Réponse à l’éditorial des DNA de mercredi 23 juillet de Madame Catherine Piettre.
Madame Catherine PIETTRE.
Dans votre éditorial paru dans les Dernières nouvelles d’Alsace du mercredi 23 juillet et intitulé « Une vengeance sans fin », vous prétendez qu’il « n’y a plus de guerre à Gaza et que le combat légitime contre le Hamas avancé par Israël après le 7 octobre s’est mué en vengeance sans limite ».
Faut-il vous rappeler que le 7 octobre 2023, 6000 gazaouis dont 3800 terroristes, dirigés par le Hamas, ont pris d’assaut des agglomérations du sud d’Israël, tuant plus de 1200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, commettant des atrocité, notamment à caractère sexuel ?
En réaction, Israël, seule démocratie au Moyen-Orient, a lancé une campagne, visant à éliminer le Hamas (dont l’objectif déclaré est la destruction d’Israël) et à libérer les otages, une cinquantaine sont encore aux mains des terroristes, parmi lesquels, peut-être, une vingtaine de survivants.
Vous citez « les bientôt 60.000 morts sous les bombardements », alors que le « Ministère de la Santé » de Gaza, contrôlé par le Hamas, n’en cite que 55.000 ! Ce bilan, qui ne peut-être vérifié, ne fait pas la distinction entre terroristes et civils et inclut les 20.000 terroristes qu’Israël affirme avoir tué au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes et retombées à l’intérieur de la bande de Gaza. Il convient de rappeler que les milliers de roquettes tirées par le Hamas visaient les populations civiles israéliennes.
Avant chaque attaque, l’armée israélienne, via ses portes-paroles arabophones et par lâchers de tracts, prévient les populations civiles; c’est également le cas contre les bases Houtis au Yémen, celles du Hezbollah libanais et tout récemment lors de la guerre contre l’Iran (et ses bombes à fragmentation), alors que les populations civiles israéliennes sont systématiquement ciblées.
Le Hamas, quant à lui, ayant placé ses lanceurs de roquettes ainsi que ses centres de commandement dans des zones civiles, des habitations, des hôpitaux, des écoles, des mosquées, utilise les Gazaouis comme boucliers humains.
Vous laissez, à juste titre, parler votre coeur, au détriment peut-être de votre esprit, décrivant sur plus d’un paragraphe les souffrances d’une population prise au piège par ses oppresseurs, « les enfants au cerveau atrophié par la faim, les mères trop faibles pour les nourrir »; on se croirait dans Paris Match, « le choc des mots, le poids des photos » !
Ces mots poignants ne devraient-ils pas plus particulièrement s’appliquer au plus de 1000 victimes druzes, dont plus de 150 soignants dans l’hôpital de Souweïda, violés, torturés, exécutés de sang froid (rappelant les méthodes du Hamas), à la tragédie du Soudan (des dizaines de milliers de morts), aux bombardements aveugles sur Kiev, aux persécutions en Chine ? Ces tragédies, sans commune mesure avec la situation à Gaza, ne bénéficiant pas de l’appareil de communication du Hamas, ne semblent pas vous avoir inspiré. Et pourtant, là, il s’agit de famines, de massacres et de génocides avérés.
Des centaines de camions humanitaires entrent tous les jours à Gaza; la distribution de leur contenu est en grande partie régentée, ou plutôt détournée, par le Hamas, lequel n’a jamais permis à la Croix Rouge de rendre visite aux otages; leurs martyrs et ceux de leur famille ne semblent pas vous affecter outre mesure. Il est évident que leur libération permettrait la cessation des combats devenus, dès lors, sans objet.
Vous citez l’ONU; il a été rapporté dans vos colonnes que nombre de leurs fonctionnaires faisaient partie du Hamas, certains ayant même retenu des otages ! Ce qui ne vous empêche pas, au début de votre éditorial, de rapporter que selon « l’ONU, plus de mille Gazaouis sont morts en tentant de se nourrir », n’hésitant pas accuser l’armée israélienne de les avoir tués près des distributions alimentaires « . Vous n’avez pas exprimé autant de compassion pour les récentes 1000 victimes druzes dont le nombre est, quant à lui, hélas, avéré, vérifié et confirmé.
Le Hamas instrumentalise cette bien triste situation à des fins de propagande, à travers une campagne internationale accusant Israël de famine alors qu’en réalité, à bout de souffle, il exploite la crise humanitaire dans les négociations autour des otages. Il agresse les chauffeurs de camions, provoque des émeutes et des fusillades, sabote l’activité des centres de distribution, au mépris total des besoins de sa propre population. Lui enlever la main-mise sur la gestion de l’aide l’affaiblit, ce qui explique son opposition absolue et violente aux centres de distribution qui ne sont pas de son ressort.
Et bien sûr, vous n’évoquez pas les nombreux Gazaouis, victimes de cette politique du Hamas, qui par ailleurs est impitoyable avec ses opposants.
Il convient, ni de minimiser les souffrances, ni de provoquer, mais de faire apparaître la manipulation émotionnelle que génère votre article.
Votre éditorial, partial, aux sources douteuses – vous rapportez « les sources médicales palestiniennes » – aux informations tronquées et se concluant par des invectives, comme « les divagations de Donald Trump », « la majorité des Juifs israéliens partageant ses fantasmes d’épuration ethnique », « l’hémiplégie mentale », est surprenant de la part de la journaliste chevronnée que vous êtes, correspondante par ailleurs du Point, journal quant à lui de dimension nationale, dans lequel le rédacteur en chef n’aurait probablement pas laisser publier un tel papier si peu documenté et sans analyse pertinente, insufflant par ailleurs à vos lecteurs, la haine d’Israël et du Juif.
Quelle déception de trouver dans votre journal, mon compagnon du matin depuis plus de quarante ans, un piètre éditorial, qui est en fait, un pamphlet de propagande, susurré par l’AFP, votre grossiste répartiteur en dépêches, bien connu pour ses positions ouvertement anti-israéliennes.
Il est plus que temps pour moi d’en résilier l’abonnement.
Recevez, Madame, l’expression de mes amicales salutations.
I. Rubinstein
Cet article est indéfendable mais la Providence (que l’on oublie souvent) vient nous faire rappeler que :(métaphore) Un pyromane brule un bâtiment et après sauver une grande partie de ses occupants. (nombreux blessés et morts dans l’incendie qu’il a lui-meme allumé).
Que diriez vous d’une telle personne? Le récompenserez vous ou le traduire en justice?
Netanyahou est ce pyromane qui a permis (pas seulement lui) le désengagement en 2005 qui a permis la tuerie de civils et de militaires par centaines et par la destruction programmée de milliers de familles de tout bord.
Il est vrai, Il a ordonné d’attaquer le hamas et de le détruire: mais le mal était déjà fait et a très grande echelle.
Personne au monde ne peut croire ou meme faire confiance en un tel pyromane.