Mépris envers la Cour suprême : Miara a repoussé encore et encore la réponse exigée

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La conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, a été largement critiquée aujourd’hui (lundi) après avoir repoussé à plusieurs reprises — parfois même sans fournir d’explication — la transmission de sa réponse à la Cour suprême concernant la question de savoir qui enquêtera sur l’affaire de l’ancienne procureure militaire en chef, Yifat Tomer-Yerushalmi, impliquée dans la fuite de la vidéo de Sdé Teyman.

Comme on s’en souvient, hier, la Cour suprême a publié une ordonnance conditionnelle à la suite de pétitions concernant les autorités compétentes pour mener l’enquête sur l’ancienne procureure militaire en chef. Cette ordonnance faisait suite à un désaccord entre la conseillère juridique du gouvernement et le ministre de la Justice, Yariv Levin, qui avait désigné de son côté le commissaire aux plaintes contre les juges, Asher Kula.

Selon l’ordonnance, la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, et le commissaire aux plaintes contre les juges, Asher Kula, pouvaient répondre aux pétitions jusqu’à 20h00.

Miara, de son côté, a déposé depuis pas moins de quatre demandes de prolongation.
La dernière, demandant de reporter la réponse jusqu’à 17h00, a été acceptée par la Cour tout en précisant qu’aucun autre délai ne serait accordé. Quelques minutes après 17h, Miara a écrit :
« La réponse sera déposée dans une heure », sans demander l’autorisation de modifier le délai — que la Cour n’avait pas approuvé.

Une heure plus tard, Miara a écrit :
« Nous nous excusons du retard, la réponse sera déposée d’ici 19h00 ».
Même une heure après cela, la réponse n’avait toujours pas été transmise.

La semaine dernière également, lorsque le juge de la Cour suprême Noam Solberg avait demandé à la conseillère juridique d’expliquer pourquoi elle ne se considérait pas empêchée de s’occuper de l’affaire en raison d’un conflit d’intérêts, elle avait demandé plusieurs reports. Le délai initial était fixé à jeudi 12h00.
Miara l’avait repoussé à 22h00 — un report accepté par le juge Solberg mais assorti d’un avertissement : « Jusqu’à 22h00 et pas une minute de plus ».
Par la suite, Miara avait demandé une prolongation supplémentaire d’une heure, invoquant des « développements survenus ces dernières heures ». Finalement, la réponse n’était arrivée que tard dans la nuit.

Selon les informations publiées, le ministre de la Justice Yariv Levin a demandé à la Cour suprême de statuer que le comportement de Miara constitue un mépris envers la Cour.

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