Le conflit israélo-iranien a franchi un nouveau seuil de gravité. Dans un climat de guerre ouvert, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a catégoriquement rejeté les appels du président américain Donald Trump à une capitulation sans condition. Cette déclaration intervient alors que l’aviation israélienne multiplie les frappes sur des cibles stratégiques à Téhéran, provoquant un exode massif des civils.
Pendant ce temps, Trump, oscillant entre posture diplomatique et menaces explicites, a publiquement envisagé de s’en prendre à Khamenei lui-même. « Nous savons exactement où se cache le soi-disant « Guide suprême ». Nous n’allons pas le tuer, du moins pas pour l’instant… », a-t-il publié sur Truth Social, avant d’exiger, quelques minutes plus tard, une « CAPITULATION INCONDITIONNELLE ! »
La guerre ne se limite plus à des affrontements indirects. Pour la première fois depuis des décennies, des missiles tirés directement depuis le territoire iranien ont frappé Israël, tuant 24 civils. En représailles, les frappes israéliennes ont visé l’université affiliée aux Gardiens de la révolution, ainsi que des sites militaires sensibles près de Téhéran.
Le ministère russe des Affaires étrangères alerte sur une « situation à la limite de la catastrophe », tandis que l’Allemagne exhorte Téhéran à prouver son absence d’intentions nucléaires et à reprendre les négociations. En parallèle, les autorités iraniennes tentent de contrôler la communication interne : filmer les dégâts est désormais interdit, et des restrictions sur le carburant ont été imposées pour éviter les pénuries.
Dans ce climat de tension extrême, les États-Unis n’ont pas encore lancé d’intervention militaire directe. Washington s’est limité à des actions de soutien technique à la défense israélienne. Cependant, selon certaines sources, Trump étudie avec ses conseillers l’éventualité de frappes conjointes avec Israël sur des sites nucléaires iraniens. Des options tactiques sont envisagées, notamment l’utilisation de bombes spécialisées capables de détruire les installations de Fordow, enfouies profondément sous une montagne.
L’Iran, de son côté, brandit la menace du détroit d’Ormuz, artère vitale pour le transport mondial de pétrole. Des responsables iraniens évoquent la possibilité d’exiger une autorisation préalable pour le passage des pétroliers. Une telle mesure bouleverserait l’économie énergétique mondiale, mais elle reste à l’état de menace pour l’instant.
L’issue de cette crise demeure incertaine. Mais ce qui est certain, c’est que le peuple iranien paie aujourd’hui le prix d’un affrontement entre puissances dont les enjeux dépassent largement ses frontières. Et dans ce jeu de puissances, chaque déclaration, chaque missile, chaque image contrôlée ou censurée peut faire basculer un peu plus la région dans l’irréversible.
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