La variante BA2 se répand dans de nombreux pays : qu’en sait-on ?

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Malgré la domination continue de la variante Omicron dans le monde, il y a eu une augmentation de la variante BA2 dans de nombreux pays | Dans le même temps, une nouvelle augmentation de la propagation de la souche Delta est observée.

La variante BA2 – apparue pour la première fois fin 2021, en Afrique du Sud, en parallèle avec la souche bien connue omicron (BA.1), et de là elle s’est propagée à d’autres pays. Pour l’instant, il continue de se répandre dans le monde entier.

Comme indiqué, au cours des dernières semaines, il a été identifié un nombre croissant de personnes atteintes par cette variante au Danemark, où elle est devenue dominante au détriment de l’omicron « original ». Une augmentation significative est également identifiée en fréquence, au détriment d’Omicron, également en Suède, au Royaume-Uni, à Singapour et en Inde. En raison du taux élevé de propagation, elle est susceptible de devenir bientôt dominante dans ces pays. « Ce taux peut indiquer un avantage relatif en matière d’infection », expliquait ce matin (mercredi) le rapport de l’AMN.

Contrairement aux rapports des médias, le rapport affirme que la variante n’est pas « évasive » des tests PCR. Cependant, contrairement à Omicron, il n’inclut pas la délétion aux positions 69-70 qui permet une identification spécifique de la souche dans des kits PCR dédiés et ne peut donc pas être identifiée « rapidement » en les utilisant, et un sol génomique complet est nécessaire pour caractériser son adhésion.

Les rapports du monde entier ne révèlent pas, pour l’instant, un tableau clinique sortant de l’ordinaire. Le Danemark a signalé qu’il ne détecte pas de changement significatif entre les patients hospitalisés BA.1 (omicron familier) et BA.2. On estime que les vaccins seront efficaces pour prévenir les maladies graves même pour les personnes infectées par ladite variante, mais l’analuyse n’est pas encore terminée.

L’analyse du laboratoire norvégien montre qu’il n’y a pas de différence de charge virale dans les voies respiratoires supérieures entre l’omicron familier et la nouvelle variante. En Inde, il existe des similitudes dans les symptômes entre les deux variantes, qui affectent toutes deux les voies respiratoires supérieures et qui ont toutes deux une atteinte pulmonaire minimale.

« Les rapports ci-dessus sont préliminaires et une analyse approfondie n’a pas encore été publiée sur la gravité de la maladie causée par la souche ou sur l’efficacité de la vaccination ou de la récupération à partir d’autres souches pour prévenir l’infection et la maladie », précise le rapport de l’AMN.

Malgré la similitude génétique avec l’omicron connu (BA.1), ladite variante (BA.2) présente un grand nombre de mutations nouvelles et uniques, qui « dans un scénario grave peuvent produire un comportement clinique différent », a-t-il été écrit.

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