La femme qui avait reçu l’autorisation de la police suédoise de mettre le feu à un rouleau de la Tora ou à un livre de la Bible devant l’ambassade locale d’Israël afin de sensibiliser aux droits de l’enfant en Suède, s’est contentée de mettre le feu à une page blanche. Eli Cohen a menacé plus tôt dans la journée que si la cérémonie devait avoir lieu, les relations entre les deux pays seraient compromises.
Be’hadré ‘Harédim – Israël Lefkowitz
La Suédoise qui a menacé lors de la manifestation de brûler un rouleau de la Tora ou un livre de la Bible, en signe de protestation contre les autorités suédoises qui, selon elle, emmènent les enfants dans des institutions et les séparent de leurs familles, s’est contentée de brûler une « page blanche » qui symbolise un gouvernement vide.
Lors de la manifestation, on a demandé à la femme pourquoi elle ne manifestait pas contre le parlement. Elle a répondu : « Le parlement est corrompu. Ce qui les intéresse, ce ne sont pas les citoyens mais l’OTAN, et brûler devant le parlement n’aura aucun effet ». La manifestante a ajouté qu’elle souhaitait également brûler des parties de la Guemara.
Il y a environ deux semaines, Ahmed Alush, un habitant de Suède, a également menacé de brûler une Bible ou un livre de la Tora. Il a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de brûler le livre de la Tora et qu’il voulait attirer l’attention sur le brûlage du Coran il y a environ un mois.
Ce matin, le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a annoncé avoir agi en la matière : « J’ai fait comprendre au ministre suédois des Affaires étrangères que si la menace devait être mise à exécution, les relations entre les deux pays pourraient être endommagées ».
