Panique sur le mont Olympe

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Par Jean-Marc Lévy, Vice-Président d’Israël Is Forever Alsace

En voici un article intéressant ! On se croirait en Israël, à lire ce qu’écrit là cette personne… Il faut croire que le corona a su semer la panique partout de la même manière, et amener les gens à perdre la tête ! Voici qui devient intéressant…

La France a-t-elle encore un pilote ou un capitaine à bord ? Notre Jupiter de bac à sable, Emmanuel Macron, gouverne-t-il encore depuis son Olympe élyséenne ou s’est il retiré vers des régions éthérées ? Y a-t-il une politique de santé publique et de gestion du COVID-19 en France ? Qui arbitre vraiment et qui décide de notre action pour gérer la pandémie ? Si ces questions sont pleinement pertinentes, c’est bien parce que plus de six mois après le début du confinement et quatre mois après le début du déconfinement, c’est la chienlit ! Entre ordres, contrordres, exceptions et dérogations, personne n’y comprend plus rien. En revanche, les Français ont bien compris maintenant que les personnalités politiques qu’ils ont mises au pouvoir étaient totalement dépassées par les événements. On ne rappellera jamais assez que l’on a confiné pour de mauvaises raisons (l’absence de masques et de tests en période critique : mars-avril) et que l’on a déconfiné également pour de mauvaises raisons, alors que l’on sait très bien ce qu’il faut faire : il faut tester et isoler sélectivement, et soigner les malades en attendant la mise sur le marché d’un vaccin. Sauf, qu’après le fiasco des masques, nous assistons maintenant au fiasco des tests : deux milliards d’euros dépensés pour des tests avec obtention des résultats à 5 voire à 7 jours, alors qu’un résultat au-delà de 2 jours n’a déjà plus d’intérêt médical. Six mois après le début du confinement, l’exécutif et le législatif en sont encore à essayer d’invalider l’hydroxychroloquine et n’ont pas créé un seul lit de réanimation avec pourtant 100 milliards d’euros dédiés à la lutte contre la pandémie, alors qu’ils nous annoncent depuis des mois une deuxième vague, qui ne semble pas se confirmer pour le moment sur le terrain. Le fait qu’il n’y ait pas de consensus sur la plupart des questions ajoute encore à la confusion générale et la médecine française en sortira durablement ravagée. Même les chiffres et les statistiques remontées aux agences régionales de santé et au ministère sont sujettes à caution, puisque les décisions prises – ne parlons pas de politique – le sont sur la base de ces chiffres, qui sont aux antipodes de la réalité sur le terrain. C’est dans ce contexte que l’on apprend que six mois après le début du confinement, les voyageurs arrivant dans les aéroports français ne sont toujours pas testés et peuvent accéder au territoire sans contrôle sanitaire. On en reste sans voix. C’est dans ce contexte également que le ministre de la santé a choisi un quasi-confinement pour la ville de Marseille créant un vent de révolte et une fronde dans la cité phocéenne. De même, l’obligation du masque dans l’espace public ne sert à rien pour la majorité des médecins, le problème restant les lieux fermés et les rassemblements populeux. Rappelons également que si le masque reste obligatoire dans les lieux fermés, son obligation dans l’espace public toujours et partout est illégale, comme viennent le rappeler les nombreux recours à répétition devant les tribunaux administratifs. Le parti-pris gouvernemental de gérer cette pandémie par la peur et d’imposer une tyrannie sanitaire est dénoncé maintenant par une majorité de médecins. Cette gestion par la peur se retrouve dans l’extrapolation faite des chiffres qui conduisent à prédire une deuxième vague pour octobre-novembre ; la vérité scientifique oblige à dire qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une hypothèse ou que d’un scénario, en aucun cas d’une certitude. L’incohérence des mesures prises est pleinement visible y compris dans la punition collective de pans entiers de l’économie qui avaient pleinement joué le jeu des mesures sanitaires et de la distanciation. Or, la situation décrite par Olivier Véran n’est pas la situation vécue par les Marseillais et l’on reste interloqué par le décalage avec la réalité et l’incompétence de ces autorités hors sol. La gestion liberticide par la peur atteste d’une panique sur le mont Olympe de l’exécutif macronien et témoigne d’un aveu d’échec incroyable, d’autorités aux abois, tétanisées, incapables d’anticiper et de prévoir – c’est pourtant leur travail et leur responsabilité – et qui n’ont aucun cap réfléchi. Par une étrange ironie de l’Histoire, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie devenu président de la République se retrouve fossoyeur de l’économie française et à la tête d’un passif de plus 30000 morts. On n’ose imaginer ce que feraient nos élites et nos autorités si l’intégrité du territoire national et la sécurité des Français étaient menacées de manière existentielle… Les Français ont cru en 2017 se débarrasser par le suffrage des éléphants de la gauche et des barons de la droite ; la plupart se sont recyclés dans le macronisme. Les Français ont cru en 2017 choisir le dégagisme et la jeunesse. Ils l’ont ! Pas pour le meilleur, mais surtout pour le pire ! En dégageant les potentats régionaux qui cumulaient mandats local et national pour défendre les intérêts de leur province à Paris, les Français ont obtenu des technocrates couards, insipides, irresponsables, déconnectés des réalités du terrain et isolés du pouvoir central. Après le gouvernement des monarques et des ministres qui en imposaient, voici venu maintenant le temps des eunuques !

PS : Cela ne signifie pas que nous adhérons à tout ce que dit cette personne, en particulier en ce qui concerne la « seconde vague », qui, en Terre sainte, est là, et bien là, mais sa critique n’en n’est pas pour autant moins intéressante pour nous.

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