« Un État palestinien serait un État terroriste du Hamas »

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Le ministre des Affaires étrangères Saar : « Israël fait face à trois États terroristes ; il n’y aura pas d’État palestinien au cœur de la terre. »

Le ministre des Affaires étrangères, Gidon Saar, s’adressant à l’importante délégation allemande : « Une nouvelle obsession s’est emparée de l’Europe. Alors que nous luttons contre les États terroristes au Liban, à Gaza et au Yémen, certains suggèrent d’établir un État terroriste palestinien au cœur même de notre petit pays. Un État palestinien serait un État terroriste du Hamas. »

Il y a des vérités que l’Occident refuse obstinément de regarder en face. Gideon Sa’ar, ministre israélien des Affaires étrangères, vient de les rappeler à Berlin avec une clarté presque brutale : l’idée qu’un État palestinien verrait spontanément naître la paix est une illusion politique, un dogme creux que beaucoup préfèrent répéter plutôt que de confronter à la réalité.

L’obsession irrationnelle de l’Occident

Devant les dirigeants allemands, Sa’ar n’a pas tourné autour du pot. Selon lui, la croisade diplomatique globale pour créer un État palestinien n’est rien d’autre qu’« une obsession illogique » – une vision romantique qui ignore les faits les plus évidents : le Hamas a conquis Gaza non par des urnes mais par les armes, et il a consacré son pouvoir à bâtir une machine terroriste sophistiquée.
Imaginer que la Cisjordanie, livrée à des acteurs incapables de contenir le Hamas, deviendrait soudain un modèle de stabilité relève, selon Sa’ar, d’un aveuglement irresponsable. Ce serait offrir à l’organisation islamiste un tremplin stratégique, au cœur même du territoire israélien.

Un futur État capturé d’avance

Ce n’est pas un secret : là où l’Autorité palestinienne s’effondre, le Hamas avance. Là où les institutions sont fragiles, le terrorisme prospère. Et l’idée qu’Israël devrait consentir à un retrait massif en espérant que l’Autorité parvienne – miraculeusement – à empêcher le Hamas de répéter le scénario de 2007 est, pour Sa’ar, un pari aussi dangereux que naïf.
Un État palestinien aujourd’hui, dans les conditions présentes, serait un territoire destiné à être capturé, tôt ou tard, par les forces les plus radicales du camp islamiste. Une réalité que beaucoup en Europe préfèrent ignorer pour préserver une vision diplomatique confortable, même si elle contredit chaque leçon du Moyen-Orient moderne.

L’enjeu : le cœur d’Israël

La JUDEEE ET SAMARIE [Cisjordanie], ce n’est pas une province lointaine : c’est une hauteur stratégique qui surplombe Tel Aviv, l’aéroport Ben Gourion, et l’ensemble du corridor central – la zone la plus densément peuplée du pays.
Remettre ce territoire à un acteur politiquement fragile, c’est transformer la colonne vertébrale d’Israël en ligne de front permanente. Sa’ar le dit ouvertement : une telle décision mettrait en danger non seulement les vies israéliennes, mais l’existence même de l’État juif dans ses frontières actuelles.

L’Europe face à son déni

Ce discours n’a rien de plaisant pour les capitales européennes, accrochées à une doctrine diplomatique vieille de trente ans, devenue mantra : « Deux États, seule solution ».
Mais ce qui était jadis un horizon stratégique est devenu aujourd’hui une formule vide, répétée mécaniquement, indépendamment des mutations réelles sur le terrain. L’Europe parle comme si le 7 octobre n’avait jamais eu lieu, comme si le Hamas n’avait pas déjà démontré ce qu’il ferait avec davantage de territoire, davantage de moyens, davantage d’occasions.

Une mise en garde plutôt qu’une provocation

Sa’ar n’a pas lancé un slogan. Il a lancé une alerte. Et l’Occident ferait mieux de l’entendre. Car une diplomatie qui ignore les réalités du Moyen-Orient ne produit jamais la paix ; elle produit des catastrophes.
À l’heure où les appels internationaux se multiplient pour reconnaître un État palestinien unilatéralement, Israël rappelle que la paix ne se décrète pas : elle se construit, et jamais sur des fondations contrôlées par un groupe dont l’idéologie est explicitement génocidaire.
L’Histoire jugera sévèrement ceux qui auront confondu espoir et aveuglement. Sa’ar, lui, a choisi de dire ce que beaucoup pensent mais n’osent formuler : un État palestinien aujourd’hui serait, à très courte échéance, un État du Hamas. Et aucun pays responsable n’accepterait une telle menace à sa porte.

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Photo : Yonathan Sindel,Flash 90

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