Combien cela nous a-t-il coûté ? Le coût énorme de l’interception de l’attaque iranienne

L’activation des systèmes de défense nocturne en Israël a coûté plusieurs milliards au budget de la défense. L’expert a expliqué : « 3,5 millions de dollars pour un missile, un million de dollars pour une « baguette magique », etc. pour les avions. De l’ordre de 4 à 5 milliards de shekels ».

Be’hadré ‘Harédim

L’attaque massive de missiles lancée par l’Iran contre Israël de motsaé Chabbath a été stoppée par les systèmes de défense israéliens, mais cela a coûté pas mal d’argent. Le général de brigade Ram Aminach, ancien conseiller financier du chef d’état-major, estime que : « Il s’agit ce soir de l’ordre de 4 à 5 milliards de shekels pour la défense », a-t-il déclaré lors d’une conversation avec le studio Ynet.

Aminach a également déclaré : « Si nous parlons de missiles balistiques qui doivent être abattus avec un système Arrow, de missiles de croisière qui doivent être abattus avec d’autres missiles et de drones, que nous abattons principalement avec des avions, alors ajoutez augmenter les coûts – 3,5 millions de dollars pour un missile Arrow, un million de dollars pour une baguette magique, tels et tels coûts pour les avions. Un ordre de grandeur de 4 à 5 milliards de shekels.

« Cela coûte aux Iraniens moins de 10% de ce qu’il nous en coûte pour arrêter cela. Regardons vers l’avenir, dans un an, deux ou cinq ans, ils peuvent mener 50 attaques de ce type et il faut être prêt à faire face au nombre d’attaques. Il faut donc essayer de comprendre le niveau de protection dont nous avons besoin. Disons que si le budget net de Tsahal en 2023 était de 60 milliards de shekels, avec moins du double de ce montant, vous n’avez aucune chance d’atteindre une situation où vous pourrez le maintenir et dépenser les sommes requises », a déclaré le général de brigade Ram Aminach, ancien conseiller financier du chef d’état-major.

Yoel Neve, ancien économiste en chef au ministère des Finances, a également été interviewé par le studio Ynet sur le sujet. « Cela a des implications très, très lourdes pour l’économie israélienne. Cela pourrait conduire à une situation dans laquelle nous ne pourrons pas non plus la financer. Nos charges d’intérêts augmenteront également de manière significative car la dette augmentera jusqu’à des niveaux très élevés. »