Manifestations autour de la profanation d’un « cimetière musulman » à Jaffa

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Des manifestations importantes se déroulent ces jours-ci en la ville de Jaffa-Tel Aviv, à la suite d’un projet de destruction d’un cimetière musulman, au point que les autorités américaines ont mis en garde leurs ressortissants du danger à se rendre en ces lieux.

Aux Français d’y penser également, avant d’aller rendre visite à l’ambassadeur de France, dont le domicile est également situé à Jaffa.

Toutefois, semble-t-il, l’affaire n’est pas si simple que cela ! Le journaliste B. Yemini dévoile qu’en effet, il y avait un cimetière arabe dans le site concerné au 18e siècle, mais en 1915, afin d’améliorer l’apparence de la ville de Jaffa pour y accueillir le gouverneur de Syrie, Jammel Pa’ha, les tombes ont été déplacées dans un autre comtière, celui de Kfar Somiil, à proximité de l’hôtel Hilton de Tel Aviv (qui n’existait pas à l’époque, évidemment). Et ce site funéraire est toujours existant, bien qu’il s’agisse d’un terrain de très haute valeur de nos jours. Quand il est question d’un cimetière arabe, le pays fait preuve d’un très grand respect (quand il est juif, cela n’est pas du tout le cas, comme on l’a vu en son temps à Tibériade où une partie du cimtière juif local ancien a été détruite au profit de la construction d’un hôtel, malgré les très importantes manifestations d’alors, ou encore dans ce qui avait été fait en faveur de la sauvegarde du cimetière juif ancien de… Jaffa, qui a également entrainé de virulentes manifestations, mais passons).

A Jaffa, alors, on a laissé une tombe sur place, pour mémoire.

Personne, à l’époque, ne s’est opposé à ce transfert, effectué par les autorités musulmanes. De nos jours, rien n’a changé, mais juste il s’agit en cette occurence d’une « nouvelle » permettant d’augmenter la colère contre Israël et d’exciter un milliard et demi de musulmans contre le pays des Juifs – sauf le moindre élément concret sur le terrain qui le justifie ! Le maire de Tel Aviv, oh combien soucieux de respecter les intérêts arabes, a de manière tout à fait juste permis la construction d’immeubles sur ce terrain, la haute cour, connue pour son aide à toute épreuve en faveur des arabes, a accordé son accord, mais les radicaux musulmans ont monté de toutes pièces une « affaire » enterrée (dans tous les sens du terme) depuis l’an 1915…

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