La guerre continue en Israël : Kahana tient à faire appliquer sa réforme des conversions là, immédiatement, sans la Knesset !

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« Avec une obsession incontrôlable et tout en piétinant la Knesset, Kahana s’efforce par tous les moyens de démanteler tout ce qui reste ici du caractère juif de l’Etat », a attaqué le député Ya’akov Asher – en réponse à l’intention du ministre des Religions d’anticiper et de faire avancer le décret de conversion avant même la législation au plénum de la Knesset.

Illustration : les Dix Commandements du candidat à la conversion, site Consistoire

Le décret de conversion initié par le ministre des Religions, Matan Kahana (Yemina), devait être soumis au vote du plénum de la Knesset lundi dernier. Cependant, suite à l’opposition de Ra’am et à la création d’un front unifié dans l’opposition, la loi n’a pas recueilli la majorité et sa promulgation a été reportée à la session d’été de la Knesset. Mais le ministre a trouvé une solution…

En effet, le ministre des Cultes n’a pas l’intention d’attendre que la loi soit votée lors de la session d’été de la Knesset, et il fera la promotion du décret de conversion avec une décision gouvernementale qui permettra aux rabbins de la ville de commencer directement d’agir avec la mise en place du nouveau système de conversion. Pour l’étape ultérieure au cours de laquelle les rabbins de la ville pourront signer des certificats de conversion, une législation réglementée est nécessaire à la Knesset, et Kahana espère que d’ici là la loi sera soumise au vote.

En réponse, il a été vivement attaqué par un membre du judaïsme de la Tora, le député Ya’akov Asher : « Ni l’Iran, ni le corona, ni l’afflux de réfugiés d’Ukraine – il n’y a qu’un seul problème contre lequel le gouvernement Bennett a déclaré un « état spécial de d’urgence », parce que « avec une obsession incontrôlable et en piétinant la Knesset, Kahana s’efforce par tous les moyens de démanteler tout ce qui reste ici du caractère juif ».

Selon Asher, « Malgré les signes en cours de route des difficultés à faire passer la loi, il ferme son cœur et perd toute émotion pour la préservation des valeurs juives dans le pays. » Le député conclut : « Lui, Yemina, Tikva ‘hadacha, verront cette malversation inscrite à leurs noms, et ils ne pourront jamais effacer ce délit de leurs conduite. »

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