Vers la mi-décembre, le chancelier d’Allemagne, Friedrich Merz, devrait arriver en Israël – a appris Ynet. Il s’agira de sa première visite politique dans le pays depuis son entrée en fonction en février de cette année.
JDN – Baroukh Shapir
Vers la mi-décembre, le chancelier d’Allemagne, Friedrich Merz, devrait arriver en Israël – a appris Ynet. Il s’agira de sa première visite politique dans le pays depuis son entrée en fonction en février de cette année, ainsi que de la première visite depuis longtemps d’un dirigeant européen en Israël. Au cours de son séjour, Merz rencontrera les dirigeants de l’État ainsi que des familles d’otages et des rescapés de captivité.
La visite intervient dans le contexte de la levée de l’embargo partiel sur les armes que l’Allemagne avait imposé à Israël au début de la guerre. La décision a été prise la semaine dernière à la suite de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après des entretiens entre le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le chancelier Merz, ainsi que d’autres échanges entre le ministre des Affaires étrangères Gideon Sa’ar et son homologue allemand, Johann Wadpohl.
L’embargo, imposé en août, bloquait le transfert d’armements susceptibles d’être utilisés dans les combats à Gaza. Selon les rapports, Merz n’avait pas pleinement soutenu la décision initiale et avait même tenté d’en atténuer la portée au sein de son gouvernement.
Au cours des mois ayant précédé la levée de l’embargo, Merz avait d’ailleurs critiqué publiquement l’action d’Israël dans la bande de Gaza. Le 26 mai, il avait déclaré que « l’intensité des attaques à Gaza n’est plus justifiable », et le lendemain, lors d’une conférence de presse en Finlande, il avait expliqué que « les bombardements n’ont plus de logique dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ». Selon lui alors, « ce qui se passe aujourd’hui n’est plus compréhensible ».



























