Les trois orphelins de la famille Sasson, dont un bébé d’un an, ont besoin d’aide !

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Ils se languissent de leur père et pleurent avec leur mère

Des orphelins de 5 ans et demi, quatre ans et un an seulement ! * Trop petits pour comprendre l’ampleur de leur perte, mais assez grands pour se languir de leur père * La veuve reste seule, brisée, sous le choc, sans revenus, et avec une location élevée * Bien qu’elle ait honte de demander de l’aide, elle n’a pas le choix.

Quand la vie était normale, rav Mordekhaï Sasson étudiait au collel et travaillait pour nourrir sa famille, sa femme Myriam prenait soin des enfants. Ils n’étaient pas riches, mais ne manquaient de rien. Ils avaient surtout un père fort, joyeux, sur lequel ils pouvaient se reposer.

Quand l’épidémie du covid est arrivée, ils n’ont pas été directement touchés, mais ses conséquences économiques se sont faites durement sentir. Les rentrées ont baissé et les dépenses ont augmenté. Quand la situation s’est redressée, il leur est resté des dettes importantes. Cela n’a pas inquiété rav Mordekhaï, prêt à travailler un peu plus pour les rembourser.

C’est alors qu’il a commencé à se sentir faible, de plus en plus faible, et incapable de travailler comme avant. Le jour où son fils a eu 3 ans, un signal d’alarme s’est éveillé en lui. Quand il a essayé de le porter, enveloppé dans un talit, jusqu’au Talmud Tora, il a ressenti une telle faiblesse qu’il a failli lâcher l’enfant.

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Il s’est tout de suite rendu à l’hôpital. Après de nombreux examens, les médecins sont arrivés à la conclusion qu’il avait un cancer très avancé…

Ils restaient optimistes et ont tenté un traitement expérimental très coûteux, sans obtenir les résultats escomptés. La maladie n’a fait qu’empirer. Rav Mordekhaï restait au lit, épuisé, accablé de douleurs, mais affrontant courageusement la réalité.

Il n’a dû se mesurer à la maladie que durant quatre mois… les derniers jours de sa vie, il a préparé une liste détaillée de toutes les dettes qu’il devait rembourser : un demi-shekel qu’il avait oublié de payer pour son café au collel, quelques sous à l’épicerie, des dizaines de milliers de shekels aux gma’him (prêts sans intérêt) et aux gens qui ont accepté de prêter de l’argent à un homme mourant, plus les dettes de l’époque du covid.

Le 18 Sivan, rav Mordekhaï Sasson a rendu l’âme, non sans avoir pleuré auparavant : “Je ne peux pas quitter ce monde avant d’avoir rendu l’argent que je dois !”

Sa famille lui a promis de l’aider à tout rembourser, mais il est décédé avant qu’ils aient pu le faire. A présent, ils suivent sa liste et font tous les efforts possibles pour rembourser toutes ses dettes.

Sa veuve reste seule, brisée. Ses enfants sont trop petits pour comprendre l’ampleur de leur perte, mais assez grands pour se languir de leur père et pleurer qu’il revienne. Ils n’ont pas d’appartement, pas de revenus, rien ! Il ne leur reste que des dettes, qu’ils ne savent comment rembourser.

Un fonds d’aide a été mis en place pour la veuve et les orphelins, pour rembourser les dettes, les aider à avoir un toit au-dessus de leur tête et de la nourriture au réfrigérateur.

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