Tandis que les dirigeants européens sermonnent Israël sur les cessez-le-feu, la « désescalade », la « proportionnalité » et la « retenue » depuis le confort de leurs foyers éloignés et au cours de dîners élégants, Israël a démantelé, déstabilisé et porté un coup fatal à quatre régimes et organisations terroristes, l’Iran et ses mandataires ainsi que le régime syrien d’Assad – tout cela sous des attaques constantes. C’est un miracle de stratégie militaire, de précision du renseignement et de clarté morale. Le monde doit à cette petite nation diabolisée, à ses forces de défense, à Netanyahou et à Trump une immense dette de gratitude, ainsi qu’un prix Nobel de la paix.
Israël ne se bat pas seulement pour son propre peuple : il lutte pour empêcher la Troisième Guerre mondiale. Si l’Iran se dotait de l’arme nucléaire, aucune capitale du monde libre ne serait à l’abri. Les ayatollahs au pouvoir en Iran ne haïssent pas seulement les Juifs. Ils haïssent les chrétiens et tous les « mécréants » en Allah. Ils haïssent l’Occident. Ils haïssent la liberté. Il n’y a aucune raison de penser qu’ils n’auraient pas utilisé la bombe nucléaire. Il suffit de voir ce que leurs barrages de missiles balistiques sans ogives nucléaires ont fait à une toute petite nation, de la taille du New Jersey.
Israël ne s’est pas arrêté là. Avec Trump portant le coup final, Israël a lancé les frappes les plus audacieuses, les plus complètes et les plus dévastatrices de l’histoire moderne en territoire iranien.
À elle seule, l’opération israélienne, baptisée « Lion Montant », a ciblé plus de 100 sites stratégiques liés au programme d’armement nucléaire iranien.
Ce programme, qui a coûté au peuple iranien entre 2 000 et 3 000 milliards de dollars et a nécessité des décennies de préparation, a été mortellement touché en moins de 37 heures.
Il ne s’agissait pas d’une simple série de frappes aériennes ; c’était un message adressé à tous les tyrans : si vous cherchez à anéantir Israël, si vous scandez « Mort à l’Amérique », si vous financez le terrorisme à travers le monde, il y aura des conséquences.
L’Occident finira-t-il par se ressaisir et se ranger du côté d’Israël ?… À tout le moins, s’il a trop peur de diriger, il devrait soutenir pleinement le petit pays qui a mené sans complexe.
Qu’Israël dirige. Qu’Israël frappe. Qu’Israël sauve le monde du cauchemar que les autres ont laissé s’envenimer.
La paix ne s’obtient pas par la faiblesse, le financement de l’ennemi, la légitimation d’organisations terroristes ou la tolérance envers des régimes génocidaires. La paix naît de leur défaite.
Les démocraties du monde – celles qui aiment la paix, les libres penseurs, celles qui croient en la civilisation occidentale – doivent à Israël non seulement des remerciements, mais aussi leur allégeance.
Le Dr Majid Rafizadeh est politologue, analyste diplômé de Harvard et membre du conseil d’administration de la Harvard International Review. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la politique étrangère des États-Unis.
Source: www.gatestoneinstitute.org
Photo : Trump serre la main de Netanyahou à la Maison-Blanche, à Washington, le 7 avril 2025. (Photo de Brendan Smialowski/AFP via Getty Images)
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