Le Premier ministre Netanyahou promeut la création d’une commission d’enquête sur les défaillances du 7 octobre, qui ne serait pas nommée par le président de la Cour suprême, Itshak Amit.
La voie examinée : une commission d’enquête gouvernementale.
JDN
Le journaliste Amit Segal a rapporté que le Premier ministre Netanyahou a accéléré ses efforts pour établir une commission d’enquête sur les défaillances du 7 octobre, dont la composition ne serait pas fixée par le président de la Cour suprême Itshak Amit.
La piste étudiée ces derniers jours est celle d’une commission d’enquête gouvernementale, composée de cinq membres, mais dotée des mêmes pouvoirs qu’une commission d’enquête d’État.
La logique derrière cette démarche : ce serait le gouvernement qui désignerait les membres de la commission, et non le président de la Cour suprême. Parmi les noms examinés par Netanyahou figurent un juge de district à la retraite ainsi qu’un général de réserve identifié à la droite, comme candidats potentiels pour siéger à cette commission.
Le risque de cette démarche est son éventuelle invalidation par la Cour suprême, au motif qu’un tel fiasco exigerait une commission d’enquête d’État.
Le précédent : en 2006, Ehud Olmert avait créé une commission d’enquête gouvernementale sur la deuxième guerre du Liban. La Cour suprême l’avait validée d’une seule voix (4 contre 3). Aujourd’hui, la Cour est certes considérée comme plus conservatrice, mais l’ampleur de la défaillance est encore plus grande.
Le président du parti Démocrates, Yair Golan, a réagi à cette information et déclaré :
« Seule une commission d’enquête d’État sera légitime — dès la première semaine après que nous les aurons remplacés. Je le promets. »