Belgique : « Êtes-vous malhonnête, Monsieur le Premier Ministre ? »

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Par Guillaume Vincent – [9 mai 2024]

Je suis citoyen belge et non juif mais vos déclarations m’étonnent.

Il est vrai que dans votre entourage, et certains médias, vous n’êtes pas aidé.

Comment expliquer l’extraordinaire adhésion de presque tous les organes de presse à blâmer, livrer Israël à la vindicte populaire ?

Et on condamne, on distille le poison : Israël ? Puissance coloniale, apartheid, raciste, etc.

Comment expliquer le fait que les communiqués de l’organisation terroriste soient publiés avec satisfaction tels quels, sans le moindre effort de vérification, alors que la version donnée par l’armée israélienne, preuves en main, est systématiquement mise au conditionnel ?

Je me souviens de l’invitée « spécialiste » au journal de 19h30 sur la RTBF qui décrypte la présence de l’armée d’Israël dans le parlement du Hamas, les détails du local comparé à une photo existante, les uniformes, l’heure sur les montres des soldats… Puis, livide, « il faudra bien accepter que Tsahal s’est emparé du parlement du Hamas »… significatif.

Je suis effaré par votre réaction à la publication du CCOJB (Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique) et le Forum der Joodse Organisaties qui craignent, suite à vos déclarations, une « polarisation d’État » et souhaitent de votre part une meilleure stratégie contre l’antisémitisme alors que la Belgique compte parmi les pays qui ont poussé l’Union européenne à adopter une position commune plus critique à l’égard d’Israël dans sa riposte aux massacres du 7 octobre, et ce en raison du nombre présumé élevé de morts civils et du risque de famine à Gaza (les morts comptabilisés par le Hamas ne distinguent pas les morts de combattants – des enfants ; leurs photos les glorifient avec leurs armes – des civils et la famine, car le Hamas s’approprie l’aide humanitaire).

En revanche, toute déclaration officielle de la part d’Israël est ignorée ou portée au soupçon. Pourquoi ?

L’Égypte fait également le blocus, car leur histoire a été marquée par les Frères Musulmans et le Caire refuse la présence de Palestiniens gazouïs d’inspiration Frères Musulmans sur son territoire. Et là, silence, pas de réprobations ; ce n’est pas Israël, ce ne sont pas des Juifs ! Donc, nous voici au-delà d’une guerre de l’information mais manifestation de préjugés et déclarations idéologiques.

Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, a accusé les médias internationaux d’amplifier aveuglément les accusations lancées par le Hamas concernant l’explosion et d’avoir accepté sans réserve le bilan meurtrier présenté par le Hamas.

De nombreux médias ont immédiatement relayé les affirmations non vérifiées du Hamas. Des voitures calcinées dans un parking qui peut contenir une douzaine de véhicules, mais un hôpital intact, pas du tout effondré ; 500 morts ? Tous les journalistes et médias qui ont relayé cette « information » affirmant la responsabilité israélienne ont fait le jeu du Hamas. Le plus interpellant reste le fait que des organisations humanitaires relaient le discours du Hamas. Ainsi dans un tweet, Médecins Sans Frontières déclare :

« Nous sommes horrifiés par le bombardement israélien de l’hôpital Ahli Arab dans la ville de Gaza. Des centaines de personnes ont été tuées selon les autorités locales ».

Cette prise de position pose problème pour une organisation dont les principes de base sont la neutralité et l’impartialité, de même que la reprise du nombre de victimes selon le Hamas. Enfin, les responsables, MSF ont du personnel sur place dans l’hôpital, et devrait ainsi avoir une meilleure évaluation du nombre de morts.

Dans une interview, la coordinatrice de MSF à Paris affirme que « le toit de l’hôpital s’est effondré sur un de ses chirurgiens pendant qu’il opérait ».

Ces fausses nouvelles partisanes ont-elles été corrigées ?

Un rapport de 47 pages publié lundi par l’ancien sénateur belge Alain Destexhe met en cause la neutralité et l’indépendance de Médecins Sans Frontières (MSF) dans le conflit actuel qui oppose Israël au Hamas. L’auteur, qui a lui-même été secrétaire général de l’ONG.

Le problème, monsieur Le Premier Ministre n’est pas que l’État d’Israël soit critiqué comme tout autre État, comme vous le dites, mais qu’il soit, de manière aussi injuste, condamné avec l’aide de manipulations politiques et médiatiques.

D’où la crainte bien réelle des intervenants des organisations juives belges.

Dans leur courrier, intitulé « N’abandonnez pas votre communauté juive », les deux associations ont ainsi reproché au Premier ministre d’avoir transformé son discours « en une hostilité forte à l’encontre d’Israël » et vous demandent d’adopter une « position nuancée et équilibrée ».

Vous affirmez que l’antisémitisme demeure condamnable en toutes circonstances et dites prendre l’augmentation des actes antisémites en Belgique et ailleurs très au sérieux.

Vos propos trouvent-ils leur origine dans une analyse objective ?

La réalité est que dès le 7 octobre en Belgique une flambée d’antisémitisme sans précédent s’est libérée, et deux mois plus tard, le nombre d’actes antisémites enfle de 1 000 %! Les intervenants des organisations juives ont raison de s’adresser à vous, car votre responsabilité est engagée.

Votre réaction ne répond pas aux interpellants et me paraît davantage tenir d’une idéologie partisane que d’une réelle compréhension de la situation.

L’antisémitisme revient au galop et le grand nombre est aveuglé comme au début du siècle passé.

Vous ajoutez que « le gouvernement israélien n’a jamais mis sur la table une esquisse crédible de solution politiquement durable » et que « la violence et la répression massives conduisent à un radicalisme nouveau et plus grand encore »« Nous avons besoin, dites-vous encore, à Ramallah comme à Jérusalem, de leaders responsables et empathiques pour parvenir à une solution à deux États et à une paix durable ».

Vous déclarez encore : « Je m’inscris donc en faux contre la forte hostilité que vous me prêtez à l’égard d’Israël. Cette affirmation, je la réfute et je la trouve même dangereuse ». Ouf ; vous devez manquer d’informations vraies, ou bien vous seriez malhonnête…

Israël a décidé de mettre fin à l’occupation de Gaza, récupéré après une guerre, en août 2005.

Les citoyens israéliens ont dû quitter les lieux où beaucoup d’entre eux étaient nés. Tsahal s’est replié, marquant ainsi la fin de l’occupation.

C’est l’honneur d’Israël que ces femmes, hommes, soldats, ouvriers, policiers, agriculteurs, intellectuels athées ou rabbins érudits, qui, malgré leur désarroi, ont fait un pas en avant, sinon vers la paix, du moins vers un apaisement.

L’Égypte a renoncé à récupérer ce territoire en souvenir de son histoire et de « Septembre noir » en Jordanie en 1970, lorsque des terroristes palestiniens ont tenté de renverser la monarchie jordanienne. Cette tentative de coup d’État a conduit à l’expulsion de l’OLP vers le Liban et a alimenté la guerre civile libanaise, en grande partie en raison de la présence de réfugiés palestiniens.

Quelques mois après avoir gagné les élections législatives en 2006, il y eut une guerre civile palestinienne au terme de laquelle le Hamas a pris le pouvoir par la force en 2007. Aucune élection n’a été tenue depuis.

Les miliciens islamistes du Hamas sont allés jusqu’à torturer et assassiner brutalement nombre de membres du Fatah (le parti de Mahmoud Abbas), mais aussi des dizaines de civils et d’opposants politiques, dont certains ont été jetés du haut d’immeubles, habitude qui se poursuit à l’égard des homosexuels soupçonnés.

Le Hamas n’incarne pas la cause palestinienne,
il l’utilise pour arriver à ses buts.

J’entends dire que Gaza est une prison à ciel ouvert, mais le geôlier qui a confiné les habitants n’est-il pas le Hamas en choisissant, après le retrait israélien, la voie du djihad au lieu de consacrer l’argent qu’il reçoit à bâtir une région prospère pour ses résidents ?

J’ai entendu parler d’un article du Washington Post du 6 avril 2018, qui relate que l’Autorité palestinienne verse plus de 250 millions d’euros par an aux terroristes palestiniens et à leurs familles, difficile d’y voir un effort pour la paix.

Qu’est-ce qui justifie les horreurs et la haine, une barbarie dont l’histoire des nazis est enseignée aux enfants à Gaza, et nos sociétés occidentales ont non seulement fermé les yeux mais ont aussi financé les publications de l’UNRWA compétente de l’enseignement dont les pages Facebook incitent au terrorisme djihadiste et à l’antisémitisme à travers notamment la publication de vidéos négationnistes et de photos à la gloire d’Hitler.

L’œuvre des nazis est enseignée aux enfants à Gaza et l’Union européenne apporte son financement à Gaza, notamment pour l’éducation des enfants qui apprennent comment égorger… le Juif.

Le Hamas a détourné les milliards d’aide de l’Union Européenne mais aussi du Qatar ou de l’ONU pour transformer la totalité du territoire en une structure terroriste et les pourparlers, les accords, les terres rendues aux populations arabes voisines n’ont jamais au grand jamais pu enlever le désir de tuer de l’Israélien : civil, femmes enceintes, bébés, personnes âgées, le désir de « jeter tous les Juifs à la mer », le désir d’éradiquer purement et simplement l’Etat d’Israël.

Le Hamas a vraiment agi comme un mouvement terroriste. Tous les 4 ans environ, le Hamas provoque une guerre : 2005-2006, 2008, 2014, 2018, 2021, 2023. Quand le Hamas ne fait pas la guerre, il excelle dans la guerre d’usure tout en se tournant, éploré vers les médias internationaux, ou les Cours de Justice pour se plaindre d’Israël, et le monde livre Israël aux accusations les plus sordides des pires turpitudes et méfaits. Mais il est vrai que la Communauté Européenne soutient, depuis des années, à bout de bras, financièrement, le mouvement palestinien pour des raisons « idéologiques » et « politiques ».

Renaud Girard est correspondant de guerre au Figaro depuis 1984. Il y tient tous les mardis la chronique internationale. En 2014, il a reçu le Grand Prix de la presse internationale pour l’ensemble de sa carrière. Dans la revue Des Deux Mondes de décembre 23 il publie un article « Israel-Palestine la spirale infernale ». Il écrit :

« Dans l’histoire des guerres asymétriques contemporaines, la stratégie du Hamas n’a rien de vraiment nouveau. Le mouvement islamiste palestinien applique la théorie de la guerre révolutionnaire… telle que l’ont analysée les officiers français Lacheroy, Trinquier et Galula sur le terrain des guerres d’Indochine et d’Algérie ».

D’abord, écrit-il, la guerre révolutionnaire est que son combattant doit être comme un poisson dans l’eau au sein de la population qu’il prétend vouloir libérer. C’est le cas des combattants du Hamas et de leurs familles, que rien ne permet de distinguer des autres foyers palestiniens. Des missiles peuvent être tirés un soir par le Hamas depuis des mosquées ou des écoles qui, le lendemain, seront fréquentées par des familles tout à fait pacifiques.

Puis, la guerre révolutionnaire est de porter la violence à son paroxysme, afin de provoquer une polarisation extrême au sein des sociétés qu’on cherche à séparer de manière étanche. C’est ce qu’ont fait, dans l’Alger de 1956-1957, les leaders du Front de libération nationale (FLN) Yacef Saadi et Ben M’ Hidi. Les attentats terroristes sanglants plongent la ville d’Alger, alors majoritairement peuplée d’Européens, dans la terreur, la colère et la haine. La foule, révoltée par l’horreur du spectacle de femmes et d’enfants déchiquetés par les bombes, réclame une vengeance immédiate, aveugle. Le cycle infernal attentats-répression est lancé. La répression, féroce, s’appellera la bataille d’Alger des paras du général Massu, à qui le gouvernement de gauche a donné les pleins pouvoirs. Arrestations, tortures, disparitions. À grande échelle. Plus de 4000 suspects disparaissent corps et biens, provoquant la démission du secrétaire général de la préfecture en charge de la police. Les attentats s’arrêtent à Alger, le FLN y est décapité. Il a perdu tactiquement, mais il a gagné stratégiquement. La bataille ayant été très médiatisée, le FLN devient célèbre dans le monde entier.

Donc en matière de tuerie à contenu ethnoreligieux, l’islamique Hamas n’a rien inventé.
En massacrant, de manière atroce, plus d’un millier de civils israéliens innocents dans son attaque du 7 octobre 2023, le Hamas savait très bien qu’il allait attirer le feu de la guerre sur la bande de Gaza. Il savait que Tsahal allait bombarder massivement, que les victimes collatérales se compteraient par milliers, et qu’il atteindrait ainsi la polarisation recherchée.

Dans la guerre révolutionnaire, la condition et le sort des victimes n’ont pas la moindre importance aux yeux des combattants.

La grande majorité des victimes du 7 octobre, habitant des kibboutz frontaliers ou participant à une fête de musique en plein air, étaient des Israéliens de gauche, souhaitant donner leurs droits aux Palestiniens. Peu importe. L’important aux yeux du Hamas, pour qui la fin justifie toujours les moyens, est que son objectif stratégique soit atteint. Il l’a été. Grâce à ce paroxysme de violence, la cause palestinienne est revenue sur le devant de la scène géopolitique mondiale. Les images télévisées succèdent aux images télévisées. Les suppliciés israéliens sont progressivement remplacés par les victimes palestiniennes des bombardements de Tsahal. Les musulmans du monde entier se ressoudent contre l’État juif, et très peu osent condamner le Hamas…

À court terme, la violence, la sauvagerie dont ont usé les attaquants du Hamas n’a évidemment aucune chance de faire avancer l’idée de la nécessité d’un État palestinien vivant pacifiquement aux côtés d’Israël. L’idée n’est pas concevable.

Je vous entends, monsieur Le Premier ministre, et il n’est pas impossible que vous vous laissiez influencer par l’atmosphère qui règne parmi les politiciens. J’ai relevé de manière non-exhaustive des discours incendiaires et des passions haineuses dans votre cercle de politiques belges, oui, oui en Belgique : un imam pakistanais a été invité au Parlement bruxellois par son vice-président, membre du Parti socialiste et a récité des extraits de la sourate “Al-Ahzab”, sur une bataille entre musulmans et Juifs. Sourate qui appelle explicitement (verset 26) à tuer et à rendre captifs les Juifs. Nous avons déjà eu connaissance de ce chant grâce à la coprésidente du parti écologiste au meeting de lancement de la campagne électorale des Verts en 2021, Rajae Maouane a posté sur Instagram une story reprenant cette chanson en arabe qui prône l’annihilation du peuple juif en se référant à une sourate du Coran.

Il y a une étoile de David qui intègre une croix gammée diffusée par Jean-Pascal Labille un ex-ministre. Puis Jamal Ikazban, député PS bruxellois a traité le spécialiste de l’analyse du terrorisme, Claude Moniquet d’« ordure sioniste » dans un tweet.

Fouad Ahidar, le président (socialiste) du Parlement flamand bruxellois, le voilà vociférant en 2012 à Anvers « Hamas, Hamas, tous les Juifs au gaz », aux côtés notamment d’Eddy Hermi un militant néonazi, lors d’une manifestation anti-israélienne (il y en a beaucoup et elles sont loin d’être interdites). La ministre socialiste flamande Caroline Gennez qui, au lendemain des massacres du 7 octobre, se déclara « défavorable au déploiement du drapeau israélien sur nos édifices ».

Deux anciens ministres socialistes, André Flahaut, ex-ministre de la Défense comparant Gaza au ghetto de Varsovie. Gwenaël Gronovius (PS) qui porte le keffieh à toute occasion et aime publier telles quelles les propagandes mensongères de l’Autorité palestinienne, est à l’origine d’une vidéo diffamant Israël au parlement belge : Israël « prive les Palestiniens d’eau ! »… Il y a eu vérification des faits comme affirment les médias ? La députée tente de se justifier, renvoyant vers un article d’opinion (le faisant passer pour une « enquête ») d’une journaliste…

Ces fausses informations ont engendré un déferlement de propos anti-israéliens et antisémites. La popularité de la page Facebook de la députée Gwenaëlle Grovonius a augmenté de 56,2 % en une seule semaine ! Sur base d’informations de l’Autorité Palestinienne, Al Jazeera avait affirmé à la mi-juin que la distribution d’eau aurait été délibérément interrompue par les autorités israéliennes dans une grande partie des villes palestiniennes de Cisjordanie. Cette information avait été largement reprise par la députée fédérale PS.

La page du « Groupe PS à la chambre » puis la page du Parti Socialiste et la RTBF présentent l’information comme un fait.

Et tout cela sans aucun recoupement ou vérification ; dans l’opinion générale, il n’y a aucun doute quant à ce genre d’action de la part d’Israël ! Mme Hadja Lahbib crut judicieux d’expliquer, en mars dernier, que Biden était prisonnier du soutien « sonnant et trébuchant » des Israéliens. Les temps changent, ce n’est plus l’or juif, mais désormais israélien qui corrompt la politique étrangère des États-Unis.

Il n’en reste pas moins que n’était le Parti libéral francophone, la Belgique se serait pleinement associée à la plainte de l’Afrique du Sud devant la Cour de Justice internationale (CJI).

Un député communiste fustige, depuis la tribune du Parlement, « la barbarie de l’État terroriste d’Israël » et persiste, trois jours après les faits, à attribuer à Tsahal la frappe sur l’hôpital Al-Ahli touché par un missile défectueux du Jihad islamique et le président du Parti communiste qualifie Israël d’« État terroriste » et d’« État d’apartheid » qui se livre à un « nettoyage ethnique », il met sur le même pied les otages israéliens et les prisonniers palestiniens, demande l’expulsion de l’ambassadrice d’Israël. Y a-t-il une objection ?

Le président du Parti socialiste plaide pour des « sanctions économiques contre Israël ». Le milieu, Socialiste et Écolos se rangent souvent, semble-t-il, comme un seul homme pour condamner Israël. Au sein du PS un zèle particulier est attribué à l’ancien sénateur Pierre Galand qui a initié beaucoup de motions anti-israéliennes au Sénat. Il dirige aussi plusieurs organisations antisionistes, dont l’Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles.

« Sanctions économiques » en réalité, le BDS une idée mise à jour par le Hamas dont l’objectif est semblable à celui du Hamas ou de l’OLP. Mis à jour car le BDS existait depuis bien longtemps. « Trois lettres initiales des mots « Boycott Désinvestissements Sanctions contre Israël ». Eh bien, le « BDS actuel » non seulement a repris le même intitulé mais reproduit la démarche initiale des nazis. Une organisation créée le 27 septembre 1939 dirigée d’abord par Helmut Knochen, un simple Sonderkommando est appelé par tous le « B.D.S-Paris » ! « Boycott » ? ce mot n’était pas utilisé dans les années 30 en Allemagne ou en Autriche mais le mouvement, à l’époque, recommandait aux populations de ne rien acheter aux commerçants juifs, de ne pas se faire soigner par des médecins juifs, de ne pas acheter des livres d’auteurs juifs.

Maintenant BDS remplace le mot juif par israélien ou sioniste. Un rapport des plus sérieux, édité par de hauts responsables des services de renseignement du Land allemand du Bade – Wurtemberg note le parallèle entre les deux BDS rappelant que la propagande du parti néonazi Der Dritte Weg appelait lui aussi à boycotter les produits juifs (Israël étant alors inconcevable !)

On aurait pu espérer cette horreur morte pour de bon. Pareille prolifération des activités pro-BDS en Allemagne a fini par faire sortir de sa réserve monsieur Felix Klein, commissaire du gouvernement allemand pour la lutte contre l’antisémitisme, qui a écrit dans le Welt Die que « le mouvement BDS est antisémite dans ses méthodes et objectifs. ».

Je me suis laissé dire que l’écrasante majorité des partis politiques est poussée à faire des concessions aux sentiments des musulmans. Elle permet de comprendre surtout l’étonnante surenchère anti-israélienne que se livrent le PS, Écolo et le PTB.

L’opposition à la politique israélienne constitue l’un des moyens privilégiés pour l’ensemble des partis bruxellois de s’attirer, à moindres frais, la faveur des électeurs musulmans.

Je me pose donc la question monsieur De Croo ; Êtes-vous un observateur honnête ou intéressé ? GV

Guillaume Vincent, MABATIM.INFO

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