On ne peut reprocher à l’Allemagne de ne pas avoir tenté de changer de cap depuis les lendemains de la Shoah, événement des plus dramatiques dont ce pays était à l’origine. Est-ce à dire que l’Allemagne a définitivement tourné cette page ? La question se pose actuellement avec force, du fait de la conduite de ce pays face à la coalition que l’Amérique de Trump a tenté de former afin de punir la Syrie de Assad pour l’emploi d’armes chimiques. L’Allemagne n’y a pas pris part. Pourquoi ? On se serait pourtant attendu à ce que cet importante nation européenne conçoive elle aussi l’importance de sanctionner l’utilisation de tels moyens de guerre, après ce qu’elle-même a employé ce genre d’armes contre leurs ennemis militaires et civils, ainsi que nos parents ont pu en témoigner…
Des officiels américains ont livré une explication : l’Allemagne vend à l’Iran de la technologie permettant à Assad de renforcer son arsenal d’armes chimiques. Le Jeruslam Post rapporte au nom de son représentant à Berlin que des produits chimiques vendus par l’Allemagne à l’Iran ont été retrouvé dans les raquettes envoyées par le régime syrien contre les civils à Douma…
L’Allemagne entrave également l’application de sanctions contre l’Iran du fait de développements d’engins balistiques, qui sont destinés finalement au Hezbollah. Des motifs commerciaux évidents président donc à cette conduite. L’an dernier, ce n’est pas moins d’un échange valant quatre milliards de dollars qui était impliqué dans ces liens, que l’Allemagne n’est pas prête à perdre. Ce dernier pays s’oppose également à prononcer une exclusion du Hezbollah à titre d’organisme terroriste, sous prétexte qu’il s’agit d’un sujet lié au conflit entre Israël et ce groupe, dans lequel les autres n’ont pas à intervenir. En d’autres termes, tant qu’une paix ne sera pas signée entre Israël et ses ennemis, le Hezbollah peut continuer à faire tout ce qu’il entend, entre autres, tuer des Juifs, que D’ nous en protège.
En parallèle, l’Allemagne fait également partie des grands soutiens de groupes anti-israéliens. On s’en souvient : Netaniahou a refusé de rencontrer l’an dernier le Ministre des Affaires Etrangères allemand d’alors, Zigmar Gabriel, parce qu’il avait tenu à rencontrer les gens de Chovrim chetika. L’Allemagne fait partie des grands donateurs de cet organisme, connu pour déformer la réalité et détruire l’image d’Israël dans le monde. Ce pays soutient également le BDS, autre organisme oeuvrant dans ce même but.
Derrière une Allemagne « soucieuse de la sécurité en Israël », désirant effacer son horrible passé, se profile un autre spectre, qui ressemble terriblement à celui que l’on a connu voici 70 ans seulement…