La juge du tribunal de district de Tel-Aviv, Mikhal Agmon Gonen, a rejeté l’acte d’accusation contre le vice-président de Bezeq (photo : Eliovitz) et son secrétaire, Amikam Schorer, et Linoy Yochlman dans l’affaire de corruption Bezeq-Walla.
Be’hadré ‘Harédim – Hyzki Neuman
Le tribunal de district de Tel-Aviv a abandonné aujourd’hui (mercredi) plusieurs charges contre l’ancien actionnaire majoritaire de Bezeq, Shaul Elowitz, dans l’affaire 4000, et a complètement acquitté plusieurs anciens dirigeants de la société.
Le juge Mikhal Agmon-Gonen a décidé d’abandonner deux charges contre Elowitz, et de plus, son fils, Or Elowitz, le secrétaire d’entreprise Linor Yochlman et l’ancien vice-président Amikam Shorer ont été complètement acquittés. Selon le juge, l’acte d’accusation ne révèle pas de fondement pour l’accusation qu’ils aient reçu quoi que ce soit de manière frauduleuse, abus de confiance et signalement d’infractions.
Le bureau du procureur général a publié une déclaration suite à la décision du juge d’annuler les charges, signalant que « contre les accusés 1, 5 et 6, Shaul Elowitz, Ron Ayalon et Michael Neiman, la première accusation est retenue – » l’affaire des flux de trésorerie « , qui concerne un plan frauduleux visant à transporter artificiellement les flux de trésorerie de Yes, en le contexte de l’accord de vente des actions d’Eurocom Biss à Bezeq ».
L’avocat Yaron Kostelitz, qui représentait l’ancien vice-président Shorer, a salué la décision. « Le tribunal a accepté toutes nos demandes et a rejeté les charges retenues contre Amikam Shorer. Amikam pourra enfin mettre l’affaire derrière lui après des années, et continuer à apporter ses talents. »
L’affaire 4000 (affaire Bezeq-Walla !) est l’affaire la plus grave pour l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahou, puisque dans cette affaire il est accusé de corruption. L’affaire porte sur des avantages réglementaires d’une valeur de centaines de millions de shekels, que Netanyahou aurait accordés à Elowitz. En retour, selon l’acte d’accusation, Elowitz a agi pour fausser la couverture du site Web Walla!, qui était sous son contrôle.