Il reste un Etat européen qui continue à permettre la che’hita en Europe…

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Alors que divers pays d’Europe promeuvent des lois interdisant l’abattage casher, dans un pays, la question est en fait soutenue par le Premier ministre | L’objectif : augmenter la production et commercialiser la viande casher vers les pays voisins.

Be’hadré ‘Harédim – Abattoir en Hongrie Photo : Zsolt Demecs

Il y a un an, la Cour européenne de justice a approuvé l’interdiction de la che’hita dans le pays et a rejeté la pétition des communautés juives et musulmanes de Belgique, dirigée par la communauté juive.

La Cour a statué que les États membres de l’UE sont autorisés à promulguer des lois interdisant l’abattage casher, et ces lois ne violent pas en elles-mêmes les droits à la liberté religieuse inscrits dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

Mais il y a un gouvernement en Europe qui soutient réellement la che’hita : le gouvernement hongrois de Victor Urban. En effet, la Hongrie autorise non seulement l’abattage sur son territoire, mais subventionne également les abattoirs casher opérant dans le pays. Les abattoirs hongrois fournissent leurs produits non seulement à une communauté juive du pays, mais aussi aux pays européens ainsi qu’à Israël.

Ainsi, au début de la crise de Corona, les dirigeants de la communauté juive de Hongrie ont annoncé qu’à la lumière de la pénurie croissante de viande casher dans les communautés juives d’Europe, la communauté commencerait à fournir des dizaines de milliers de volailles à de nombreuses autres communautés, dont la France, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Autriche. Contrairement à de nombreux abattoirs en Europe, où l’abattage casher a lieu de temps en temps, aux côtés de chaînes d’abattage non casher, l’abattoir hongrois dirigé par le rav Shmuel Auerchman est casher toute l’année et produit du foie gras pour les marchés israélien et français. L’abattoir opère sous le nom de « Amich » – l’Association des communautés observatrices de la Tora en Hongrie (Habad) en Hongrie, dirigée par le rav  Shlomo Kovesh, et fournit du poulet casher et du poulet mehadrin sous la supervision de la cacherouth la plus acceptée en Europe et de la Grand Rabbinat d’Israël.

« Les interdictions et les décisions ne sont pas seulement une attaque contre la liberté religieuse, mais une attaque contre notre héritage judéo-chrétien et contre les communautés juives en Europe », a écrit le Premier ministre hongrois Victor Urban au président Herzog plus tôt cette année.

Suite à une interdiction d’abattage en Belgique, un grand abattoir de poulets a déménagé l’année dernière d’Anvers en Hongrie pour continuer à fonctionner. Et lorsque le corona a provoqué la fermeture d’un abattoir casher en Grande-Bretagne, ceux de Hongrie ont continué à travailler de toutes leurs forces.

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