Le Patriarcat arménien a avancé l’hypothèse que cette attaque était en représailles à sa récente plainte déposée auprès du tribunal de district de Jérusalem concernant l’accord sur le jardin des vaches, officiellement reçu mercredi dernier. Il y a un mois, le Patriarcat avait déposé une plainte visant à annuler un accord conclu il y a plus de deux ans, accord par lequel un quart du quartier arménien était loué à un promoteur juif australien pour une durée de 98 ans. Cette affaire, également connue sous le nom de « Cows’ Garden Land Deal », a suscité une vague de protestations de la part des Arméniens locaux et internationaux, qui ont organisé des veillées hebdomadaires pour faire pression sur le Patriarcat afin qu’il annule cet accord.
Le Patriarcat, soulignant la gravité de la situation, a appelé le gouvernement et la police à enquêter sur cette attaque en relation avec le procès en cours. Bien qu’aucune connexion officielle n’ait été établie à ce stade, une source proche du dossier a suggéré que l’intermédiaire dans la transaction foncière était un chrétien arabe, laissant ainsi la communauté arménienne suspecter qu’il aurait pu être le commanditaire de cette attaque.
La lettre officielle du Patriarcat souligne la menace existentielle qui plane désormais physiquement sur la communauté, déclarant que les religieux arméniens de Jérusalem luttent pour leur vie face à des provocateurs impunis. Cette situation souligne la nécessité urgente d’une enquête approfondie pour établir la vérité derrière cette attaque choquante et assurer la sécurité et la justice pour la communauté arménienne de Jérusalem.
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