Révolution du cœur

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Révolution du cœur : L’appel d’un Tsadik affaibli, affligé par la maladie, pénètre profondément dans le cœur de millions de Juifs, avec des paroles déchirantes inspirant le repentir et la bonté d’âme. * L’histoire extraordinaire d’un grand rav et chef spirituel qui, depuis sa jeunesse, a formé une communauté s’étendant maintenant à travers  tous les continents * L’expansion mondiale des salles d’étude du rav Pinto * Un empire de Tsedaka et de ‘Hessed, l’un des plus grands organismes de charité dans le monde juif, d’un budget annuel de deux cent millions d’euros * Le fils aîné et successeur qui suit les traces de son père avec une énergie et un dynamisme à couper le souffle * Le récit captivant d’une communauté glorieuse à l’échelle internationale *

« Nous souffrons terriblement. La douleur est intense », murmure-t-il. Il a les yeux brillants, respire l’intelligence et la compassion. D’un ton doux, confiant, il parle de la maladie redoutable qui lui a envahi le corps. Il décrit les défis traversés, les difficultés inconcevables, les opérations chirurgicales complexes et les périodes douloureuses de rétablissement. Ses paroles incitent ses auditeurs à s’élever, à s’améliorer. Il ne s’autorise pas un instant de répit dans ses efforts pour toucher le cœur d’un Juif supplémentaire, tendant la main à ses coreligionnaires dans le monde entier, là où ils se trouvent.

A ses côtés, siège son fils aîné rabbi Yoel, un homme distingué, le fils de son père à tous égards, qui porte le fardeau de la gestion et de la direction spirituelle de la communauté Chouva Yisrael. De l’autre côté, se trouve le rav Mena’hem Pinto qui s’est dévoué pour accompagner et soutenir son frère aîné dans sa mission sacrée dès le début. Ensemble, ces hommes génèrent monts et merveilles qui seront à jamais gravés dans les annales de l’histoire juive.

Cela fait maintenant trente ans que le Grand rabbin du Maroc Yoshiyahu Pinto a fondé son empire de Tora et de ‘Hessed, touchant le cœur de millions de Juifs à travers le monde.

Et pas uniquement parmi ceux-ci.

« Vous vous asseyez en face de lui », explique un homme d’affaires américain non-juif, « vous sentez ses yeux emplis de bonté pénétrer et caresser votre âme. Ses paroles atteignent directement votre cœur, dans ses recoins les plus profonds. Pour cela, il n’est même pas nécessaire de vous rendre chez lui ; il suffit d’assister à l’une de ses milliers de conférences, et d’entendre ses récits captivants qui ont été traduits en plusieurs langues. Vous trouverez aussitôt les réponses aux questions qui vous tourmentent. »

Ces derniers mois, le monde entier s’est retrouvé dans un état de bouleversement, de détresse. Le coronavirus a généré un chaos total à travers le globe, entraînant l’effondrement des partis politiques, des économies, des finances et des familles. Le monde tel que nous l’avons toujours connu a subi une transformation totale. Les gens souffrent de la confusion et de l’angoisse. Quant au rav Pinto, il traverse la tempête avec confiance et continue de diriger ses disciples avec amour, d’une main sûre.

A travers le monde

Alors que les titres de Admour ou de Rabbi sont généralement réservés aux chefs vénérés de sectes hassidiques, nul n’hésite à les attribuer au rav Pinto, d’ascendance marocaine. Depuis bien longtemps, chacune de ses conférences attire beaucoup de monde. Il captive et inspire de plus en plus de personnes grâce à son approche spirituelle, son exemple et ses brillants exposés. Ses tous premiers discours, prononcés alors qu’il n’était encore qu’un jeune homme d’une vingtaine d’années, attiraient déjà la foule mais ses adeptes ayant augmenté de façon exponentielle, il a réuni une audience de cinq mille personnes à Ashdod, lors d’une récente visite en Israël !

« Nous aurions pu suivre la conférence en ligne comme tant d’autres, mais nous voulions vivre l’événement en sa présence, ressentir une vraie connexion avec lui… », explique un participant passionné.

Pendant de nombreuses années, le rav Pinto voyageait d’une ville à l’autre, parcourant les pays à population juive – même quand il s’agissait de quelques participants. Il donnait des conférences captivantes, encourageant des millions d’admirateurs à se dépasser pour servir D. de tout leur cœur.

« Je doute que beaucoup puissent rivaliser avec le nombre d’heures qu’il a passées dans les airs… », raconte un élève de longue date. « Il y avait des périodes où il s’envolait chaque jour pour un pays différent, y donnait un ou plusieurs discours avant de continuer vers sa prochaine destination. Je me souviens des semaines entières qu’il a passées à parcourir les continents, infatigable. Nous qui l’accompagnions, de jeunes hommes sains et robustes, tombions de fatigue du fait de ces voyages constants, tandis qu’il poursuivait sa route avec une ferveur et une énergie sans bornes, menant à bien la mission qu’il s’était imposée : faire partager à ses compatriotes son amour de la Tora, des mitsvoth et de la nation juive, où qu’elle se trouve. »

« C’est d’ailleurs également la raison », ajoute un autre étudiant, « pour laquelle des gens très éloignés de la Tora qui avaient rejeté les enseignements d’autres rabbanim, s’attachaient à ce Tsadik de façon instinctive. Car à travers les paroles énoncées par sa bouche, c’était son âme qui s’exprimait. »

Il partage alors l’anecdote fascinante du ‘Hafetz ‘Haim, le gadol hador du siècle précédent, qui a un jour sollicité une entrevue avec le Premier ministre de la Pologne. Quand le rav a terminé son plaidoyer, le dignitaire polonais s’est tourné vers son interprète et lui a dit : « Il est inutile de traduire ses paroles. J’ai tout compris, car il a employé la langue du cœur ! »

« C’est exactement ce qui se passe lors des conférences de rav Pinto. Ses paroles proviennent directement de son cœur, pénétrant ainsi facilement dans celui de ses auditeurs. »

Journées Corona

Les salles d’étude du rav Yoshiyahu Pinto sont là pour répondre aux besoins de tout le peuple juif. Tout au long de décennies d’efforts inlassables, il a cultivé un empire de Tora et de (Hessed d’un budget annuel de deux cent millions d’euros, qui atteint les coins les moins connus, les plus reculés du globe. Plus récemment, le rav a tendu la main pour soutenir et reconstruire le Maroc juif, la terre natale de ses ancêtres justes, à son ancienne gloire. Actuellement, il est également Roch Av Beth Din au Maroc, et a investi des sommes énormes de son argent personnel pour y maintenir une vie communautaire juive dynamique et renforcer l’observance religieuse dans les villes marocaines à population juive. Parmi ses réussites notables, figure l’ouverture d’un abattoir qui fournit de la viande et de la volaille limehadrin à tous les Juifs du Maroc et des environs. Ses efforts acharnés et son dévouement farouche pour cette cause l’ont amené à rester au Maroc depuis le début de la pandémie de coronavirus afin d’apporter son soutien et ses encouragements aux membres de sa communauté. Simultanément, il continue à inspirer des millions de coreligionnaires à travers le monde, grâce à ses conférences et émissions quotidiennes.

Au cours de ces derniers mois, alors que le monde entier s’est retrouvé coincé par diverses situations complexes, des millions d’individus faisant face à des drames personnels causés par la maladie, la perte d’êtres chers ou la ruine financière, le rav Pinto ne s’est pas laissé briser par le virus insidieux. Au contraire, il a été à l’extrême opposé en ouvrant près de dix nouvelles salles d’étude à travers le monde, en Israël, aux USA et en France ! Ces institutions rejoignent les rangs de dizaines de centres d’études et communautaires « Chouva Yisrael » à l’échelle internationale – sans doute l’organisme de charité le plus important de dans le monde juif – et apportent de la lumière, de la joie et un grand soulagement dans notre environnement assombri par l’anxiété, le deuil et la peur de la contagion.

Chaque soir à la même heure à Marrakech, le rav Pinto s’assoit pour livrer son chi’our quotidien, lequel est diffusé en direct à des millions d’auditeurs et de téléspectateurs à travers le monde juif. Au cours de ces conférences, il répond avec le charisme et la clarté qui le caractérisent, à un éventail de questions et de problèmes délicats qui lui sont soumis par des disciples de tous horizons portant sur la halakha, la philosophie juive et la émouna.

« C’est phénoménal ! Il faut le voir pour y croire ! », s’exclame une personnalité médiatique chevronnée en Israël, qui suit les émissions de rabbi Pinto.

« C’est différent de tout ce que nous connaissons. Mes collègues le comparent à la cour internationale du Rabbi de Loubavitch, tout en mentionnant l’avantage supplémentaire de la technologie moderne et des outils médiatiques, qui permettent à un homme se trouvant dans endroit isolé, d’atteindre des millions de personnes dans le monde ! »

Ce « phénomène », ainsi que la soif universelle d’apprendre de la sagesse et de la perspicacité de rav Pinto ont mené à l’impression de centaines de milliers d’exemplaires de ses ouvrages au plus fort de la crise de Corona, alors que tant de personnes avaient besoin d’un soutien spirituel comme d’oxygène. Ces livres, traduits et imprimés en plusieurs langues, présentent une compilation de ses cours passionnants, ainsi qu’une sélection méticuleuse des conseils personnels qu’il a dispensés au fil des ans. Ses œuvres ornent désormais les bibliothèques de toutes les synagogues et salles d’étude, dans le monde entier.

« C’est tout simplement ahurissant », poursuit le porte-parole des médias, « il s’agit d’un phénomène rare et sans précédent, selon toutes les estimations. Les gens en Amérique et en Afrique du Sud et dans d’autres contrées parlent non seulement de leurs coreligionnaires juifs qui sont complètement

« Accro » des conférences du Grand Rabbin, mais également de non-Juifs, totalement envoûtés par les intuitions profondes et les sages conseils du rav Pinto. Comptant parmi ses adeptes passionnés, ils apprécient la vérité ressortant de ses paroles et de son approche. Ils sentent qu’il détient la clé pouvant les aider à atteindre le vrai bonheur et l’épanouissement dans la vie. »

Il y’avait des sceptiques qui craignaient que la maladie se propageant insidieusement à travers son corps et sa condition physique, estimée être en phase terminale à plusieurs reprises, auraient un effet négatif sur la croissance continue de sa communauté d’adeptes… Cependant, à leur grande surprise, celles-ci semblent au contraire avoir été le catalyseur d’une plus grande expansion !

A travers le monde

Cette connexion profonde, ressentie par des centaines de milliers de personnes, s’est concrétisée par la formation d’une communauté virtuelle d’adeptes répartis sur des milliers de groupes WhatsApp dont les membres se sentent proches du Grand Rabbin, tirant courage et forces spirituelles de ses paroles. Ils prennent à cœur ses appels répétés à l’amélioration de soi et ses exhortations à rechercher continuellement la proximité avec le Maître du monde, à désirer et accepter les commandements de notre sainte Torah et de notre foi, plutôt que de devenir la proie de la dépression et de la peur, même dans les moments difficiles.

Au cours de ses conférences, le rav Pinto se confie parfois à ses disciples et décrit les douleurs inhérentes à sa maladie. Dans une récente émission, le rabbin Pinto s’est exprimé avec peine :

« Au cours des deux ou trois dernières semaines, la situation s’est détériorée et ces derniers jours ont été physiquement atroces, difficiles à supporter. » Malgré ses ennuis personnels, il supplie ses disciples de ne pas le plaindre et de continuer à travailler sur eux-mêmes, en accomplissant de bonnes actions et en s’aidant les uns les autres, ainsi que la communauté juive internationale.

Pour cette raison, le rav Pinto a également demandé aux directeurs des établissements Chouva Yisrael du monde entier d’intensifier leurs efforts de sensibilisation auprès des masses. Au cours des années précédentes, le rav Pinto avait organisé en l’honneur de Pessa’h, des distributions de paniers de nourriture, à hauteur de millions de dollars. Mais cette année, en raison des restrictions du confinement dans chaque pays et de la grave crise économique qui a frappé d’innombrables individus, il a demandé à ses adeptes du monde entier de déployer des efforts supplémentaires dans leurs communautés locales, afin de venir en aide à leurs frères juifs dans le besoin. Ses appels sincères, exprimés de toute urgence lors d’une émission suivie en direct par des millions d’internautes, ont fait leur effet. De nombreuses personnes se sont unies pour répondre à son appel, fournissant leur aide et leur soutien à des centaines de milliers de Juifs démunis, défavorisés.

Suite à sa maladie complexe, rav Pinto a pris une initiative brillante, planifiée avec soin : il a décidé de « privatiser » ses différentes communautés. Favorisant la croissance individuelle de chacune d’elle, il ne touche à aucun de leurs organismes de bienfaisance, mais leur sert simplement d’association-mère, chapeautant le tout. Il exhorte et encourage chacune des dizaines de communautés sous son égide, non seulement à maintenir mais également à intensifier leurs efforts. Le rav Pinto ne fait pas usage de toutes les sommes d’argent prodigieuses recueillies grâce à son industrie géante de tzedaka et de ‘hessed, mais les réinvestit plutôt dans les communautés locales de Chouva Yisrael, permettant à chaque disciple et émissaire d’opérer seul, avec succès. Armés de la mission et du pouvoir de leur bien-aimé rav, ceux-ci perpétuent son héritage de charité et de bonté, diffusant la connaissance de la Torah à travers le monde juif.

« Nous prenons nos ordres, recevons nos repères pour ainsi dire, du rav et faisons tout en notre pouvoir pour tendre la main aux autres et les aider. Chaque individu qui entre dans notre beth hamidrach se sent le bienvenu et très vite, s’implique à son tour pour apporter sa contribution. Il y a énormément de travail de ‘hessed effectué à travers le monde entier, des projets et des campagnes en cours pour les nécessiteux – à hauteur de deux cent millions d’euros annuels – et chaque mois nous avons la joie de voir de nouvelles salles d’étude s’ouvrir dans d’autres villes », raconte un disciple.

Le rav Pinto et par extension, son fils aîné, le rav Yoel, s’efforcent sans relâche d’encourager, de motiver, et aider leurs élèves, se tenant au courant régulièrement, en veillant à ce que la croissance et le travail soient constants, sans répit ni relâche.

« Nous ne sommes pas venus sur terre pour nous reposer, mais pour travailler ! » déclare le rav Pinto. « Nous avons un rôle, une mission à accomplir dans le monde ici-bas, et cela s’applique à nous tous. »

Perpétuation de l’héritage

Il est pénible d’entendre et de transcrire les paroles de rav Pinto, mais puisqu’elles ont été dites devant des millions de téléspectateurs et auditeurs, nous nous permettons de les répéter ici : « En raison de nos nombreux péchés, notre corps est maintenant criblé de trous ; il n’y a pas un seul organe complet, et l’agonie est insupportable. Durant ces dernières semaines, notre souffrance a été inconcevable. Nous ne pouvons pas comprendre cette douleur, elle est impossible à supporter. Priez pour nous, vous qui êtes justes, afin que le Saint adoucisse le jugement, qu’Il ait pitié de nous. Nous avons grand besoin de la compassion divine. Chaque geste est douloureux, chaque mouvement si pénible… Parfois, il nous arrive presque de douter de vouloir continuer à vivre dans la souffrance…

Pourtant, nous restons convaincus que toutes ces tribulations que nous avons subies au cours des dix dernières années, toutes ces difficultés ont pour seul but d’ouvrir une voie sainte : celle de Chouva Yisrael, un héritage de génération en génération.  Sa voie, sa direction, représentent celle de la Tora, de la paix, du service d’Hachem.

C’est la route tracée par nos saints ancêtres, des familles Pinto et Abou’hatzéra, de nos saints rabbanim, du Ari zal, et des disciples du Ba’al Shem Tov. La voie de la sainteté, où résident la lumière et le rayonnement … »

L’histoire de la maladie de rabbi Pinto est tragique, incompréhensible. Les médecins ont exprimé à plusieurs reprises leur surprise, leur incrédulité qu’un homme aussi faible que lui, qui a subi des dizaines d’opérations en l’espace de quelques années, et dont le corps est ravagé par la maladie, réussit à poursuivre à ce rythme phénoménal, voyageant d’un pays à l’autre, donnant d’innombrables conférences et maintenant cet empire de bonté et de charité.

Tragiquement, la santé de rabbi Pinto est en état de déclin continu, et il est impossible de savoir ce que réserve l’avenir. Pourtant, quand on lui pose la question, il sourit malgré sa faiblesse et répond que sa mission vient de commencer.

Au cours de ces dernières années, il a préparé son fils aîné rav Yoel à lui succéder, le moment venu. rav Yoel a commencé à donner des cours réguliers dès la fin de son adolescence, et son esprit brillant, sa profonde compréhension du cœur humain, sa nature infatigable et ses aspirations immenses lui ont valu le respect, l’amour et l’admiration unanimes des disciples de son père.

« Désormais, la Yechiva et toutes ses activités sont placées sous les auspices du rav Yoel », explique l’un des Rabbanim de la Yechiva. Dès son plus jeune âge, c’est rav Yoel qui retranscrivait les conférences et divré Tora de son père, les préparant pour l’impression sous forme d’ouvrages ; et aujourd’hui c’est lui qui parcourt le monde pour donner des cours dans l’esprit des enseignements de son père. Malgré ses fréquents voyages, rav Yoel reste profondément impliqué dans tous les aspects du Beth hamidrach, continuant d’accompagner les élèves, encourager l’apprentissage et servant d’émissaire à son père. Entre ses interventions, il investit un temps considérable à écrire des livres et à élargir le cercle des institutions Chouva Yisrael à travers le monde.

« Tout est entre ses mains maintenant. Tout dépend de lui, à présent. » La voix de rav Pinto est douce, faible. Avec amour, il a confié l’empire Chouva Yisrael entre les mains compétentes de son fils. Il est confiant en la capacité de rav Yoel à subvenir aux besoins de la communauté avec sérénité et douceur, couplés de détermination, de vitalité et de sa volonté de perpétuer, mais également d’augmenter le cercle de réussite.

Aux côtés de rav Yoel, se tient son jeune frère rabbi Mena’hem Pinto, lui aussi un petit-fils du Baba Meir, et soutenant les efforts de rav Pinto.

Le rav Mena’hem, qui s’efforce dans les coulisses d’orchestrer le réseau mondial d’activités spectaculaires de Chouva Yisrael, est une figure respectée et bien connue des dirigeants mondiaux et de Guedolé Yisrael. Telle une centrale électrique, il est l’un des plus proches confidents de rav Pinto, l’un des rares individus au monde qui soit conscient des liens mystérieux que le Grand rabbin a forgés avec les Grands de la génération, les VIP internationaux et personnalités dans de nombreux pays. Il est également farouchement dévoué à la vision et à l’essence de Chouva Yisrael, considérant cet empire comme une extension de lui-même.

« Le rav Mena’hem s’est toujours trouvé fidèlement aux côtés du rav », raconte un proche parent. « Il n’est pas un seul grand projet dont il n’a pas fait partie, depuis la planification jusqu’à l’exécution. Il réfléchit avec son frère aîné rav Yoel, et transforme chaque vision, même celles qui semblent les plus utopiques, peu pratiques, irréalisables, en une merveilleuse réalité. Pour lui, il est clair que chacune des visions du rav peut et doit être réalisée, que ce soit le système de cacherout et de che’hita au Maroc, l’ouverture de succursales de la Yechiva à Miami, ou la livraison de quinze mille paniers alimentaires en quelques heures. Ces exemples ne représentent qu’une fraction des actions incroyables du rav Menachem, qu’il accomplit avec un dévouement absolu pour rav Pinto et rav Yoel. »

Chaîne d’or de grandeur

Le rav Yoshiyahu Pinto est un descendant des grandes dynasties juives marocaines de Pinto et Abou’hatséra. Petit-fils du célèbre rav Moché Aharon Pinto du côté de son père, petit-fils du Baba Meir et arrière-petit-fils du Baba Sali du côté de sa mère, son illustre lignée confère une dimension supplémentaire de profondeur et de vérité à ses cours, enrichis de surcroît par les enseignements et les coutumes sacrées qu’il a hérités de ses justes ancêtres.

Ce sont ces traditions que le rav Yoshiyahu Pinto transmet avec amour et ardeur à son fils aîné, le rav Yoel.

A présent que sa santé décline rapidement, il a commencé à parler fréquemment du changement inévitable.

« Je me prépare à me présenter devant le Roi », déclare-t-il avec sérénité devant des centaines de milliers d’auditeurs. « Je suis conscient de la situation et « dans Ta main, [la main de D.], je dépose mon esprit. »

Je sais que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir et que je laisse tout cela entre les mains les plus compétentes.

Le fait que je sois encore vivant aujourd’hui est uniquement dû aux efforts de chacun pour augmenter la Torah et le ‘Hessed, et cette activité bénie doit se poursuivre ainsi, le long de la voie de la vérité, la voie qui encourage quiconque l’emprunte à se rapprocher du Maître du monde. » La simplicité avec laquelle il exprime ces mots, la sérénité impressionnante qu’il dégage et son activité sans relâche ont de l’impact sur les personnes les plus éloignées de la Tora et des mitsvoth, à l’inclusion des non-Juifs, accomplissant ainsi les paroles du verset : « Et les nations du monde verront que le nom de Hachem est projeté sur toi, et elles te craindront. »

Par exemple, la dernière semaine, lorsque le roi Mohammed VI du Maroc a subi une chirurgie cardiaque critique, le rav Pinto a débuté son chiour quotidien par une bénédiction spéciale et un hommage au monarque, dont il décrit le royaume comme un « royaume de bonté, traitant ses sujets juifs dans l’égalité absolue et avec beaucoup d’amour. »

Il a chanté les louanges du roi, le comparant aux monarques bienveillants d’antan. Il a rappelé que lorsque ses propres ancêtres, Baba Sali et Baba Meir zatsal se levaient pour le Kiddouch vendredi soir, ils ajoutaient toujours une bénédiction pour le bien-être du roi.

« Les premiers Sages nous ont enseigné que « la nation entière est englobée dans le cœur du roi », a-t-il déclaré. « En effet, le pays tout entier, la nation dans son intégralité, puise dans le cœur de son roi. Quand on a un monarque comme le nôtre, dont le cœur est empli de bonté et de compassion, qui cherche à bénéficier à autrui, qui détient réellement le pouvoir et la volonté de rayonner sur le monde, cela affecte automatiquement la gens. « Que le Saint Béni soit-Il lui donne des forces, l’élève et le protège, lui et sa famille. Qu’il lui accorde tout le Bien, la santé et la joie, et lui permette de régner sur son royaume jusqu’à 120 ans dans le bonheur et la bonté généreuse. Amen ! »

A l’occasion de plusieurs cours donnés la semaine dernière, le rav Pinto a continué à décrire sa vision de l’avenir de Chouva Yisrael, au moins jusqu’à la venue de Machia’h. Il désigne avec confiance et fierté son fils aîné et futur successeur, soulignant que la Tora et le ‘Hessed continueront à se développer.

« Nous restons convaincus que toutes ces tribulations que nous avons subies au cours des dix dernières années, toutes ces difficultés ont pour seul but d’ouvrir une voie sainte : celle de Chouva Yisrael, un héritage de génération en génération.  Sa voie, sa direction, représentent celle de la Tora, de la paix, du service d’Hachem.

C’est la route tracée par nos saints ancêtres, des familles Pinto et Abou’hatséra, de nos saints rabbanim, du Ari zal, et des disciples du Ba’al Shem Tov. La voie de la sainteté, où résident la lumière et le rayonnement … jusqu’à la venue de Machia’h Tzidkénou… »

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