Miri Regev : si la Cour suprême annule le limogeage de la conseillère juridique, nous ne respecterons pas la décision

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La ministre des Transports Miri Regev s’est exprimée sur le limogeage de la conseillère juridique du gouvernement, affirmant que le gouvernement ne respecterait pas une décision de la Cour suprême qui s’y opposerait : « Je conseille à la Cour suprême de ne pas trop tirer sur la corde. Si elle dit non – il est tout à fait possible que nous n’obéissions pas à la décision. »

Be’hadré ‘Harédim

Lors d’une conférence organisée ce lundi matin par Ynet et Yediot A’haronoth, Miri Regev a déclaré que le gouvernement est déterminé à mettre fin au mandat de Gali Baharav-Miara, actuelle conseillère juridique du gouvernement. Elle a également laissé entendre qu’en cas d’intervention de la Cour suprême, la coalition pourrait ignorer le jugement.

Remise en question de la légitimité de la Cour

Interrogée sur la décision du gouvernement de former un comité ministériel spécial pour limoger la conseillère, au lieu de laisser cette prérogative à la commission de sélection dirigée par Asher Grunis, Regev a répondu : « Le gouvernement qui a approuvé ce comité peut aussi l’annuler. La conseillère n’a plus la confiance du gouvernement. Il n’y a aucun ministre, même pas Gideon Sa’ar, celui qui l’a nommée sous le précédent gouvernement, qui pense qu’elle doit rester. »

À la question de savoir ce que ferait le gouvernement si la Cour suprême annulait le limogeage, elle a répondu : « Nous agissons de manière totalement légale, mais je conseille à la Cour de ne pas trop tirer sur la corde. Si elle dit non – il est tout à fait possible que nous ne respections pas la décision. »

Regev a critiqué la Cour suprême, l’accusant de s’arroger des pouvoirs qui ne lui reviennent pas : « La Cour ne respecte pas les décisions du gouvernement et ne respecte pas la séparation claire des pouvoirs. Je lui suggère de revenir à son rôle traditionnel et de laisser le gouvernement faire le travail pour lequel il a été élu. »

Sur la nomination du nouveau chef du Shin Bet

Regev s’est également exprimée sur la nomination de David Zini comme futur chef du Shin Bet, précisant que malgré les critiques et enquêtes entourant cette nomination : « Le gouvernement a validé sa nomination, et il deviendra chef du Shin Bet. La conseillère juridique peut recommander, mais ce n’est pas elle qui décide à notre place. »

Crise de la loi sur la conscription et risque d’élections

Concernant la crise liée à la loi sur la conscription des orthodoxes et la possibilité de nouvelles élections, Regev a déclaré : « Je ne pense pas que nous irons aux élections. Ce serait une catastrophe pour les otages. Même les partis orthodoxes comprennent aujourd’hui qu’ils doivent porter leur part du fardeau. »

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