Remue-ménage dans la coalition : des ministres importants refusent la conduite de Lévin

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Responsables du Likoud contre Levin : « Il n’y a aucune raison de ne pas convoquer le comité de sélection des juges dans le pays »

Après la déclaration surprenante du ministre Avi Dichter contre la position actuelle de la Droite, un autre ministre du Likoud se joint à lui pour exprimer une voix conciliante sur la question de la réforme juridique. • Akunis : « De l’avis du Premier ministre, je dis que la poursuite de la législation se fera avec une volonté d’accords larges. Mais il faudrait qu’on ait une opposition prête à cela… »

Be’hadré ‘Harédim – Israël Yaakovovitz

Après la déclaration surprenante du ministre Avi Dichter ce matin (vendredi), lorsqu’il a affirmé qu' »il y a des voyous qui mettent le pays en danger en faisant pression pour une législation extrême », un autre ministre du Likoud, Ofir Akunis, s’est joint à lui pour faire entendre une voix conciliante sur la question de la réforme de la justice.

Aujourd’hui (vendredi), dans une interview accordée à l’émission « Hanivra’him », le ministre Akunis a commenté la question de ne pas convoquer le comité de sélection des juges et a attaqué le ministre de la Justice Yariv Levin : « C’est à la décision du ministre de la Justice, je pense qu’il n’y a aucune raison de ne pas convoquer le comité de sélection des juges pour nommer les juges du tribunal de première instance et de district, Hachalom, d’affaires familiales… ce sont des juges qui peuvent certainement être nommés. Le ministre a également commenté et déclaré que « selon l’avis du Premier ministre, je dis que la poursuite de la législation se fera avec une volonté d’accords larges. Cela nécessite toujours une deuxième partie également ».

Sur Facebook ce vendredi, Dichter écrivait : « Tout comme à Yom Kippour en 1973, les « voyous » d’une conception mettaient gravement en danger le pays d’un point de vue sécuritaire et militaire. Donc aujourd’hui, il y a des « voyous » qui mettent le pays en danger en les entraînant dans des législations extrêmes, ou en les poussant dans des protestations extrêmes et violentes, je ne pensais pas, en 1973, que le slogan de la destruction du 3e Temple aurait sa place, peut-être étais-je trop jeune, ou trop naïf en tant que combattant dans une patrouille des Forces de défense, ce qui m’a rendu optimiste même à l’époque. Je ne l’ai pas senti alors et je ne le vois pas aujourd’hui, la destruction du foyer national, à D’ ne plaise. Je vois devant mes yeux le défi que nous pouvons relever et gagner. Les sains d’esprit des deux côtés, qui sont l’écrasante majorité, contre les « voyous » de chaque côté, qui sont la minorité qui veut faire tout exploser. »

De hauts responsables du Likoud ont déclaré à Yuval Karni ces derniers jours que le parti ne devait pas revenir à une législation unilatérale des articles sur la réforme juridique comme cela s’est produit lors de la conférence d’été de la Knesset, et que les mesures doivent désormais être prises uniquement par le dialogue et l’accord. Les ministres et les députés ont également affirmé que si le Likoud se concentre uniquement sur la réforme, comme cela s’est produit ces derniers mois, et ne considère pas la vie elle-même, il sera également très durement touché d’un point de vue électoral.

La vraie question est de savoir si cette position ouverte ne pêche pas par optimiste excessif, quand l’autre côté ne cherche strictement rien, si ce n’est de faire tomber le gouvernement à tout prix, y compris une catastrophe nationale sur le plan économique et politique international…

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