7 octobre 2024 – Guerre « Épées de Fer » ou Guerre des Juristes…...

7 octobre 2024 – Guerre « Épées de Fer » ou Guerre des Juristes… une bombe à retardement !

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C’est pourquoi l’establishment judiciaire israélien fait tout pour cacher ces informations.

C’est pourquoi je suis ici aujourd’hui pour relier les points qui vous paraissent peut-être déconnectés.

Cette semaine, des informations qui devraient secouer Israël ont été révélées par Avi Weiss.

Pour beaucoup, à droite, Avi Weiss est bien connu, notamment à cause du procès de Netanyahou. Mais pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous dirai qu’Avi Weiss est un journaliste indépendant spécialisé dans les communications et éditeur du site Telecom News. Avi Weiss a servi dans les blindés pendant la guerre du Yom Kippour, est tombé en captivité égyptienne et a été torturé. Il a servi 26 ans dans la police israélienne, atteignant le grade de surintendant en chef. Il a des diplômes en ingénierie de l’industrie et de la gestion du Technion, et en soutien réseau informatique du Collège de gestion, avec distinction.

Et surtout, Avi Weiss est reconnu comme un grand expert et une personne très fiable. Lorsque Weiss publie des informations, vous pouvez être sûr qu’elles ont été vérifiées et confirmées.

Pourquoi je vous dis tout cela ? Parce qu’Avi Weiss a publié cette semaine des informations sur le comportement du système judiciaire le 7 octobre.

Qu’a-t-il exactement révélé ?

Avi Weiss a dévoilé que le 07/10/2023 à 08h00, le Premier ministre Netanyahou est arrivé au « QG » à la Kirya à Tel-Aviv.

Quelques minutes plus tard, un groupe de plus de 100 juristes, dirigé par la conseillère juridique Gali Baharav-Miara, son adjoint Gil Limon, et la procureure militaire Yifat Tomer Yerushalmi, s’y est présenté.

Ces juristes ont pris le contrôle de toutes les positions de commandement utilisées pour guider les pilotes de l’armée de l’air, empêchant ainsi leur fonctionnement normal. . Ils ont exigé de préserver à tout prix les « civils innocents ».

Ils ont exigé l’application de la procédure du « frapper au toit » avant de bombarder tout bâtiment.

Ils ont également rejeté la demande du commandant du commandement sud d’appliquer la procédure « Hannibal » afin de stopper le mouvement des véhicules de Gaza vers les localités de la périphérie, alors que des Juifs étaient enlevés à Gaza à ce moment-là.

Et si cela ne suffisait pas, lorsque Netanyahou est sorti à 11h30 pour déclarer l’état de guerre, cette horde de vampires dirigée par la conseillère juridique et la procureure militaire s’est dressée contre lui et lui a interdit de déclarer la guerre.

Ils ont exigé que le cabinet soit d’abord convoqué et prenne la décision.

Ensuite, le gouvernement devait être réuni pour approuver la décision.

Ce n’est qu’alors qu’il serait possible de déclarer la guerre.

C’est pourquoi la déclaration de guerre n’a été faite que samedi soir.

Et ainsi, un temps précieux a été perdu alors que des Juifs étaient massacrés chez eux, brûlés, torturés, et enlevés à Gaza.

Netanyahou a également demandé l’arrêt immédiat de la procédure du « frapper au toit », mais à nouveau, les juristes se sont levés contre lui en criant : « Tu n’as pas le droit de toucher aux civils innocents ».

Et cette folie juridique a duré jusqu’au matin du 08/10/2023. Et si vous ajoutez à cela l’insistance du chef d’état-major défaillant Herzi Halevi, affirmant qu’il s’agissait simplement d’une opération et non d’une guerre, vous commencez peut-être à comprendre pourquoi nous n’avions pas d’armée le 07/10/2024.

Il est évident que les médias de gauche n’ont pas dit un mot de cette révélation. Puis l’ampleur du massacre est apparue. Et l’establishment juridique a pris peur.

Ils ont commencé à comprendre ce qui les attendrait si leur implication dans le massacre du 07/10 était révélée.

Ils ont rapidement réalisé que leur rôle dans ce désastre ne commençait pas le 07/10 mais bien avant, lorsque des décisions aberrantes de la Cour suprême avaient restreint la marge de manœuvre des soldats de Tsahal et les avaient empêchés d’agir.

C’est alors que la grande opération de camouflage et de dissimulation a commencé.

Trois des clans les plus puissants d’Israël ont participé à cette opération : le juridique, le militaire, et le médiatique.

Le but principal était de faire porter toute la responsabilité au niveau politique et de s’assurer que toute enquête menée soit placée sous leur supervision totale. Dans un premier temps, ils ont exigé des hauts gradés directement responsables du massacre de ne pas démissionner. Au moins jusqu’à ce que des remplaçants appropriés soient trouvés (du point de vue des clans).

Le chef du Shabak, l’un des principaux responsables du massacre, a été encore plus loin en déclarant qu’il ne quitterait pas son poste tant qu’il ne saurait pas qui le remplacerait.

Pour ne pas énerver le public en colère, on a demandé à tous les responsables de « prendre leurs responsabilités », mais en aucun cas de démissionner. Cela n’a pas empêché les clans de demander à Netanyahou de « prendre ses responsabilités » afin de pouvoir exiger sa démission. Dans une deuxième phase, ils ont intégré Benny Gantz, Gadi Eizenkot, et leurs acolytes au gouvernement, dans le but de bloquer toute action qui pourrait être créditée à Netanyahou et toute enquête qui ne serait pas une commission d’enquête d’État. Puis, soudainement, le contrôleur d’État a annoncé qu’il allait enquêter sur les événements. Et là, il convient de prêter attention à ce qui s’est passé :

Conformément à la loi, le contrôleur d’État peut enquêter sur tout ce qu’il veut.

Le clan juridique a pris peur. Très peur.

Qu’ont ils fait ?

Ils ont pris deux mesures :

– La Cour suprême, en contradiction avec la loi explicite, a émis une injonction interdisant au contrôleur d’État d’enquêter sur la question de la guerre.

– Ils ont lancé une vaste campagne de relations publiques en faveur de la création d’une « commission d’enquête d’État ».

Concernant l’injonction illégale émise par la Cour suprême, nous ne devrions pas être surpris. Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera certainement pas la dernière, que la Cour suprême agit en contradiction avec la loi écrite et explicite.

La deuxième étape visait à tromper le public.

Ils comprennent que le public exige une enquête.

Et ils comprennent que le public n’abandonnera pas la demande d’enquête.

Mais heureusement pour eux, le public n’est pas au fait des subtilités juridiques.

Si une commission d’enquête d’État est créée demain, cela satisfera la majorité du public mais laissera également le contrôle de ce qui se passe dans la commission entre les mains de la clique judiciaire.

De quoi s’agit-il ?

Selon la loi, que cette fois la Cour suprême entend appliquer avec la plus grande rigueur, une commission d’enquête d’État est présidée par un juge.

Et le président de la Cour suprême est celui qui détermine qui dirigera la commission et qui en seront les membres.

Et ainsi, nous aurons une commission composée de la manière suivante :

– Un ancien juge de la Cour suprême à la tête de la commission (par exemple, Esther Hayut).

– Un autre ancien juge, de préférence avec un passé militaire (par exemple, Dalia Dorner).

– Un général de division (à la retraite) comme figure d’autorité sécuritaire (par exemple, Ami Ayalon).

– Un universitaire comme figure publique (par exemple, le Prof. Mordechai Kremnitzer).

– Une personne religieuse, de préférence séfarade (par exemple, Adina Bar-Shalom, la fille du rabbin Ovadia).

Avez-vous des doutes que les médias vont s’extasier devant la composition de la commission : « Quelle commission de qualité représentant tous les segments de la société ! ».

Et la commission enquêtera sur tous les événements à partir de la déclaration de guerre.

Et les délibérations de la commission se tiendront à huis clos. « Pour des raisons évidentes, bien sûr. »

Mais ils feront fuiter des délibérations de la commission tout ce qui leur convient.

Et bien sûr, je peux déjà écrire aujourd’hui les conclusions d’une telle commission d’enquête.

Mais, pour que tout cela se produise, le poste de président de la Cour suprême doit être entre les mains de la clique judiciaire.

Et il est préférable que ce soit quelqu’un avec un historique prouvé de mépris pour la loi et pour le public.

Yitzhak Amit, par exemple.

Mais il y a un problème.

Un certain Yariv Levin, ne veut pas voir Yitzhak Amit siéger en tant que président de la Cour suprême.

Et par pure coïncidence, cet homme est le ministre de la Justice, et c’est lui qui préside, selon la loi, le comité de nomination des juges. C’est aussi lui qui le convoque et fixe son ordre du jour.

Et ce Yariv Levin n’a pas l’intention de convoquer le comité tant qu’il est clair pour lui que Yitzhak Amit sera celui qui sera choisi.

Alors, que faire ?

La Cour suprême se réunit et émet une injonction contre le ministre de la Justice pour le forcer à convoquer le comité.

N’y a-t-il pas ici un conflit d’intérêts majeur pour les juges de la Cour suprême ?

Pas vraiment un problème.

Comme l’a dit un jour Aharon Barak : « Nous sommes au-dessus de ces considérations… ».

Et c’est la situation à ce jour.

J’ai essayé de relier pour vous tous les points, afin que vous puissiez voir l’image complète.

Et maintenant, il est peut-être clair pour vous :

Pourquoi le chef d’état-major et le chef du Shin Bet ne démissionnent pas.

Pourquoi la clique judiciaire insiste pour une commission d’enquête d’État.

Et pourquoi il est important pour la clique de choisir Yitzhak Amit pour le poste de président de la Cour suprême.

Alors, que faut-il faire ?

Si j’écris ce que je pense, ils fermeront à nouveau mon compte…

Source Chap Magazine – Ashdodcafe.com

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