edelstein.
« Nous faisons tout notre possible pour pouvoir dire que nous avons tout tenté », a déclaré un haut responsable des partis orthodoxes lors d’un entretien avec Kikar HaChabath. « Notre objectif est une loi qui réglemente le statut des étudiants des Yechivoth – pas des élections. Si nous échouons, nous serons entraînés vers des élections dès l’ouverture de la session d’hiver de la Knesset. »
Hier soir, il a été rapporté que le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, Yuli Edelstein, a décidé de ne pas soumettre au vote en séance plénière le projet de loi qu’il avait préparé. Il s’agit d’un projet de loi sur lequel il travaillait depuis plus d’un an en coopération avec les représentants orthodoxes, jusqu’à ce qu’il en modifie certains éléments – ce qui a conduit les partis orthodoxes à se retirer du gouvernement.
