On aurait pu s’y résigner tant on avait presque fini par s’y habituer : des medias mainstream dont la pluralité va de la gauche à l’extrême-gauche, des rédactions de journalistes encartés à l’extrême-gauche LFIste, des « journalistes » procureurs, militants ou commissaires politiques, repus de subventions publiques, distribuant généreusement le miel à leurs amis politiques qu’ils évitent de soumettre à des questions gênantes ou trop difficiles, et qui se métamorphosent invariablement en rottweilers, bave aux crocs, pour interroger leurs opposants politiques – quand ils veulent bien encore se conformer aux obligations de pluralité de leur cahier des charges et les inviter sur leurs plateaux. Les médias de service public se caractérisent également par un conflit d’intérêts permanent voire népotique et un deux-poids-deux-mesures idéologique faisant office de ligne éditoriale, occultant la réalité d’une France orange mécanique en appréciant la réalité des faits, le degré de vérité ou le bien et le mal à l’aune de l’individu ou du groupe qui s’exprime ou l’interprète. Un double standard, véritable malhonnêteté intellectuelle, prenant la forme d’attaques ad hominem, d’antisémitisme ou de racisme anti-blanc décomplexés. Un double standard devenu la boussole déréglée de tous ceux qui ont choisi la posture – et souvent l’imposture – pour imposer leurs idées et tuer toute réflexion et tout débat, invitant chacun à réagir comme eux et à lever ou baisser le pouce ! Un double standard qui est né dans le journalisme avec la question du traitement de l’information relative à Israël depuis trente ans : relaté comme un crime en France, le terrorisme devient systématiquement une « résistance » et les terroristes des « résistants » dès lors qu’ils ciblent des Israéliens. Le journalisme d’Albert Londres est ainsi devenu pour les disciples d’Edwy Plenel un jeu consistant à découper des phrases au cutter et à les réarranger, et le moyen pour des médias malhonnêtes de réécrire une réalité alternative. L’entre soi médiatique de « journalistes » qui pensent tous la même chose, qui ont trahi toute éthique et qui roulent objectivement pour Emmanuel Macron en avalisant ses penchants totalitaires et son obsession à vouloir contrôler l’information – surtout si elle est dissidente à la doxa officielle – aboutit sur les radios et les télévisions de « sévice public » à la diffusion d’une propagande politiquement correcte financée, à hauteur de 4 milliards d’euros annuels, par les impôts des Français forcés à la subir, où ne s’expriment toujours que les mêmes courants de pensée issus de l’islamo-gauchisme, de l’indigénisme, du progressisme ou du wokisme, et où n’accèdent exclusivement que des intervenants ou des invités soigneusement sélectionnés. C’est ce système médiatique de gauche et d’extrême-gauche qui, sous couvert d’une détestation d’Israël présenté comme un antisionisme politique, a importé le conflit israélo-« palestinien » en France il y a trente ans et directement contribué à la résurgence d’un antisémitisme décomplexé qui avait presque disparu. C’est ce système médiatique, allié objectif des terroristes du Hamas et du Hezbollah depuis le 7 octobre 2023, qui a complaisamment relayé les chiffres falsifiés et la propagande du ministère de la santé du Hamas sans aucune distance critique, mais il est vrai que ces médias mainstream avaient déjà contribué à armer idéologiquement les assassins islamistes de Samuel Paty et de Dominique Bernard. C’est aussi ce système médiatique qu’Emmanuel Macron choisit d’instituer comme Ministère de la Vérité, en s’entourant d’officines chargées de la censure des médias dissidents et de la délation des mal-pensants, proxies dont tous les membres sont nommés directement ou indirectement par ce président néo-pétainiste, antisémite, révisionniste, négationniste, dont les références philosophiques se trouvent chez son mentor Paul Ricœur, philosophe pétainiste dont il fut l’assistant, chez Jürgen Habermas passé par les jeunesses hitlériennes avant de devenir marxiste, et chez Carl Schmitt, juriste nazi et philosophe de l’état d’urgence. Comme l’a dit récemment Emmanuel Macron : « Ll’information est une matière dangereuse ! », mais les Français ont bien compris que la seule information qui soit dangereuse est celle que le régime macronien finissant veut à tout prix escamoter !
Suite aux secousses sismiques qui ébranlent depuis quelques mois les medias mainstream et l’audiovisuel public en Grande-Bretagne (BBC) et en France (affaire Cohen-Legrand, « enquêtes » de France Télévisions, infographies trafiquées de France Info, commission d’enquête parlementaire sur l’audiovisuel public et lyssenkisme de Reporters sans Frontières), affaires qui mettent en lumière les agissements d’authentiques faussaires de l’information, nous voudrions ici faire œuvre utile de mémoire et rappeler un épisode oublié mais combien emblématique de la propagande journalistique : celui de l’accusation fallacieuse de viol de femmes palestiniennes par des soldats de l’armée israélienne, une accusation calomnieuse, infondée et non étayée portée par l’hebdomadaire Le Nouvel Obs en 2001. Dans les années qui suivent les accords d’Oslo déjà en vigueur et alors que les « Palestiniens » continuent de perpétrer des attentats en Israël, une stratégie plus offensive de « diabolisation » d’Israël tous azimuts se met en place, alimentée par un récit médiatique fortement orienté par un tropisme palestiniste qui épouse aveuglément le narratif révisionniste et négationniste du terrorisme « palestinien » élaboré depuis les années 1960 par le KGB. Dans le contexte de l’échec des accords d’Oslo II et du déclenchement de la seconde Intifada, parait le 8 novembre 2001, dans Le Nouvel Obs sous la plume de Sara Daniel, un brûlot antisémite où la journaliste, au prétexte d’un article sur les crimes d’honneur chez les « Palestiniens », fabriqua un faux grossier pour corroborer ses convictions en accusant faussement les soldats israéliens de Tsahal de violer des femmes palestiniennes. Devant les protestations justifiées des lecteurs face à cette falsification, la fille de Jean Daniel se défaussa, avec la lâcheté qui caractérise cette gauche donneuse de leçons, de sa responsabilité sur un typographe anonyme. Pas en reste et sans jamais présenter d’excuses, minimisant la vilenie de l’ignoble calomnie, Jean Daniel volait au secours de sa fifille dans un article, débutant par « Pour cinq lignes que nous regrettons… », et intitulé « Une erreur et une cabale » (sic), éditorial commis par un juif honteux et gauchiste mitterrandolâtre tendance gauche caviar qui, après avoir depuis longtemps liquidé son judaïsme avec son patronyme sépharade, acheva de vomir, dans ce papier, sa détestation du Juif israélien en uniforme kaki, ne pouvant ignorer la charge sémantique antisémite contenue dans l’utilisation du mot cabale, pas plus que la consubstantialité de la cause « palestinienne » qu’il défendait, avec le communisme et le nazisme.
L’affaire aurait évidemment pu en rester là, si ce n’est que ledit article, dont il a existé une version numérique, ne répondant plus à l’appel de son lien, est tout simplement introuvable sur le net. En d’autres termes, un nettoyage a été réalisé depuis longtemps par le site de l’hebdomadaire en ligne pour effacer les traces de cette ignominie. Un révisionnisme numérique pour un article et une affaire que la vérité journalistique labellisée considèrerait comme nuls et non avenus.
Bonjour Rav Kahn,
Merci d’avoir repris mon édito du jour, mais il manque la deuxième page de l’article où se trouvent les 5 lignes calomniant Tsahal.