Sciences Po : l’alliance avérée de la France avec le Hamas

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Cette histoire de l’étudiante antisémite, importée de Gaza, démontre la collusion de la France avec le Hamas, et permet de comprendre son insistance à la reconnaissance d’un Etat terroriste palestinien au cœur d’Israël. Elle montre le lien entretenu de la diplomatie française avec le Hamas, et son rôle moteur dans la campagne de diffamation envers Israël aux prétextes mensongers de famine ou de génocide. Il en a été de même dans son empressement à saluer les décisions de la cour internationale contre l’État d’Israël et ses dirigeants désavoués depuis. Macron et ses diplomates se sont décrédibilisés, et les lois contre l’antisémitisme votées en France sont des cache-sexes d’un antisémitisme d’état.

La France sait bien que l’autorité palestinienne ne fera pas long feu. Elle sera vite remplacée par le Hamas relooké pour la forme, qu’elle s’empressera de reconnaître et d’aider dans la perspective des marchés de reconstruction. Ces marchés seront financés en partie par les Etats du golf; Qatar, Koweït, Arabie saoudite. C’est le grand rêve de Macron. C’est le rêve qu’il avait fait au Liban en se présentant comme son défenseur, mais aussi le défenseur du Hezbollah, dont il espère la survie. Dans le droit fil de ces alliances, il cherche à s’assurer de la neutralité de l’Iran, maison-mère du terrorisme international, qu’il veut pousser à un accord fictif, tout en lui laissant la possibilité de développer la bombe atomique. Trump a bouté la France du Liban. Mais Macron espère bien des marchés à Gaza, qui se chiffre en centaines de milliards.

Dans cette affaire les Juifs de France sont un obstacle pour lui, et s’il peut les pousser dehors, ça ferait son affaire.

En France, il y a ce que l’on dit – contre l’antisémitisme – et ce que l’on fait – pour l’islamisme et les frères musulmans du Qatar et autres officines antisémites. L’affaire de l’étudiante est pour Macron un détail, qu’il faut vite évacuer.

Ne cherchez pas de justificatif politique dans la position de France. Ce n’est qu’une diversion pour les sauts. La vraie raison est la faillite économique de la France, qu’il faudrait renflouer. Mais cela n’empêche pas aussi à la faillite morale. Nous ne sommes plus à une faillite près.

FRANCE QATAR le 14 juillet 2025

Messages antisémites d’une étudiante gazaouie à Sciences Po Lille : Jean-Noël Barrot charge l’État et ses ministères

Elle « n’a rien à faire en France » mais comment y est-elle arrivée ? Qui aurait dû vérifier l’identité de cette étudiante gazaouie qui devait suivre son cursus à Sciences Po Lille l’année prochaine ?

« Les propagandistes du Hamas n’ont rien à faire dans notre pays », « inadmissibles ». Les mots des ministres Bruno Retailleau et Élisabeth Borne ont été sans appel, ce mercredi 30 juillet, tandis que des messages antisémites d’une étudiante gazaouie ont été rendus visibles grâce aux réseaux sociaux. La jeune femme, hébergée à Lille en attendant de commencer son année d’étude à Sciences Po Lille, a été accueillie « sur proposition du consulat général de France à Jérusalem ». « Elle est venue en France via la diplomatie française », a indiqué l’établissement lillois.

Mais qui donc n’a pas vérifié le passé de cette étudiante aux messages haineux dont un qui reprenait un discours d’Adolf Hitler ? Nour, 25 ans, n’est pourtant pas quelqu’un de totalement inconnue. Elle était apparue en mai sur RMC tandis qu’elle essayait de quitter Gaza et les bombes israéliennes.

Aujourd’hui, son sort est inconnu. Nour a été radiée, son inscription à Sciences Po Lille annulée. Le contenu de certaines publications de cette étudiante sur les réseaux sociaux « entre en contradiction frontale avec les valeurs portées par Sciences Po Lille, qui lutte contre toute forme de racisme, antisémitisme et discrimination, ainsi que contre tout type d’appel à la haine, contre quelque population que ce soit », a souligné Sciences Po Lille, indiquant avoir procédé à l’annulation de son inscription.

Bruno Retailleau dédouane son ministère

Depuis les révélations sur la jeune femme, les réactions indignées des ministères se succèdent.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau a réagi après la publication d’un article dans le Journal du Dimanche, publié ce mercredi 30 juillet. Il indique avoir « donné instruction au préfet de saisir la justice » et demandé « la fermeture immédiate » du compte de la jeune femme. Pour sa part, il se dédouane de toute responsabilité. Sur le réseau X, il insiste que l’étudiante est « présente sur notre territoire, en raison d’une procédure d’entrée pour laquelle notre ministère n’est pas compétent ».

Du côté de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne promet que le « gouvernement fera preuve de la plus grande fermeté ». « Notre engagement est total contre l’antisémitisme sous toutes ses formes. Un signalement au procureur a été effectué dans le cadre de l’article 40 du code de procédure pénale. L’inscription de l’étudiante a été annulée », dit-elle.

Sur le même réseau, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot est le seul qui admet une faille du côté de l’État : « Une étudiante gazaouie tenant des propos antisémites n’a rien à faire en France. Les criblages effectués par les services compétents des ministères concernés n’ont manifestement pas fonctionné », a-t-il réagi sur X, en ajoutant avoir « demandé à ce qu’une enquête interne soit diligentée pour que cela ne puisse en aucun cas se reproduire ».

Selon des informations de La Voix du Nord, la jeune femme avait été exfiltrée de Gaza avec plusieurs autres étudiants, à l’initiative du Quai d’Orsay, afin qu’ils puissent venir faire des études en France, et en sécurité. Parmi eux, trois ou quatre garçons et filles présentaient des profils permettant d’accéder à Sciences Po Lille. Elle fait partie des 292 Gazaouis qui ont pu sortir de l’enclave depuis mars, selon le quai d’Orsay.

Arrivée en France le 11 juillet, la jeune femme avait bénéficié d’une bourse du gouvernement pour pouvoir étudier à l’école d’enseignement supérieur Sciences Po Lille, dans le nord de la France, dans le cadre d’un programme destinés aux étudiants gazaouis créé il y a un an, a précisé cette source diplomatique.

Les boursiers «sont sélectionnés sur des critères d’excellence académique et font l’objet de vérifications de sécurité par les services compétents avant leur arrivée en France», selon la même source.

« On nous a informés que des étudiants et étudiantes allaient être sortis de Gaza. Le consulat cherchait des établissements d’enseignement supérieur pour les accueillir », retrace de son côté le directeur de l’établissement, qui a un temps hébergé la jeune fille à son arrivée à Lille. Nour avait retenu car il s’agit d’une étudiante « qui a fait du droit et dont le profil collait », a-t-il expliqué à nos confrères du Parisien. « Nous lui avons proposé une place dans un master où il y avait des places vacantes. Mais nous ne sommes pas allés la chercher de nous-mêmes », précise-t-il.

« Il y avait un partage des rôles : de notre côté, on devait juger de la pertinence de son admission d’un point de vue académique. Le ministère des Affaires étrangères nous a dit qu’il s’occupait des vérifications avec les autorités compétentes », ajoute-t-il auprès Parisien.

Sera-t-elle renvoyée à Gaza ?

« Pourquoi on est passé à travers ? Il y a quand même une question, il faut y répondre », a déclaré jeudi sur RMC François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’intérieur. « Il y aura des poursuites qui seront engagées et sur la base de ces éléments-là, elle est susceptible d’être renvoyée dans son pays, bien évidemment », a-t-il ajouté. La destination vers laquelle pourrait être renvoyée l’étudiante n’a pas été précisée de source diplomatique.

« Administrativement, semble-t-il, je suis très prudent, il n’y avait pas de difficulté particulière, sauf que, sur les réseaux sociaux, voilà, on s’en est rendu compte », a encore déclaré M. Buffet, précisant que « les services des titres de séjour relèvent du ministère des affaires étrangères ».

Une enquête a été ouverte pour apologie du terrorisme, apologie de crime contre l’humanité avec utilisation d’un service de communication au public en ligne, a indiqué ce jeudi la procureure de la République de Lille.

JForum.fr

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