Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a vivement critiqué la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, pour avoir interdit au Premier ministre Benyamin Netanyahou de participer à la nomination du nouveau chef du Shin Bet. Selon Saar, elle ignore la loi sur le Shin Bet, agit pour affaiblir le gouvernement et « assume déjà depuis longtemps le rôle de cheffe de l’opposition » au lieu de remplir ses fonctions de conseillère juridique.
JDN
Dans un message publié sur son compte X, Saar – qui avait lui-même nommé Baharav-Miara à ce poste – a écrit : « Laisse tomber, c’est foutu », m’avait dit il y a quelques mois un haut responsable du ministère de la Justice. À l’époque, j’essayais encore de voir s’il existait un moyen de combler le fossé sans précédent entre le gouvernement et sa conseillère juridique. « Elle a décidé d’aller jusqu’au bout », avait-il ajouté.
Le ministre poursuit : « Je me suis souvenu de ces mots hier soir en lisant l’avis juridique extrême de la conseillère (rédigé par son adjoint, Gil Limon), interdisant toute implication du Premier ministre dans la nomination du chef du Shin Bet. Sans surprise, cet avis fait totalement abstraction de la loi sur le Shin Bet elle-même. Par exemple, l’article 3(a) de la loi stipule que “le chef du Shin Bet est nommé par le gouvernement sur proposition du Premier ministre”. Il n’y a pas non plus de discussion sur l’article 4(b), selon lequel “le Premier ministre est chargé du service au nom du gouvernement”. »
En ce qui concerne le motif de conflit d’intérêts invoqué par Baharav-Miara à cause de l’affaire « Qatar-gate », Saar souligne que le Premier ministre n’est même pas suspecté dans cette affaire. Il estime qu’il s’agit là d’une interprétation exagérée, et que le conflit pourrait être évité par des moyens bien plus mesurés qu’une exclusion totale du Premier ministre. Par exemple, dit-il, « la conseillère aurait pu tout simplement décider que le futur chef du Shin Bet ne participerait pas à cette enquête ».
Saar poursuit : « La proposition de transférer le pouvoir de nomination à un autre ministre est une moquerie des dispositions explicites de la loi, que Baharav-Miara et Limon ont tout simplement ignorées. Lors d’une récente réunion du gouvernement, le ministre Avi Dichter, ancien chef du Shin Bet pendant la seconde Intifada, a rappelé que seuls un Premier ministre ou un chef du Shin Bet peuvent comprendre l’intimité professionnelle de leur relation. Le Premier ministre, chargé de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, ne pourrait même pas rencontrer les candidats au poste ? »
Il ajoute : « Soit dit en passant, Mme Baharav-Miara avait tenté plus tôt de faire valoir ce point, mais la Cour suprême a précisé que l’ordonnance provisoire qu’elle avait évoquée ne comprenait pas une telle interdiction. De plus, indépendamment de la question de savoir quel ministre présentera la proposition au gouvernement, l’avis juridique affirme déjà à l’avance qu’il est “douteux que le général Zini puisse être nommé à ce poste”. »
Et de conclure : « Que reste-t-il des dispositions de la loi et de la responsabilité du Premier ministre en matière de sécurité, si des pouvoirs fondamentaux lui sont retirés d’un revers de main par celle qui est censée le conseiller juridiquement ? »
Saar poursuit : « La conseillère juridique a déclaré hier lors d’un forum public que “le changement de régime s’est accéléré récemment” et qu’il y a “un affaiblissement des institutions élues”. Comme une horloge cassée qui donne l’heure juste deux fois par jour, elle a cette fois raison. Ce n’est pas le gouvernement, mais bien le bureau du conseiller juridique du gouvernement qui affaiblit les institutions démocratiques – la Knesset et le gouvernement – à un rythme sans précédent. »
« La Knesset a été élue par le peuple. Le gouvernement est investi de la confiance de la Knesset. Continuer à les affaiblir transforme Israël en une caricature de démocratie. Une conseillère juridique qui agit ouvertement et systématiquement pour paralyser les capacités d’action du gouvernement ne remplit plus son rôle. Depuis longtemps déjà, elle mérite un autre titre correspondant mieux à sa fonction réelle : cheffe de l’opposition. »
Hier (lundi), Baharav-Miara a publié un avis selon lequel « le Premier ministre se trouve en situation de conflit d’intérêts et ne peut participer à la nomination du chef du Shin Bet. » Compte tenu de l’intérêt vital de nommer un nouveau directeur, elle a esquissé une procédure juridique permettant une nomination alternative et conforme.
L’avis, rédigé par Gil Limon, affirme qu’il est incertain que Zini puisse être nommé, et qu’un ministre n’étant pas en conflit d’intérêts devra conduire le processus sous supervision directe d’un représentant de la conseillère, présent à chaque entretien avec les candidats.
Aucune réponse officielle n’a encore été donnée sur la question de savoir si, une fois nommé, le chef du Shin Bet pourra rencontrer le Premier ministre, recevoir ses directives ou même le voir en tête-à-tête.
Je suis suprise que vous ne parliez pas des tombes profanees pour construire des batiments a lod des tombes qui date du 2e temple!!! tout cela parce que c est pas sur internet ? silence dans le yated silence sur internet il me semblait que vous en etiez un grand defenseur
peut etre etes vous encore en contact avec rav rabinovitch pour pouvoir faire un petit texte dessus