Le Beth ‘havérim a de nouveau sévi…

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1904

En un long et larmoyant article paru après Yom Kippour, le responsable d’une association juive française de ce nom a à nouveau sévi, en se plaignant du fait que la « synagogue » renvoyait ses amis de ses rangs, alors que les pauvres ne faisaient rien d’autre que de suivre leur tendance… Il citait la lecture atroce de la Tora de l’après-midi de Yom Kippour, dans laquelle la Bible osait user du terme d’abomination à leur égard ! Mais que peuvent-ils faire, puisque telle est leur nature ?

Il est très certainement de notre devoir de faire à nouveau le point, car ce déterminisme dont veut faire usage ce groupe doit être rejeté.

En effet, il n’est dit nulle part dans la Tora que des personnes qui auraient, pour une raison qui nous échappe d’ailleurs, une pulsion de cet ordre soient à rejeter. Ce n’est jamais de cela qu’il s’agit !

La Tora comprend parfaitement que certains hommes souffrent d’une telle déformation, et en aucune manière elle le leur reproche. Le problème se situe au niveau du passage à l’acte, ce qui est totalement différent.

Mais, nous répondra-t-on, que peuvent-ils faire ?

Nous dirons: et que peuvent faire des personnes qui ont envie d’abuser d’enfants ? Nous allons l’accepter ? Certainement pas, et il est admis dans le monde entier qu’une personne acceptant cette faiblesse soit à condamner, ce qui est d’autant plus justifié qu’elle ne commet pas seulement un acte inadmissible, elle provoque également, la plupart du temps, un trouble terrible chez l’enfant, pouvant aller jusqu’à le déranger pour le reste de ses jours. Un vrai crime.

Alors, que dirons-nous à une telle personne, pourtant horriblement portée à cela ? DE SE DOMINER, c’est tout.

De même, aucun d’entre nous n’acceptera qu’une personne souffrant de cleptomanie vienne fouiller dans notre portefeuille. C’est pourtant un défaut fort, certainement incontournable chez cette personne. Pourtant, nul n’est prêt à l’accepter. La solution : QU’ELLE SE DOMINE.

La Tora ne fait que refuser des personnes qui acceptent de se laisser aller à leurs pulsions en cette occurrence (ou dans un nombre immense d’autres cas, d’adultère, de prostitution, de vols et de crimes) et d’agir.

Or l’un des traits les plus caractéristique de ces groupes, de nos jours, consiste à tout faire pour accorder une normalité à leurs pulsions, à les rendre légitimes (et même les animaux peuvent s’inscrire au Beth ‘havérim), et surtout, à montrer leur « fierté » à l’être (il n’y a pas besoin d’être très doué en psychologie élémentaire pour comprendre qu’une telle fierté mal placée provient surtout d’un sentiment abyssale de honte).

Nous nous devons de nous élever contre la manipulation en provenance de cette origine, et rejeter sans ambigüité aucune l’argumentaire du responsable de ce centre.

 

Ajoutons encore un point, qui échappe en général à ces gens, et au public en général : il y a dans nos sources une notion d’impureté, dont la force est terrifiante ! Pour le paganisme, nos Sages disent déjà que si l’on avait vécu en la période où cette pulsion avait cours, nous aurions été les premiers à prendre nos jambes à nos cous pour accourir à des temples païens (Sanhédrin 102b). Nul doute qu’il en est de même pour toute déviation dans le domaine en question, comme le fixent nos Sages (id. 75a), qui savent que l’attraction des relations interdites est très forte, et ce, évidemment même de nos jours. De la sorte, une personne qui a cédé dans ce domaine risque de perdre son propre libre-arbitre, du fait de la force immense de cette impureté, de cette « klipa » pour utiliser le terme employé par la Kabbale.

 

Nous ne pouvons qu’admirer les personnes qui sont attaquées par cette pulsion et qui savent avec sagesse la dominer ! Mais seulement elles, pas les gens qui acceptent d’y céder.

 

 

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