Le business-plan du terrorisme palestinien

1
1084

Ayala Shapira, qui n’a pas encore 14 ans,  est arrivée au parlement européen la semaine dernière. La jeune fille, résidente du yichouv Ma’alé Chomron, n’avait jamais pensé voyager à l’étranger si jeune. Elle est d’ailleurs d’avis qu’il n’y a pas lieu de sortir d’Eretz Israël si ce n’est pour une raison majeure. Là, c’était le cas. C’est le président du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, qui a organisé la réunion spéciale du parlement européen à laquelle elle était invitée, avec l’aide du représentant tchèque. Réunion particulière s’il en est : ce n’est pas tous les jours que les députés européens écoutent les habitants juifs de Judée-Samarie, et de façon générale le point de vue des israéliens sur le conflit.

L’adolescente invitée à parler devant les députés est arrivée avec un masque compressif sur le visage. Ce masque, elle le porte déjà depuis plus de deux ans. Depuis qu’un cocktail Molotov a été lancé sur la voiture dans laquelle elle voyageait. Ayala, qui avait tout juste 11 ans, a été très gravement brûlée. Pendant de nombreuses semaines, elle a oscillé entre la vie et la mort. Les brûlures étaient particulièrement profondes. Son visage et des parties de son corps ont été touchés. Les médecins de Tel haShomer ont lutté pour la maintenir en vie, jusqu’à ce que son état soit stabilisé. Depuis, elle se bat pour retrouver une vie normale. Elle doit couvrir son visage pendant la plus grande partie de la journée d’un masque compressif, pour empêcher les cicatrices de s’étendre. Sa réhabilitation sera encore longue, mais elle continue à mener sa vie presque normalement, de façon réellement héroïque.

Yossi Dagan, qui a organisé cette réunion à Bruxelles, l’a emmenée afin qu’elle puisse faire entendre son histoire. Dagan a introduit cette réunion spéciale en présentant aux participants les données du terrain. Aucun des députés ne les connaissaient réellement. Dagan a parlé de la largeur de l’Etat d’Israël, qui ne dépasse pas 70 km de la Méditerranée au Jourdain, dont 55 en Judée-Samarie. Sans ces territoires, cette distance serait réduite à 15 km, « la distance de l’aéroport de Bruxelles au centre-ville », a-t-il expliqué à des députés sidérés.

Mais le sujet central de son discours était consacré au « tarif ». Il semble d’ailleurs que ce ne soit pas seulement dans l’Union européenne que ce sujet est inconnu, car nombre de citoyens israéliens n’en ont jamais entendu parler non plus. Beaucoup croient que les attentats de « loups solitaires » résultent du fanatisme idéologique. Mais la réalité sur le terrain est bien différente – le motif central, et souvent unique, c’est l’argent. Tout simplement. Un instituteur de l’Autorité palestinienne touche 900 shekels par mois, un ouvrier peut arriver jusqu’à 1 500 shekels, alors qu’un palestinien qui assassine un Juif et est condamné à la prison à vie reçoit de l’AP – l’Autorité du « modéré » Abbas – un salaire mensuel de 12 000 shekels ! Et s’il est libéré au cours d’un échange de prisonnier quelconque, il reçoit une retraite équivalente à celle d’un général jusqu’à la fin de ses jours. Ainsi, pour avoir tué un Juif, un gamin de 15 ans peut recevoir un salaire de général. C’est « un business qui rapporte ».

C’est précisément sur ce sujet qu’Ayala Shapira a parlé devant les parlementaires assemblés. Le lanceur du cocktail Molotov sur la voiture de sa famille, était un jeune de 16 ans du village Azoun. Son intention était de garantir un bon revenu à sa famille. S’il avait réussi à tuer l’un des passagers de la voiture, il aurait touché 12 000 shekels par mois. Mais comme il n’a « réussi » qu’à estropier une fillette, sa famille ne reçoit que le tarif inférieur de 8 000 shekels par mois. La famille Shapira a révélé qu’au cours du procès du jeune terroriste, elle a été contactée par le parquet militaire qui suggérait un plaidoyer de compromis : 12,5 années de réclusion pour le terroriste et 25 000 shekels de dommages pour la victime. Les membres de la famille ne savaient pas s’ils devaient rire ou pleurer : cette somme ridicule ne couvrait même pas une semaine d’hospitalisation. En outre, la mère d’Ayala a expliqué au parquet qu’à son avis le terroriste mineur n’accepterait aucun plaidoyer de compromis, car il perdrait alors son « salaire mensuel ». Et il en fut ainsi. Le jeune terroriste refusa de signer tout compromis. La vie dans les prisons israéliennes est une sinécure comparée aux conditions difficiles de vie au village. Et le salaire ? Il arrive en temps et en heure, chaque mois, sans interruption. Alors pourquoi plaider coupable dans un plaidoyer de compromis ?

A la fin du procès, il a été condamné à 14,5 années de réclusion. Vu de loin, il est parfois difficile de comprendre la signification d’un verdict. Pourquoi 14 années et demi ? Qu’est-ce que cette demi année, pourquoi pas 15 ans tout rond ? Voici l’explication : il y a dans l’Autorité Palestinienne un tarif établi pour chaque type d’attentat et de condamnation. Celui qui est condamné à 15 ans ou plus voit son salaire considérablement augmenté. Le parquet militaire est au courant de ce tarif, et le juge a ajusté la condamnation pour réduire le salaire mensuel.

Et d’où viennent les fonds pour financer les salaires des terroristes palestiniens dans les prisons israéliennes ? L’Union Européenne transfère chaque année à l’AP près d’un demi-milliard de dollars des contribuables européens. De cette somme, 144 millions sont utilisés chaque année pour accorder de tels salaires à des assassins dans les prisons.

Les salaires que l’AP verse aux tueurs de Juifs ne sont pas versés clandestinement, en dessous de la table. Il s’agit d’argent versé légalement, selon un tarif connu. Tout terroriste qui sort assassiner des Juifs sait exactement quelle somme il touchera s’il tue, ou blesse seulement, quel est le tarif par année de prison et bien entendu combien sa famille touchera s’il est tué pendant l’attentat. Tout cela selon la loi palestinienne. Cela jette peut-être une lumière différente sur les attaques individuelles de très jeunes terroristes. Le motif idéologique peut être central, mais il y a parfois un motif simplement économique. Pourquoi travailler dur quand il est possible de garantir un revenu à toute sa famille, à vie ? Tout ce qu’il y a à faire, c’est de tuer un Juif, et du point de vue palestinien, c’est associer le plaisir aux affaires.

Alors, c’est vrai qu’il y a de l’incitation. L’Autorité Palestinienne éduque une génération entière dans l’incitation à la haine antisémite, mais derrière l’idéologie et les longues explications alambiquées sur les raisons du conflit, il y a un facteur beaucoup plus simple, un motif beaucoup moins romantique et beaucoup plus prosaïque – l’argent. Au lieu de travailler et de gagner sa vie honnêtement, il est possible de parer un meurtre d’un voile d’idéologie, d’utiliser la violence en espérant que les fonds en provenance d’outre-mer continueront à arriver pour huiler les engrenages de la « révolution »…

Source : הכסף שמאחורי האידיאולוגיה, יצחק רוט, יתד נאמן

1 Commentaire

  1. Incroyable !!
    Et si on pousse encore un peu le raisonnement, combien de fonds européens, internationaux et caritatifs détournés pour financer l’autorité palestinienne qui elle-même finance etc… ?
    C’est tous les jours que l’on devrait porter ces informations et encore plus ce genre de témoignages vivants à la connaissance des non-juifs et des institutions internationales si promptes à justifier le terrorisme.
    La guerre médiatique n’est pas prêt d’être gagnée si ce combat n’est même pas mené.
    Merci à Ayalla de le faire et pardon de lui laisser porter à l’âge de l’insouciance une si tâche si difficile en plus de ses souffrances.

Laisser un commentaire