Percée israélienne dans le diagnostic de la sclérose en plaques

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Deux étudiants du Holon Institute of Technology ont mis au point une méthode révolutionnaire pour diagnostiquer la sclérose en plaques. Jusqu’à présent, cette maladie se détecte au moyen d’un examen IRM (Imagerie par résonance magnétique) suivi d’un long et complexe processus jusqu’à la pose du diagnostic. Le médecin reçoit les résultats de l’IRM, soit cinq-cent à sept-cent images qu’il doit toutes examiner dans le but de trouver des cellules suspectes. Ce n’est qu’après avoir trouvé au moins deux images montrant un risque à deux endroits différents du cerveau qu’il peut décréter que le patient est atteint de la sclérose en plaques.

Alex Liebenson et Marc Reichstett, deux étudiants du HIT, en collaboration avec des étudiants de l’Université Bar-Ilan, ont réussi à mettre au point une méthode permettant de diagnostiquer la maladie en deux ou trois minutes à partir de l’imagerie, avec une certitude voisine de 100%. Ils ont développé un algorithme qui permet de scanner en deux ou trois minutes les centaines d’images produites par l’IRM et détecter éventuellement des cellules du systèmes nerveux qui sont touchées.

L’idée de travailler dans cette direction leur est venue après qu’uns proche de l’un des deux étudiants, atteinte par cette maladie, s’est plainte que le processus de diagnostic fut long et fastidieux.

Alex Liebenson et Marc Reichstett ne veulent pas s’arrêter là, et espèrent développer dans le futur des algorithmes permettant aux médecins de détecter rapidement d’autres maladies à partir des résultats d’examens par IRM, comme par exemple la cancer ou le sida.

Dans de nombreuses maladies, la rapidité du diagnostic est également gage de chances accrues de guérison.

Source www.lphinfo.com

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