Une histoire réelle.
Je connais personnellement la famille, et la maman tient profondément à faire passer un message — à son fils, avant tout.
Elle veut qu’il sache, même s’il ne le perçoit pas toujours, qu’elle est à ses côtés dans sa bataille.
Qu’à chaque instant, elle se bat avec lui — par ses Tefiloth, par sa foi, par son amour de mère.
Souvent, les enfants ne mesurent pas la force silencieuse de ce combat…
Mais elle veut qu’il le sache : il n’est pas seul.
Et que, derrière elle, tout un cercle de personnes prie et se tient à ses côtés.
Sachez que par les tefiloth, le ‘hizouk dans la tsniout et l’observance des halakhoth, on peut transformer ce qui paraît irréversible.
Les changements ne sont pas toujours visibles tout de suite — parfois il faut tenir longtemps, persévérer dans la prière et dans les efforts quotidiens.
Ne jamais abandonner : au final, ce sont toujours les voies d’Hachem qui prennent le dessus.
Que ces mots vous donnent force, courage et espérance.
« Lettre d’une mère à son fils égaré »
Mon fils,
Je viens te dire une chose simple : je me bats — chaque jour, chaque heure.
Je suis la soldate au plus haut grade,
je monte sur le ring pour toi.
Ton yétser hara’ travaille bien :
il fabrique des désirs, brouille ta vue, empoisonne ton écoute,
te détourne de ton service envers Hachem.
Il a créé une armée de soldats — de vrais terroristes de l’âme,
pour t’attaquer à chaque instant.
J’ai parlé à Hachem.
«Laisse-moi,» Lui ai-je dit, «mon fils n’est pas encore assez fort.
Je prendrai sa place et je lutterai pour lui.»
Ses anges du mal contre mes anges de lumière —
et j’ai choisi de me tenir ferme.
Je hisse mon drapeau : Mi laChem élay,
et je rassemble mon armée de foi.
Chaque engagement que je prends devient une bannière,
chaque larme, une épée.
J’avance dans la tsni’outh — je me couvre de plus en plus,
même au bord de la mer, même entre les quatre murs de la maison.
J’étudie les halakhoth, je dis les Tehilim,
je prie, je pleure, je donne de la tsedaka —
je n’arrête pas.
Par ces efforts naissent des anges qui combattent
un à un ces terroristes du yétser hara’.
Ils sont puissants — oui — mais je ne manque pas d’endurance.
Ces terroristes cherchent le martyre ; moi, je cherche à t’élever.
Tu t’enfonces, et moi je me fortifie.
Un jour viendra où je frapperai le dernier coup :
j’aurai anéanti toute leur armée, seul face à ton yétser hara’,
je lui infligerai la leçon qu’il n’osera jamais répéter.
Tu te réveilleras alors de cet état endormi,
tu reprendras souffle — renaîtras un homme grand sur le chemin d’Hachem.
Et quand ton yétser hara’ osera encore t’adresser la parole,
réponds-lui sans trembler :
Prends garde — ma mère ne plaisante pas.
Je ne t’abandonnerai jamais.
Maman


























