Trump menace Al-Sissi : l’aide militaire à l’Égypte en danger en raison de son refus d’accueillir les Gazaouis

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L’Égypte refuse catégoriquement toute discussion sur la possibilité d’accueillir des réfugiés gazaouis sur son territoire, comme le prévoit le plan de Trump pour l’évacuation de la bande de Gaza.

Aujourd’hui, des sources rapportent que l’administration américaine a averti Le Caire qu’elle envisageait de réduire son aide militaire si l’Égypte ne changeait pas sa position sur l’accueil des Gazaouis.

JDN

Les États-Unis perdent patience face au refus égyptien

Selon le journal qatari Al-Arabi Al-Jadid, l’administration américaine prépare une réduction de son aide militaire à l’Égypte en guise de pression.

Cette décision pourrait entrer en vigueur dès l’année prochaine.

Cependant, Washington n’a pas encore précisé quelles seront les coupes budgétaires ni dans quelle proportion elles seront appliquées. L’objectif est d’exercer une pression accrue sur l’Égypte, qui continue de refuser d’accueillir les Gazaouis sur son territoire.

Le président égyptien évite tout affrontement direct avec Trump

Jusqu’à présent, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a évité de se rendre à la Maison-Blanche, afin d’échapper à un affrontement direct avec Trump ou à une situation humiliante comme celle subie par le roi de Jordanie.

Ce dernier avait été contraint d’annoncer qu’il accepterait d’accueillir 2 000 enfants malades de Gaza et leurs familles.

Lors de sa dernière visite à Washington, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aty, a exprimé une opposition ferme au plan d’évacuation de Gaza et a clarifié devant les membres du Congrès américain que l’Égypte ne collaborerait pas à l’accueil des réfugiés palestiniens.

Une aide militaire de 1,3 milliard de dollars en jeu

Actuellement, les États-Unis accordent une aide annuelle de 2,1 milliards de dollars à l’Égypte, dont 1,3 milliard est spécifiquement destiné à l’aide militaire.

Washington menace désormais de réduire cette aide si Le Caire ne montre pas plus de flexibilité envers l’initiative du président Trump.

La pression monte alors que l’administration américaine tente de trouver une solution à la crise humanitaire de Gaza, tandis que Le Caire campe sur ses positions, refusant de servir de solution de repli pour les réfugiés gazaouis.

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