Rapport : le Premier ministre libyen se serait entretenu avec le chef du Mossad

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On rapporte au Liban que le Premier ministre libyen a eu des entretiens avec le chef du Mossad au sujet de la normalisation. La conversation secrète a eu lieu en 2022 sous la supervision des États-Unis et avec la coopération de la Jordanie et des Émirats arabes unis.

Be’hadré ‘Harédim – Yanky Farber

Le journal libanais al-Akhbar a rapporté que le Premier ministre libyen Abd al-Hamid al-Dubaiba s’est entretenu avec le chef du Mossad, David Barnéa, en 2022 pour discuter des mesures pratiques visant à normaliser les relations entre la Libye et Israël.

Ce rapport intervient quelques jours après que Dubaiba a limogé sa ministre des Affaires étrangères, en raison d’une rencontre avec son homologue israélien Eli Cohen à Rome, affirmant qu’elle l’avait fait à son insu.

Selon al-Akhbar, la divulgation de l’appel du Mossad était incluse dans un « document diplomatique classifié » et aurait été divulguée par l’ambassadeur de Libye à Amman, Abdel-Bass al-Badri, à l’ambassadeur d’un autre pays arabe.

Le rapport libanais indique qu’Al-Badri a personnellement assisté à la réunion à Amman, mais il n’est pas clair si Dubaiba et Barnéa étaient tous deux dans la capitale jordanienne. Le rapport indique également que la réunion a eu lieu à Amman, mais a déclaré plus tard que la conversation avait eu lieu « via la technologie vidéo ».

Le but de la conversation était, selon les informations, de discuter de la possibilité d’un soutien politique et militaire israélien à Dubaiba, qui contrôle la partie occidentale de la Libye, en échange de l’établissement de relations officielles avec Israël.

Selon certaines informations, Ahmed Hosni, le chef des renseignements jordaniens, était chargé des détails pratiques et logistiques pour garantir que les négociations se déroulent dans le plus grand secret.

Selon le rapport, la conversation Dubaiba-Barnéa a été initiée par la Jordanie et les Émirats arabes unis, deux pays arabes qui entretiennent des relations diplomatiques avec Israël, sous supervision américaine. Les Émirats arabes unis ont participé à la condition qu’un éventuel accord de normalisation inclurait également le gouvernement du général Khalifa Haftar qui contrôle l’autre moitié de la Libye, qu’ils soutiennent.

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