L’évaluation – la loi sur l’exclusion du Premier ministre en cas d’incapacité de travail sera gelée ; Netanyahou a peur de Miaara, et continuera d’essayer de faire des compromis

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Rapport : La coalition estime que les juges de la Cour suprême vont bientôt émettre une ordonnance conditionnelle qui gèle la loi de quarantaine jusqu’à la prochaine Knesset, ce qui ravive la crainte de Netanyahou que la conseillère juridique du gouvernement ne le mette en exclusion.

JDN

Après l’audience tenue plus tôt dans la journée (jeudi) à la Cour suprême concernant les requêtes contre la loi sur la fortification, on estime que les juges de la Cour suprême rendront bientôt une ordonnance conditionnelle qui gèle la validité de la loi jusqu’à la prochaine Knesset. Selon le rapport de ce soir d’Amit Segal sur News 12, la coalition estime également que la Haute Cour rendra une ordonnance conditionnelle – ce qui signifie que la crainte du Premier ministre Netanyahou que la conseillère juridique du gouvernement le conduise en prison s’il s’occupe de questions de réforme juridique revient.

Il s’agit d’une situation folle : la conseillère juridique du gouvernement, l’avocate Gali Beharav-Miara, se démène pour faire comprendre que de toute façon la question de renvoyer Netanyahou de son poste n’est pas du tout à l’ordre du jour, mais d’autre part le Premier ministre lui-même ne la croit pas et promulgue donc la loi en question en premier lieu. Si la loi sera effectivement gelée, Netanyahou entend re-promulguer ces lois fondamentales qui sont invalidées par les juges suprêmes (ce qui ne s’est pas produit jusqu’à présent).

Dans tous les cas, Netanyahou a l’intention de poursuivre les efforts pour un compromis concernant la législation des parties restantes de la réforme juridique, malgré la crainte que Miara ne le mette maintenant en prison pour avoir prétendument violé l’accord sur les conflits d’intérêts qu’il a signé. Devant la Cour suprême aujourd’hui, son avocat a tenté d’expliquer pourquoi il ne s’agit pas d’une loi personnelle et qu’elle ne devrait pas être disqualifiée, puisque la destitution n’inclura pas seulement Netanyahou mais n’importe quel Premier ministre.

D’un autre côté, selon le rapport, des responsables juridiques « supérieurs » ont expliqué pourquoi ils sont disposés, d’une part, à admettre que la loi n’est pas si personnelle et qu’ils peuvent encore « vivre » avec elle d’une manière ou d’une autre – mais, d’autre part, doit être rejetée ou du moins gelée jusqu’à la prochaine Knesset. Selon l’affirmation de ces hauts responsables juridiques : « Si nous ne rejetons pas cette loi (concernant le gel de la carrière de Netanyahou) maintenant, il est impossible de savoir quelles autres lois délirantes la coalition nous imposera. »

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