Israël envoie de l’aide humanitaire en Indonésie, ravagée par un tsunami

0
472

Israël a commencé à envoyer de l’aide humanitaire à l’Indonésie après le tsunami qui a ravagé l’île des Célèbes, où les besoins sont « immenses » dans les zones sinistrées et que le temps presse pour dégager des survivants, a rapporté mercredi soir le radiodiffuseur israélien Kan.

Selon M. Tohir, un porte-parole de l’armée indonésienne, plus de 1.400 personnes ont déjà perdu la vie. L’agence de gestion des catastrophes naturelle locale a précisé que 519 corps avaient déjà été enterrés.

D’après Kan, Israël a envoyé des appareils de purification de l’eau à Sulawesi, une île durement touchée par le tsunami.

Etant donné que Jérusalem et Jakarta n’entretiennent officiellement aucun lien diplomatique, l’aide israélienne a été envoyée via la Croix-Rouge.

Une grande partie du matériel a tardé à être livrée et n’arrive que maintenant, cinq jours après le séisme.

 Une équipe humanitaire israélienne est également sur le point d’être envoyée sur place.

Des dizaines de personnes, ensevelies sous les gravats

Quelque 1.600 personnes ont déjà été évacuées par la mer, via un navire militaire indonésien qui a pu accoster, chargé d’aide humanitaire, dans la ville côtière de Palu.

Les secours se concentrent sur quelques sites autour de ce lieu, qui a été ravagé, et notamment sur l’hôtel Roa-Roa où une soixantaine de personnes serait toujours ensevelie sous les gravats. Les efforts se focalisent aussi sur un centre commercial, un restaurant ainsi que sur le quartier de Balaroa, tous sinistrés.

MOHD RASFAN (AFP)Des habitants marchent le 2 octobre 2018 au milieu des décombres dans le village de Perumnas Balaroa (Indonésie).
MOHD RASFAN (AFP)

 

Près de 200.000 personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, parmi lesquelles des dizaines de milliers d’enfants, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).

On estime à 66.000 le nombre de logements détruits vendredi par la secousse de magnitude 7,5 et le raz-de-marée destructeur qu’elle a engendré.

Le gouvernement indonésien a beau avoir affirmé aux équipes étrangères intervenant dans les zones sinistrées que la situation était sous contrôle, les habitants de localités éloignées comme Wani, dans la province de Donggala, disent n’avoir pas, ou presque pas, vu la couleur de l’aide.

Aucun commentaire

Laisser un commentaire