« Il n’y a peut-être pas de solution » : la chaleur déchire l’Iran – Déclaration dramatique de Pazakhian

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La ville de Shahbankara, en Iran, a enregistré la température la plus élevée au monde depuis le début de l’année : 52,8 °C. Le pays est confronté à une grave crise de l’eau qui, outre la semaine caniculaire, contraint le régime à prendre des mesures drastiques.

Ma’ariv

Les autorités iraniennes ont demandé à la population de limiter sa consommation d’eau face à de fortes vagues de chaleur et à une crise hydrique qui touche tout le pays, rapporte le Guardian britannique. Selon le Service météorologique national, l’Iran connaît sa semaine la plus chaude de l’année, avec des températures dépassant les 50 °C dans certaines régions. Outre la chaleur extrême, le pays est confronté à une grave crise de l’eau. L’Iran est en proie à la sécheresse depuis cinq ans, avec des précipitations encore plus faibles cette année. Le ministre de l’Énergie, Abbas Aliabadi, a annoncé la semaine dernière que des négociations étaient en cours pour importer de l’eau avec le Turkménistan, l’Afghanistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan.

Le pays compte des centaines de barrages, construits depuis les années 1950, mais la sécheresse a considérablement réduit leur production. Cette situation, conjuguée aux problèmes d’infrastructures et aux vagues de chaleur, a entraîné des coupures de courant dans tout le pays. La porte-parole du gouvernement iranien, Fatma Mohajrani, a annoncé ce week-end que mercredi serait férié dans la région de la capitale en raison de la vague de chaleur persistante. « Compte tenu de la chaleur extrême persistante et de la nécessité d’économiser l’eau et l’électricité, mercredi… a été déclaré férié dans la province de Téhéran », a-t-elle écrit sur son compte X.

Un habitant de Téhéran a expliqué que dans certains quartiers de la ville, les autorités avaient réduit l’approvisionnement en eau pour faire face à la crise. « J’ai entendu dire que les coupures d’eau ont entraîné des coupures d’au moins 12 heures, voire plus », a-t-il déclaré. Selon le climatologue Maximiliano Herrera, la ville de Bankara, dans le sud-ouest de l’Iran, a enregistré des températures de 52,8 °C ce week-end, ce qui pourrait être la température la plus élevée au monde depuis le début de l’année. Téhéran a signalé 40 °C dimanche, et les températures ont atteint 41 °C lundi. L’habitant a déclaré : « On ressent plus de 45 °C. Il fait tellement chaud. »

Le président iranien Masoud Pazakhshan a lancé un avertissement sévère lors d’une réunion du cabinet dimanche : « La crise de l’eau est plus grave que ce dont nous discutons aujourd’hui, et si nous n’agissons pas immédiatement, nous nous retrouverons confrontés à une situation insoluble », a-t-il déclaré, selon les médias d’État. « Dans le secteur de l’eau, outre la gestion et la planification, nous devons également faire face à une consommation excessive. » Un autre citoyen a déclaré que la population était très préoccupée par les coupures de courant et que la chaleur était devenue insupportable. Il a ajouté que la crise de l’eau dans sa ville était aggravée par un barrage construit en amont par l’Afghanistan, dans la province d’Hérat. Cet ouvrage a été critiqué par les Iraniens, qui estiment qu’il bloque l’approvisionnement en eau de Mashhad. « Nous subissons des coupures de courant neuf heures par jour, alors que les températures ont grimpé en flèche en Iran, y compris dans ma ville natale », a-t-il déclaré au Guardian. « La crise de l’eau est l’un des plus gros problèmes. Nos barrages s’assèchent et nos réservoirs se vident très rapidement.»

1 Commentaire

  1. Au lieu de choisir la prospérité et le bien-être de leur population, les mollahs ont choisi depuis plusieurs décennies de traficoter en cachette leur bombe atomiques à coup de dizaines de milliards.
    Pauvres idiots arriérés.

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