Info tronquée dans Le Monde : civil innocent ou djihadiste mort au combat ?

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Le quotidien affirme qu’un adolescent palestinien aurait été tué sans raison par l’armée israélienne. La victime a pourtant eu droit à des obsèques militaires célébrées par le groupe terroriste des Brigades des martyrs d’al Aqsa.

Encore un article anti-israélien dans Le Monde.

Et toujours la même recette : un volume d’informations passées sous silence, saupoudré de malhonnêteté auquel il faut ajouter un soupçon de complaisance envers le terrorisme islamiste.

La journaliste Clothilde Mraffko étant aux fourneaux, le résultat est conforme à sa réputation de cordon bleu de la propagande.

Dès les premières lignes, l’article prend un goût rance, une saveur frelatée et quelques relents nauséabonds.

Le thème du reportage : les opérations de l’armée israélienne en Cisjordanie visant à arrêter des membres d’organisations terroristes palestiniennes, à la suite d’une série d’attentats meurtriers en Israël.

Selon la journaliste, ces raids de Tsahal causeraient « la mort de nombreux civils » dont l’article suggère fortement qu’ils ont été victimes de la brutalité – voire la cruauté – des soldats juifs.

L’article rapporte le sort tragique de Zaid Ghnaim, un adolescent palestinien de 14 ans, tué le 27 mai lors d’une opération de l’armée israélienne dans le village d’Al-Khader, au sud de Bethléem.

Le visage du jeune garçon circule sur les réseaux sociaux comme ici sur le site de l’ONG Defense for Children International – Palestine.

Le Monde a choisi de publier des photos plus intimistes évoquant le souvenir de l’adolescent : son père qui nous montre le costume neuf que Zaid devait porter pour le mariage de sa sœur, prévu début juin. Ses chaussures de football.

Tout est fait pour suggérer que Zaid était un adolescent pacifique, à peine sorti de l’enfance, et qu’il n’aurait eu d’autre tort que de croiser sur sa route des soldats israéliens prompts à faire un carton sur des civils sans défense.

L’article du Monde ne donne en tout cas guère d’éléments qui permettraient de comprendre ce qui s’est réellement passé.

Selon Le MondeZaid aurait croisé fortuitement les soldats et aurait été atteint par un premier tir, sans raison.

C’est en tout cas la version du père de l’adolescent, recueillie par Clothilde Mraffko, qui réfute que son fils ait jeté la moindre pierre sur les soldats israéliens.

Toujours selon Le MondeZaid aurait été ensuite pourchassé et abattu comme un lapin alors qu’il tentait de se mettre à l’abri.

La version de l’armée israélienne est rapportée en deux mots. Pas un de plus.

Sollicité par Le Monde, un porte-parole de Tsahal se serait borné à indiquer qu’une « enquête criminelle » est en en cours.

Alors, que s’est-il réellement passé ?

Il suffit de lire le Times of Israel pour obtenir un peu plus de précisions sur la version israélienne.

Selon ce site, les soldats en opération à l’entrée du village de Al-Khader ont ouvert le feu en riposte à des jets de pierre, de cocktail molotov et de bombes artisanales. (L’article du Monde se bornait à évoquer des seuls jets de pierre avant de réfuter cette information par la voix du père de Zaid Ghnaim).

Les médias et réseaux sociaux arabes livrent un nouvel éclairage 

La presse arabe nous a permis également d’en savoir un peu plus.

Selon une dépêche de l’agence officielle palestinienne Wafa reprise par de nombreux sites, l’adolescent a été tué lors « d’affrontements » avec l’armée israélienne, ce qui contredit la version donnée par la famille assurant qu’il ne se « passait rien » avant que les soldats de Tsahal n’ouvrent le feu.

Des obsèques militaires

Les photos et vidéos des obsèques de Zaid Ghnaim – qui ont fait l’objet d’une très large couverture médiatique dans le monde arabe – sont également riches d’enseignement.

La télévision Al Jazeera a consacré un long reportage dans son journal du soir du 29 mai aux funérailles de l’adolescent palestinien.

Il s’agissait d’une « cérémonie militaire » a précisé le commentaire, comme on peut également le constater sur Al Jazeera.

Sur les réseaux sociaux, les honneurs rendus au jeune combattant par des hommes en arme ont été largement commentés.

Tous ces tweets et articles ont-ils échappé à la journaliste du Monde qui se fait pourtant une fierté professionnelle de maîtriser la langue arabe ?

On le constate sur les nombreuses photos des obsèques, Zaid Ghnaim est enveloppé dans le drapeau du Fatah.

Si l’on regarde de plus près son visage, on s’aperçoit qu’il est ceint d’un bandeau de « martyr » tombé au combat.

Ce bandeau est celui des Brigades des martyrs d’al Aqsa, la milice affiliée au Fatah, principale faction armée de l’OLP.

Parmi les groupes les plus meurtriers durant la seconde Intifada, la Brigade des martyrs d’al Aqsa est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des Etats-Unis et de l’Union européenne, ainsi que le rappelle la notice Wikipédia.

L’enrôlement des enfants soldats, un crime de guerre 

Comme le rappelle la Croix-Rouge internationale sur son site, le recrutement de mineurs de 15 ans dans les conflits armés est constitutif d’un crime de guerre, selon la Cour pénale internationale et l’ensemble des traités internationaux.

Et pourtant, les milices et groupes terroristes palestiniens recrutent et envoient au combat des adolescents de 14 ans, en violation flagrante du droit humanitaire.

Lorsque ces enfants soldats tombent sous les balles de l’armée israélienne – qui lutte contre le terrorisme dans le respect du droit et des conventions internationales – on peut faire confiance au Monde pour diffuser un information haineuse et mensongère présentant Tsahal comme des tueurs d’enfants et de civils sans défense.

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