Le comble du ridicule : Maitre Ben Gvir, ministre, ne peut pas défendre sa cause !

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Après que la conseillère juridique du gouvernement ait clairement indiqué au ministre Ben Gvir qu’il ne serait pas autorisé de se présenter dans les requêtes contre lui et son bureau, Ben Gvir s’est tourné vers la Haute Cour et a demandé à être autorisé à se représenter lui-même. Ben Gvir a écrit dans la requête : « Cette conduite est inconstitutionnelle, déraisonnable, disproportionnée et injuste »

Be’hadré ‘Harédim – Avi’hai ‘Ami

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir s’est adressé aujourd’hui (lundi) à la Haute Cour avec une demande d’auto-représentation et de ne pas accepter la position de la conseillère juridique du gouvernement dans la requête contre l’amendement à la loi sur l’ordre de la police. Ce matin, celle-ci, Gali Beharve-Miara, a annoncé à Ben Gvir qu’il ne serait pas autorisé à se représenter dans les pétitions contre lui ou son bureau.

Le ministre écrit dans la demande que la conseillère en question a publié son avis de suspension de la nomination du commissaire général de Tel Aviv, Ami’hai Ashad, au poste de directeur de l’école d’orientation sans demander à lui parler, et seulement après que le conseiller du ministre a contacté la conseillère, cette dernière a accepté la réunion et malgré cela, a publié sa décision avant même que la conversation ait eu lieu.

La ministre écrit à propos de sa lettre : « Cette lettre est parvenue au ministre en chef par le biais des médias alors qu’il était assis avec le commissaire, le surintendant Kobi Shabtai, et discutait avec lui de la poursuite de la série de nominations dans la police. Pire encore, avant la décision, elle n’a pas jugé bon de parler au ministre, de le rencontrer et de discuter avec lui des détails de l’événement ».

Le ministre ajoute également: « Cette conduite est inconstitutionnelle, déraisonnable, disproportionnée et injuste. Il n’est pas approprié qu’une telle personne prenne une décision aussi inhabituelle et sévère sans en parler au ministre préposé à la question. »

« Dans ces circonstances », écrit le ministre au Tribunal de grande instance, « le Tribunal de grande instance demande à l’honorable Tribunal de permettre au Tribunal de grande instance de se représenter lui-même ou, à défaut, d’engager un avocat. »

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