Le rav Yits’hak Yossef : conduite à suivre Yom Kippour pour les personnes atteintes du corona

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Israel's Ashkenazi Chief Rabbi David Lau, Israel's Sephardi Chief Rabbi Yitzhak Yosef, and Finance Minister Israel Katz, sell the hametz (food containing leavening) of the state of Israel to Arab Israeli Mr Jaber before the upcoming Passover holiday in Jerusalem, March 25, 2021. Photo by Yonatan Sindel/Flash90 *** Local Caption *** ????? ??? ??? ?? ???? ???? ?? ??? ??? ??? ??? ????? ????? ??

Conduite à suivre Yom Kippour pour les personnes atteintes du corona

D’après le rav Yit’hak Yossef chelita

Doit-on jeûner dans un cas pareil ? Doit-on dire les bénédictions sur la nourriture ? Doit-on dire le kidouch ? Ajouter un élément rendant la nourriture désagréable ? Si l’on mange suffisamment, doit-on dire le birkath hamazon ?

Le rav s’est exprimé à propos de personnes frappées par le corona, mais il est évident que ce genre de questions se pose également pour d’autres personnes malades, cardiaques, diabétiques ou autres, et elles doivent demander à leurs médecins comment se conduire, puis se plier à leurs instructions.

Le rav précise tout d’abord que la question dépend de la gravité de l’atteinte : les cas légers, avec un peu de température, la perte du senti, mais tout va bien par ailleurs, alors on devra jeûner ; si le médecin fixe que le jeûne est dangereux pour une telle personne spécifique, surtout si elle a besoin d’assistance respiratoire, on mangera et boira au minimum (il s’agit un volume de nourriture et d’un volume de boisson, dont il faut vérifier la mesure selon les instructions suivies dans la communauté à laquelle on appartient, et cesser en général durant 9 minutes, puis on peut recommencer) ; si l’on se sent bien et que le médecin a permis de jeûner, il faudra à nouveau consulter le médecin si au courant du jeûne on ne se sent pas bien, et sans doute manger.

Une personne à laquelle le médecin a indiqué de ne pas jeûner n’a pas le droit de faire autrement ! Au contraire, une telle personne, si elle en vient à mourir, se verra reprocher d’avoir osé faire plus que ce que la Tora lui demande.

Quand on doit manger à Yom Kippour, il n’y a pas lieu de faire kidouch avant de le faire, car nos Sages n’ont pas imposé une telle conduite. On devra par contre dire toutes les bénédictions avant de manger, et si le médecin exige que l’on consomme une quantité suffisante (en général, quand on mange juste ce qui est permis, on n’arrive pas à une telle quantité), on devra également dire la bénédiction finale. Si ce malade a mangé du pain (une tranche du volume d’au moins 27 cl), il devra aussi ajouter « Ya’alé vehavo », en y incluant Yom Kippour.

 Certains auteurs ont exigé que l’on glisse un produit qui gâche le goût de la nourriture ou de la boisson, mais le rav conclut, avec de nombreux auteurs anciens et récents, qu’il ne faut pas faire cela, et manger normalement, si ce n’est dans les conditions énoncées, une quantité minimale et en un temps fixe (toutes les 9 minutes).

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