Avoir une ‘havrouta ? Aucun problème…

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Une ‘havrouta pour tous ? C’est-à-dire un compagnon d’étude de Tora, où que l’on habite ? A La Rochelle, à Toulon ou à Sdéroth ? Tiens, en voici une drôle d’idée : je n’ai aucun notion enTora, je n’ai même pas fait ma bar-mitsva, et je vais pouvoir m’asseoir en cette fin du monde (juif en tout cas) où j’habite avec une ‘havrouta et étudier la Tora ? Révolutionnaire !

C’est effectivement ce que propose, depuis quelques années, un organisme sous le titre de ‘Havrouta, tant pour les hommes que pour les femmes. Toutes communautés, et toutes langues, confondues (hébreu, anglais, espagnol, russe ou français), c’est ainsi qu’environ 10.000 personnes ont le droit, une fois par semaine, à une ‘havrouta, leur permettant de découvrir le monde de la Tora par le biais de l’étude, sur texte, ou libre, de manière suivie et fixe, avec une personne émanant du monde orthodoxe, un avrekh ou une maîtresse de maison dirigeant un foyer orthodoxe.

Mais ‘Havrouta n’est qu’une branche de l’organisme Ayéleth haCha’har, un organisme israélien qui œuvre en particulier dans le cadre de kiboutsim et d’agglomération éloignée (dans tous les sens du terme) à y ouvrir des synagogues et à développer une vie de Tora en ces lieux fort éloignés de la pratique.

‘Havrouta : l’étude par telephone en français, c’est deux cellules: l’une œuvre en faveur des hommes, l’autre auprès des femmes avec en tout 800 ‘havroutoth d’etude par téléphone chaque semaine.

Le principe : une étude de 20 minutes en un premier temps, une fois par semaine c’est tout. Cela se passe par téléphone en choisissant le sujet que l’on veut, le jour et l’heure appropriés dans une ambiance amicale et le tout totalement gratuit !

Du côté des hommes, c’est le rav Krief qui est le responsable. Il nous explique avoir quelques deux cent avrékhim qui se sont déclaré prêts à prendre sur eux une telle mission, dans l’esprit de ce que demande les grands rabbanim de notre public, à savoir de mettre une partie de leur temps à la disposition d’un public engagé ou non. Ils font cela en tout bénévolat. Quelques uns le font de manière plus étendue, passant chaque soir de longues heures à remplir cette mission.

Comment trouve-t-on de tels interlocuteurs ? C’est le travail du rav Biniamin Krief, qui sait contacter les responsables de Kollélim et autres dans ce but. D’un autre côté, son numéro de téléphone est connu du grand public (0504130607), et toute personne le désirant peut le contacter dans ce but. Comme dit, les personnes ayant, en son temps, fait une demande de cet ordre auprès du rabbi de Kalov, ou de ses représentants, peut en effet avoir droit à un appel téléphonique pour organiser une telle ‘havrouta !

Quels sont ces avrékhim qui acceptent de se rendre disponibles pour étudier avec un interlocuteur de cet ordre ? « Justement, tous les types de personnalités s’engagent à cela, ce qui permet un spectre des plus larges de personnes, nous explique le rav Krief : l’un répond au genre strasbourgeois, l’autre s’inscrit dans le style sefarade, d’autres émanent du public de Kiriath Séfer, où se trouve notre bureau… » D’après le rav Krief, tout l’art consiste à sentir qui correspond à qui…

Ces amitiés dans l’étude vont commencer avec des sujets plus généraux, souvent sur des livres de pensée juive ou de morale, sur la paracha, la halakha et peuvent même continuer avec de la Guemara, et tenir des années durant, nous précise rav Krief. Mais le contraire peut être vrai aussi, et là c’est rav Krief qui intervient pour tenter de faire reprendre cette ‘havrouta.

Le côté anonyme de ce contact a ses avantages : des problèmes personnels qui ne seraient pas abordés facilement autrement peuvent être exposés, et parfois résolus. Par exemple, une personne ayant fait un mariage mixte, des histoires de Chalom bayith, de ‘hinoukh yeladim, des originalités du genre « je suis prêt à étudier, mais pas à respecter les mitsvoth », le tout pouvant s’arranger avec le temps. En tout cas, chez ‘Havrouta, on prend les choses avec patience et compréhension : « La lumière qui s’en dégage peut les ramener au mieux »…

Chez les femmes, c’est Mme Steinhaus qui œuvre, sur le même principe en réalité, mais évidemment sur des textes adaptés aux dames. Là aussi, le contact est souvent très enrichissant entre les deux compagnons d’étude, ce qui permet à des personnes fort éloignées de la pratique de s’en rapprocher, et de mieux comprendre ce que la Tora peut apporter sur le plan personnel et sur celui de la famille.

Un numéro de téléphone : 0504108007.

 

Pour fixer un moment de Tora une fois par semaine :

Homme 0504130607

Femme 0504108007.

Numéro français 0183804954

Adresse mail : havrouta.fr@gmail.com

ou 9798527@gmail.com

 

 

 

 

 

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