L’ONU a admis que Gaza n’avait jamais réellement connu la famine

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Rinat Harash

Ce revirement n’a fait l’objet que d’un examen minimal et d’une quasi-absence de responsabilisation, malgré les allégations initiales qui ont suscité l’indignation mondiale, la pression diplomatique et la conviction publique qu’Israël affamait délibérément des civils.

Cet échec est important car les reportages non critiques ont alimenté l’antisémitisme et l’hostilité, montrant comment les récits humanitaires sensationnalistes peuvent engendrer des conséquences concrètes lorsque les corrections sont étouffées au lieu d’être confrontées.

CNN a diffusé l’information discrètement et de manière inexacte, avec beaucoup moins de sérieux qu’auparavant pour amplifier l’avertissement.

« Gaza n’est plus en situation de famine », pouvait-on lire sur CNN, citant un observateur de la faim soutenu par l’ONU. Or, la source elle-même – le Système intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) – affirmait que la famine avait été « repoussée » depuis le cessez-le-feu du 10 octobre, une formulation qui masque en réalité le fait qu’il n’y a jamais eu de famine.
Reuters et l’Associated Press ont ensuite publié des titres similaires. Ce qui est frappant, ce n’est pas tant que le CIP, organisme peu fiable et déjà critiqué pour ses méthodes erronées, ait revu son évaluation, mais plutôt que la plupart des médias aient traité ce revirement comme une simple mise à jour météorologique, et non comme une véritable prise de conscience.

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