Des attaques de la police… à Montréal et à Anvers !

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Illustration : photo prise par un non-Juif Chabbath

Méa Chéarim (ou Bené Brak) ne sont plus seuls dans ce cas : la police de Montréal et celle d’Anvers s’en sont pris avec une très grande violence à des Juifs se rendant aux offices (pas réellement permis, il est vrai) durant Chabbath. A Montréal, cinq personnes ont été arrêtées et deux minyan ont été dispersés dans le quartier d’Outermont – le secteur hassidique de Montréal |

Selon les médias locaux, vendredi soir, quatre policiers de Montréal ont été agressés verbalement alors qu’ils ordonnaient aux gens réunis pour la prière de se disperser.

Selon les médias, lorsque la police est arrivée, de nombreux fidèles ont fui les lieux. Mais beaucoup d’autres ont reçu un rapport de 1 550 $.

La loi canadienne stipule qu’il est permis de se trouver dans une synagogue avec seulement dix fidèles. L’un des résidents orthodoxes de l’endroit a raconté à « Be’hadrei ‘Haredim » ce qui s’était passé. « Les policiers attendaient à l’extérieur de la synagogue de Skire, pendant la prière les policiers attendaient à l’extérieur, et comme il y a un couvre-feu de 20h00 à 05h00 du matin, les policiers savaient que les fidèles sortiraient, alors ils ont attendu à l’extérieur, des dizaines de véhicules avec beaucoup de policiers attendaient à l’extérieur. C’était comme à Méa Chéarim.

« Les policiers n’ont pas fait preuve de sentiments envers les fidèles, et lorsqu’ils sont sortis, les policiers ont arrêté certains d’entre eux et ont battu beaucoup de fidèles faisant un véritable passage à tabac, il y avait des cris, des coups et des dégâts alors que beaucoup de non-juifs se tenaient dehors et prenaient des photos ».

Le lendemain matin, la police est arrivée à la synagogue Satmar, et ils ont arrêté l’un des fidèles, mais on ne sait pas pourquoi ils l’ont fait. La prière à Satmar a également été dispersée par la police, les policiers sont revenus pour seouda chelichith (le 3e repas du Chabbath, pris dans ces milieux en commun) et les fidèles ont été laissés prier dehors dans le froid.

Il en a été de même à Anvers.

Est-ce le même virus ? Difficile à savoir, mais en tout cas, la conduite de ces communautés semble être régie par une réaction commune face aux exigences des autorités civiles, et cela n’est pas forcément intelligent, ni sur le plan de la santé de leurs propres groupes, ni sur celui de l’antisémitisme que ce genre de conduites peuvent susciter…

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