Solution à deux Etats, Khaled Mashal clarifie ce que cela cache pour ceux qui n’ont pas encore compris

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Le conflit israélo-palestinien semble être enlisé dans une impasse idéologique profonde. D’un côté, les déclarations de Khaled Mashal, un dirigeant influent du Hamas, laissent peu de place à l’ambiguïté. Rejetant catégoriquement l’idée d’une solution à deux États ou d’un État binational, il prône la création d’un seul État arabe, niant ainsi la légitimité même de l’existence d’Israël.

Cette vision radicale, qualifiée de « projet réaliste » par Mashal, n’est rien de moins qu’un appel déguisé à l’anéantissement total de l’État hébreu.

Les récentes déclarations fracassantes de Khaled Mashal, figure de proue du Hamas, n’ont fait que confirmer une réalité de longue date : une frange du monde palestinien, dont certaines organisations armées influentes, n’a d’autre objectif que l’anéantissement pur et simple de l’État d’Israël. Si ces propos incendiaires ne sont guère une surprise, ils mettent toutefois en lumière une stratégie insidieuse qui va bien au-delà des affrontements militaires dans la bande de Gaza.

En effet, on assiste à une véritable offensive multiforme, menée de concert sur plusieurs fronts: aux batailles armées s’ajoute un combat tout aussi acharné sur les terrains médiatique, universitaire et diplomatique. Une guerre idéologique et d’influence massive, largement financée par les pétrodollars du Qatar à hauteur de milliards, selon des sources bien informées.

Les conséquences de cette campagne semblent déjà se faire sentir, au détriment d’Israël. Aux États-Unis, on constate un refroidissement marqué, avec un blocage des livraisons d’armes à destination de l’État hébreu. La Cour Pénale Internationale envisagerait même d’émettre des mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens. Quant à l’ONU et de nombreux pays, ils s’apprêtent à franchir le pas en reconnaissant un État palestinien.

Au vu de ces développements inquiétants, la communauté internationale semble faire l’impasse sur les velléités génocidaires d’une frange du monde arabo-musulman à l’encontre d’Israël. Une offensive globale, déguisée sous des atours institutionnels, mais dont le but inavoué reste l’élimination de la seule démocratie du Proche-Orient.

Jforum.fr

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