De peur de ne pas avoir une majorité en sa faveur, la « loi du regroupement familial » retirée de l’ordre du jour

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La loi sur le « regroupement familial » est une disposition temporaire qui refuse d’accorder la citoyenneté israélienne ou la résidence en Israël aux Palestiniens vivant en Judée-Samarie ou dans la bande de Gaza, qui sont les conjoints de citoyens israéliens. La coalition qui craint de ne pas obtenir la majorité pour la faire passer à nouveau l’a enlevée de l’ordre du jour… La gauche et Ra’am pouvaient s’y s’opposer, et la Droite pouvait ne pas la soutenir.

La loi sur le « regroupement familial » est une disposition temporaire qui refuse l’octroi de la citoyenneté israélienne ou de la résidence en Israël aux Palestiniens vivant en Judée-Samarie ou dans la bande de Gaza, grâce à des conjoints israéliens.

En raison de son ordre temporaire, sa prolongation est requise chaque année, l’ambition de la coalition était de discuter de la question explosive au sein de la commission des affaires étrangères et de la défense, qui n’inclut pas les députés des factions arabes. Mais en pratique, la discussion devrait se tenir en coopération avec le Comité de l’Intérieur, dirigé par Abbas Mantsour, et c’est pourquoi le sujet a été remis à une autre occasion…

Le député Miki Zohar a répondu et a écrit : « La nouvelle coalition a annulé la discussion au sein du comité d’organisation concernant la prévention du regroupement familial. En fait, ils sont tout simplement incapables de maintenir l’État d’Israël en tant qu’État juif et démocratique. Nous accepterons de les aider s’ils acceptent de faire avancer la loi pour réglementer l’établissement des nouvelles implantations. »

Nul doute que l’opposition n’entend pas tendre la main pour surmonter cette première crise au sein du gouvernement du changement, afin de continuer à miner la situation.

La ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked a annoncé qu’elle soulèverait quand même le projet de loi sur la citoyenneté : « La semaine prochaine, je mettrai aux voix la loi sur la citoyenneté. Je n’imagine pas que l’opposition nuira à la sécurité de l’État au nom de jeux politiques ». Shaked a écrit, ajoutant : « Je suis sûre qu’ils feront preuve de la maturité requise et soutiendront la loi. »

Cependant, le président du parti du du Likoud, Miki Zohar, n’a pas tardé à répondre, écrivant : « Vous avez établi un gouvernement dangereux sans une goutte de responsabilité, composé de ceux qui s’opposent à Israël en tant qu’État juif. Éteindre les incendies que vous avez allumés ne fait pas partie de nos objectifs », a déclaré Zohar.

La députée Orit Struck, présidente de la faction du sionisme religieux, a également attaqué et écrit : « Ceux qui forment un gouvernement bancal dès le départ, reposant sur 80% d’accord, mais il s’avère que les 20% restants incluent les intérêts les plus fondamentaux et critiques de l’Etat d’Israël – que l’on ne s’attende pas à ce que nous soyons sa roue de secours ».

Le député de droite Nir Orbach lui a répondu, qui, on s’en souvient, a longuement hésité à soutenir le changement de gouvernement et a finalement décidé oui, a attaqué Struk : « Orit, peut-on mettre l’intérêt politique avant la responsabilité nationale ? »

« Assez, vous osez dire cela maintenant ? » lui ont répondu les gens du « Sionisme religieux », dont Struck elle-même lui demandant cyniquement : « Parce que former un gouvernement reposant sur le bras politique des Frères musulmans, sur les émeutiers de Ramla et Lod et Acre – c’est mettre la responsabilité nationale avant l’intérêt politique ? »

« Oui. Je vous expliquerai à l’occasion », a conclu le député Auerbach. Faudra qu’il se lève tôt pour convaincre le public…

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