A propos de la « paracha »…

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Dans la hafatara de la paracha de la semaine passée, Bamidbar, on disait : « Il arrivera que la multitude des enfants d’Israël égalera le sable de la mer, qu’on ne peut ni mesurer, ni compter » (Hochéa’/Osé 2,1). Rav Chalom Walkh demande : c’est contradictoire, comment parler de compte des enfants d’Israël, équivalent à quelque chose, et dire en même temps qu’on ne peut ni les mesurer ni les compter ? Nos Sages répondent : cela dépend, quand ils font la Volonté divine, la bénédiction à laquelle ils ont droit fait qu’on ne peut pas les compter ; en revanche, quand cela n’est pas le cas, on peut les compter…

Le ‘Hida demande : mais comment peut-on diviser un verset en 2 parties, en disant qu’une partie parle d’une situation donnée, et l’autre d’une autre situation ? De plus, ce verset parle de la période de la délivrance… Enfin, admettons qu’une partie du peuple ne suit pas ce qui est attendu de lui, et donc il a un chiffre mesuré, mais quand il entendra la voix du chofar du Machia’h, il se reprendra et en un instant il devrait changer de nature !

Il répond : la faute rabaisse l’homme, rend sa personnalité nulle. Un acte de mitsva, l’aide à autrui, l’étude de la Tora et la prière, rendent grand et font arriver à des sommets. A partir du moment où l’homme se plie aux volontés du Seigneur, quand il se repenti et veut se reprendre, au moment de la techouv – l’âme juive déborde de sa cage et arrive à des dimensions de loin plus grandes que ce qu’elle était. « …La multitude des enfants d’Israël », on peut décompter une quantité matérielle, mais quand on arrive à un degré spirituel, le développement est énorme, et alors « on ne peut ni mesurer, ni compter. »

Comment la faute rabaisse l’homme nous a été montré cette semaine, que D’ en soit loué : ceux qui se sont opposés de toute leur force aux étudiants en Tora sont restés dehors ! Hier, nous étions dans une situation redoutable, car il se pouvait que soit monté un gouvernement laïc. Et à présent, Baroukh Hachem, contrairement à ce qui semblait se préparer, contre toutes les prévisions, le gouvernement qui a été mis en place ne contient aucun de ces opposants à la Tora, l’Eternel a contré tous leurs projets, et a relevé la force des étudiants en Tora !

Soudain ils crient tous : quel gouvernement dépensier ! Mais quand ils ont entrainé l’ensemble du système à 3 (!) reprises à des élections superflues et onéreuses, c’était correct… La règle général est : tout ce que fait la Gauche est OK, mais gare à la Droite si elle entreprend quelque chose qui ne correspond pas aux idées tordues de la Gauche dans son monde. Soudain le sieur Lieberman proteste contre Netaniahou, qui promet et ne tient pas parole : aurait-il oublié ce qu’il disait, « une parole est une parole », tout en négligeant son engagement qu’en 48 h, Hania le gazouite serait gommé ? Seulement quoi, lui a le droit de mentir autant qu’il le veut, alors que les autres n’ont pas le droit de promettre quelque chose. Ce qui est certain, c’est qu’il aura à présent le temps de faire ses comptes dans l’opposition, aux côtés de son camarade non moins embêté, Lapid : ils pourront apprendre que toute personne qui tente de s’en prendre à la Tora n’échappera pas au jugement divin.

Nous nous devons précisément en cette période d’avant le don de la Tora rendre grâce au Seigneur Qui nous a sauvés de ce groupe menaçant, qui tentait de lever la main contre la Tora de Moché. Et, bien entendu, nous devons aussi remercier l’Eternel Qui a fait stopper l’épidémie, et demander pour l’avenir qu’Il continue à avoir pitié des habitants de notre pays, et aussi envers tous les Juifs de la gola, leur accorde bonne santé, et envoie une refoua cheléma à tous les malades du peuple d’Israël ! Que par le mérite de la Tora nous ayaons droit à une délivrance totale de nos jours, bientôt !

Pris de « Chéveth A’him », publié à Beth Chéan

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