Voir l’occupation israélienne et…

0
1000

Nous sommes en pleine saison du tourisme en Erets Israël. Les touristes abondent, baroukh Hachem. Mais tous ne sont pas accueillis forcément avec le même enthousiasme : c’est le cas de touristes du 3e âge, en provenance d’Europe, qui arrivent avec un grand sourire et une grande envie d’arriver à leur but, à savoir jouir d’un séjour palpitant. Ils veulent avoir de quoi raconter à leurs petits-enfants ou à leurs voisins, quelque chose d’exotique, moyen-oriental.

Bien entendu, il y a dans le monde encore nombre de sites hauts en couleur, où le sang coule, mais nulle part ailleurs on ne peut trouver des conditions aussi bonnes que dans le pays où nous vivons. Imaginons-les en Iran ou en Syrie : très rapidement ils seraient jetés dans des prisons immondes, où végètent nombre de citoyens locaux… En Israël, ce n’est pas le cas, mais ils peuvent même nourrir les bêtes et gêner impunément les soldats ; ils peuvent prendre de bonnes photos de voitures blindées militaires, et même avoir droit à un interrogatoire serré des forces de l’ordre. Puis rejoindre leur hôtel 5 étoiles, et passer la soirée à la place à Tel Aviv.

Mais cela a une fin : Israël a décidé d’arrêter ce genre de tourisme, qui entraîne un travail superflu pour les soldats et qui provoque des dégâts terribles sur le plan de l’image d’Israël dans le monde. Là, récemment, un tel groupe guidé par des gens de Gauche originaire de Suisse a été promptement refoulé, et a du prendre le premier avion retour pour l’Europe.

Les responsables de cette décision sont le ministre de l’Intérieur, le rav Arié Dérhy, et celui responsable de la sécurité intérieure, Gil’ad Eldan, ils vont de la sorte mettre fin à ce genre de tourisme. Un desk a été mis en place, afin de contrôler l’appartenance de visiteurs de cet ordre, venant voir le pays et œuvrer contre lui. Deux organismes sont connus pour organiser ce genre de voyage : EAPPI, fondé par l’organisme mondial des Eglises, et ISM, organisme de solidarité international. L’un de ces groupes s’avère préparer avant le voyage les gens qui y participent, en leur parlant des diverses atrocités faites par Israël, dont l’assassinat d’enfants palestiniens n’est pas des pires… Puis ils sont amenés de préférence dans des hôtels palestiniens, et sont dirigés vers des endroits de friction entre Juifs et Palestiniens, en particulier aux points de passage, puis, à leur retour chez eux, ils servent avec enthousiasme la propagande anti-israélienne…

Ailleurs dans le monde, aux Etats Unis par exemple, ou encore en Australie, tout visiteur sait que s’en prendre aux forces de l’ordre ou défigurer l’image du pays visité se termine immédiatement avec une expulsion du pays. Ici, quand la situation est tellement délicate et tendue, n’est-il pas temps que de tels touristes suivent un même sort ?

 

Aucun commentaire

Laisser un commentaire