Pessa’h ou : « Don’t touch my Ba’hourim and Avrékhim » !

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Autour de la table de Chabbath, n° 433 Chabbath Hagadol/Le grand Chabbath

Cette semaine le Chabbath se nomme « Chabbat Hagadol’/Le Grand Chabbath. C’est le Chabbath qui précède Pessa’h. Le ‘Hafets ‘Haïm donne la signification de son appellation : les Bené Israël ont attaché le 10 Nissan l’agneau (Pascal) au pied de leur lit et le 14 Nissan dans l’après-midi ils ont fait sa Che’hita (l’abattage rituel). Or, pour les Egyptiens cet animal représentait beaucoup plus qu’un gentil quadrupède. C’était leur dieu tout puissant comme de nos jours, en extrême orient, certains vénèrent les statuettes de bronze et d’or ou encore le soleil, la terre etc… Le prodige était grand : les Egyptiens n’ont rien pu faire ! Pourtant, c’était pour eux une terrible insulte.

Le Roch Yechiva d’Or Ha’haïm, rav Reouven Elbaz chelita pose une intéressante question. Pourquoi Hachem a eu besoin de faire dix plaies magistrales ? Il aurait pu faire en sorte que la première partie des plaies comme, par exemple, celle du sang dure un mois, voire deux, au point que les Egyptiens craquent et laissent partir le peuple ? Pourquoi chaque plaie n’a duré qu’une seule semaine ? Ce n’est qu’à la dernière plaie que Pharaon acceptera que les esclaves sortent en liberté.

La réponse du Roch Yechiva est que Hachem voulait raffermir la Emouna et la confiance de la communauté. Il fallait un éventail de dix plaies pour montrer la suprématie aérienne, terrestre et sous-marine du Ribono chel ‘Olam afin de créer une confiance pour toujours en Hachem (et donc à fortiori de nos jours, ceux qui ont la Emouna en Hachem et dans la Tora n’auront rien à craindre du ‘Hamas, du ‘Hezbollah, de l’Iran ou de l’empire de Russie. Ai-je oublié d’autres ennemis ?)

En effet, il se pouvait à l’époque qu’un petit groupe du peuple du Livre en formation ne voyait pas la grandeur de la transformation des molécules d’eaux en sang (la première des plaies)… C’est pourquoi Hachem a envoyé les grenouilles pour montrer sa suprématie sur le monde des animaux. Et s’il existait encore d’autres groupes (les libéraux de l’époque) qui avaient un regard moqueur en disant qu’il s’agissait d’un grand hasard, Hachem a alors envoyé des hordes de bêtes féroces qui ont tout déchiqueté sur leur passage et pourtant se sont arrêtés à la frontière du territoire de Goshen (là où habitait la communauté). C’est une autre preuve que Hachem est plus fort encore Lehavdil que tous les meilleurs services secrets d’espionnage la CIA ou le Mossad ou encore le feu KGB. Mais il semblait que pour que le Clall Israël dans son ensemble fasse Techouva, il fallait englober les libéraux de Tel Aviv et leurs copains de Los Angeles et d’ailleurs.

Ma ‘Havrouta de Ra’anana m’a dit que « Los Angeles » se dit communément L.A. l’acronyme en Hébreux de « Lo Alénou », il fallait frapper encore plus fort.

La dernière plaie sera la plus radicale puisque tous les premiers-nés égyptiens mourront à minuit pile. Cette précision ne pouvait se réaliser que par Hachem : le véritable Boss sur terre car c’est Lui qui donne la vie à chaque élément et qui lui retire son souffle lorsque bon Lui semble. Car qui peut distinguer le premier-né dans une famille ou les parents avaient des vies doubles ou triples ? Ce n’est que le Créateur de toute âme qui connait avec une précision atomique l’identité de chacun. Mieux encore, le saint Or Ha’haïm (paracha Bo 11.5) souligne que le verset ne dit pas que Hachem a tué les premiers-nés, mais, uniquement qu’ils sont morts. Il explique qu’en chacun d’entre nous, existe un point positif, l’âme, et, cet élément spirituel est attiré par le bien ultime que représente Hachem. Donc lorsque D’ est passé le 15 Nissan à minuit en Egypte, Il a attiré à lui toutes les âmes des premiers-nés comme un aimant attire le fer. Au final les corps des Egyptiens sont tombés inertes sans vie. Intéressant, n’est-ce pas?

Et grâce à tous ces miracles sensationnels, le Clall Israël a accepté la royauté de Hachem. Car la base du service de la Tora c’est la RECONNAISSANCE. A Pessa’h, nous sommes reconnaissant envers Hachem de nous avoir sorti de ce pays, l’Egypte du sphinx qui ne représentait que souffrance pour notre peuple, et de nous avoir élevé d’un seul coup du statut d’esclave à deux sous par celui d’être serviteur du Roi des rois, le Saint béni soit-Il.

Et si mes lecteurs disent c’est tout beau mais c’est une histoire propre au manuel d’histoire de la classe de 6ème dans lequel il y avait quelques chapitres attribués aux civilisations de l’Antiquité, je répondrais que la fête de Pessa’h, c’est le jour anniversaire de la naissance de notre Peuple. Donc c’est du passé antique, soit, mais qui a une très forte résonance jusqu’à nos jours.

Et si je parle Reconnaissance je suis obligé de vous partager mon étonnement sur la situation d’une partie du public en Erets et de par le monde qui ont encore les yeux voilés de tous les grands miracles. L’existence du Clall Israël fait partie de ces miracles presque aussi grands que ceux de la Sortie d’Egypte. Car comment expliquer ce phénomène que nous perdurons depuis 3400 ans alors que nous ne sommes qu’une toute petite minorité haïe par les nations du monde (depuis l’Egypte en passant par la Grèce, puis la Rome antique jusqu’aux croisades en passant par l’inquisition, les pogromes d’Ukraine, l’oppression des soviets et l’extermination des nazis allemands…) et pourtant durant toutes ces nombreuses années il n’y avait pas Tsahal, ni les dômes de fer, ni les ravitaillements aériens des américains (à quel prix?) pour nous sauver ? Ce n’est que parce que le Clall ISRAEL s’est adonné à l’étude de la Tora et à la pratique de la Tora que Hachem nous a préservé de tous ces 70 loups (si vous avez une autre explication je serais très heureux d’en prendre connaissance. D’ailleurs ce bulletin est le 433ème. Merci Hachem. Et pourtant je n’ai jamais reçu aucune réponse à mes petites exclamations et interrogations). C’est vraiment navrant de voir ces mouvements libéraux qui prônent la démocratie au sein de la communauté juive comme le summum de l’éthique humaine. Or ces mouvements gauchistes ressemblent à ces bœufs qui labourent les champs du matin jusqu’au soir avec des œillères sur le bout de leur museau afin de ne pas dériver à droite ou à gauche (ou plutôt de ne pas virer vers la droite…). De la même manière, après la grande claque que les mouvements libéraux en Erets et dans le monde ont pris depuis le 7 octobre (et comme je ne suis pas un éditorialiste, à vous mes chers lecteurs de comprendre le rapport des choses) ces mouvements continuent à crier à tue-tête l’enrôlement des Ba’hourim dans notre armée, Tsahal, et un arrêt aux aides des institutions de Tora en Erets. Or ils ne réalisent pas qu’il existe une multitude d’ennemis qui n’attendent que d’en découdre avec nous. Et ces populations ont dévoilé leurs véritables faces, ceux d’ennemis implacables du peuple juif.

Or, je leur poserais (aux libéraux) ma première question, à savoir comment le peuple juif a survécu depuis de millénaires ? N’est-ce pas grâce à l’étude de la Tora et la pratique des Mitsvoth qui sont notre soutien et notre protection contre toutes les ennemis ?

Il est écrit dans la Tora de Hachem (début de parachath Be’houkotaï) : « Si vous gardez Mes lois (d’étude de la Tora, voir Midrach rapporté dans Rachi), Je ferais régner la paix en Israël ».

Le rav Gold ne prône pas (encore) que tous les soldats abandonnent leur poste à la frontière de Gaza ni du Nord, mais uniquement que la minorité du peuple qui s’adonne à la Tora continue son étude pour le bien-être et la bénédiction en Erets.

Je finirai par une courte anecdote. Il y a une soixantaine d’année, la situation était très précaire en Erets. De hauts gradés sont venus rencontrer le grand de la génération : le Gaon de Tshibin le rav Dov Beirsh Weinfeld zatsal afin qu’il donne son feu vert pour enrôler tous les Ba’houré Yechiva dans Tsahal. Le rav leur donna cette métaphore : il y avait en Europe un vieux cocher qui faisait passer des marchandises d’une ville à l’autre dans la région des Carpates. Or lors d’une des montées périlleuses, la pente était tellement ardue que les bêtes de somme (qui avaient aussi des œillères…) n’en pouvaient plus et arrêtèrent de gravir la montagne. Notre homme commença à retirer les marchandises pour faire passer le charriot. Seulement rien n’y faisait, les bêtes ne bougeaient pas. Le cocher a eu une idée de génie : il vit les deux grosses roues recouvertes de plaques de métal particulièrement lourd. Il commença à démonter les deux grosses roues pour aider ses bœufs afin qu’ils tirent plus facilement la calèche. Le rav se tourna vers les supérieurs de Tsahal : d’après vous est-ce qu’il a réussi à passer le cap ? Pareillement les roues du Clall Israël sont les Lomdé Tora (les étudiants en Tora) qui se sacrifient pour l’étude et vivent chichement afin que la Berakha réside en Israël. Si vous les enrôlez, alors les roues du succès s’arrêteront de tourner et la calèche restera sur place. S’il vous plait, laissez-nous apprendre et méditer la Tora du Maitre du Monde et ainsi laissez-nous VOUS PROTEGER et nous même nous protéger : ne touchez pas aux Ba’hourim ! »

Coin Halakha : Dès ce lundi après-midi prochain, on veillera à dresser une belle table de Yom Tov sans oublier les Aggadoth afin de commencer au plus tôt le Séder à la tombée de la nuit. On préparera des friandises (cacher lepessa’h) aux enfants afin de les tenir éveillés car les enfants arrivés à l’âge de compréhension devront participer à toutes les Mitsvoth de la nuit. A table on préparera pour chacun des convives hommes, femmes et enfants une coupe contenant le volume d’un Revi’it 15 cc d’après le Hazon Ich (un peu moins d’un verre en plastique) et 8,6 cc d’après un 2ème avis. On fera attention de ne pas placer une trop grande coupe car à priori on doit boire tout le contenu du verre. Si c’est trop difficile on se suffira de la majorité de la coupe. On boira le vin (on pourra prendre aussi du jus de raisin) accoudé sur le côté gauche, comme pour la Matsa). Dans le cas où l’on ne s’est pas accoudé, on devra recommencer. Par rapport à la Matsa, chacun doit manger au moins un cazaït, le volume de 50 cm3, soit à peu près 27,5 grammes de Matsa qui a été faite spécialement pour le Séder, Matsa Chemoura au nom de la Mitsva. On ne sera pas quitte avec la Matsa courante de la semaine. Il est souhaitable que le maître de maison prépare pour chacun de ses convives le volume d’un kazaït, et lorsqu’il distribuera les Matsoth, il devra continuer à manger accoudé. Après le repas, avant le Birkat Hamazon, on fera attention de manger un kazaït provenant de l’Afikoman (la moitié de la Matsa cassée) avant le milieu de la nuit (en Erets c’est vers 0 h 39)

Chabbath Chalom et Pessa’h Cacher veSaméa’h à tous les Rabanim, Avréhkim, Ba’hourim, à tous mes lecteurs et TOUT LE CLALL ISRAEL.

Qu’on mérite de passer une fête dans la paix et la joie de voir toutes nos familles réunies et le retour des captifs de la communauté retenus à Gaza et qu’on mérite de voir le Machia’h afin qu’il vienne nous libérer !     

David GOLD  00972 55 677 47 dbgo36@gmail.com

Une Berakha au rav David Bellaïch et à son épouse (Modiin Ilit) pour les fiançailles de leur fille Mazel Tov

Une Berakha à ma ‘Havrouta du matin, M. Ya’acov Hasson et son épouse (Raanana) afin qu’ils passent de très bonnes fêtes

Une Bénédiction à mon Roch Collel rav Asher Berakha-Bénédict et à son épouse pour tous ce qu’ils entreprennent dans le développement de la Tora en Erets

Une Bénédiction à mon ami le rav Mordéchaï Bismuth et à son épouse (Bené Brak) pour de la réussite dans le Hinoukh des enfants et la Parnassa.

Et une Bénédiction à ma tante Alice Mantel afin qu’elle passe de bonnes fêtes de Pessa’h avec son fils Mordéchaï ben Chlomo (Vence)

On se retrouvera, si D’ le veut, après les fêtes à moins que vous teniez absolument à me lire durant Hol Hamo’éd…

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